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03/09/2016

QUI LE RONGE A L'ABSENCE...

au magma présent de l'écriture,

 

QUI LE RONGE A L'ABSENCE...



C'est la période de ces première révoltes flamboyantes
Qui traînent les êtres dans la seule spirale traumatique
D'une épreuve initiatique et quasi mimétique de la mort.

Tentative exploratoire qui passe au crible outrancier
La scène fondatrice et créatrice de ressources dérisoires,
Le regard définitivement hagard de l'irréel et de l'opaque
D'âmes et de corps empoisonnés par le chaos événementiel.
Ce qui s'installe se confronte au jugement de ses sentiments
Alimentés par le tourbillon du chemin qui reste à découvrir.

La cicatrice s’entrouvre et les masques tombent
Au regret enchevêtré de tragique et d'halluciné
Qui le ronge, à l'absence d'elle qu'il a tant aimé,
Seule capable d'exorciser la nostalgie de son passé
Dans l'attente d'un destin, d'une fatalité sensée
Indiquant le jusqu'au bout, et pimente l'étendue
D'une jolie suavité saillant de tendresse exquise.

P. MILIQUE

19/05/2013

LA NUIT

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LA NUIT

 

La nuit est ce moment propice

Où rien n'est impossible.

 

Elle sait être source d'exaltation potentielle

Et temporalité surprenante au regard des ressources infinies

Que chacun est en mesure de déceler tapies en soi.

Une raison à cela: elles étaient en partie masquées

Par les vitupérations trépidantes et antagonistes du jour.

 

La nuit est aussi le berceau où la souffrance ronge.

Elle est ce moment d'essentiel si singulier

Qu'il ne peut se partager qu'avec l'Autre présent.

Et cet Autre, en accédant au privilège de cet échange

Ne peut se reconnaître que comme unique semblable.

 
 

La nuit est ce moment propice

Où rien n'est impossible

Lorsqu'elle propose ce qui soumet

Aux caprices bâtisseurs de la vie intérieure.

 

P.  MILIQUE