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05/11/2017

PERCEPTIONS POSTHUMES

au magma présent de l'écriture,

 

PERCEPTIONS POSTHUMES

 

A force du manque de dimension emblématique,

Il n'est plus rien d'autre que cette terne facilité

Ne procurant que désintérêt notable et lapidaire.

 

Dégénérescence et disparition navrantes

D'une esthétique somnambule et fondatrice

Appréhendée en tant que magnifique avatar.

 

Décadence poétique et archétypale

De certaines perceptions posthumes

Aux sulfureuses volutes crépusculaires.

 

P. MILIQUE

27/08/2017

PETITE-SŒUR 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

PETITE-SŒUR

2

 

Parce que toi, seule en scène, comique connue, reconnue, à optimiser les gags visuels et les situations les plus folles, les plus loufoques, les plus invraisemblables, les plus imprévisibles, et c'est déjà presque gagné...


Toi et ta déconcertante faculté à improviser ce soleil d'hilarité qui transportera les spectateurs présents.
Ceux-là même qui ne manqueront pas, je suis sûr de cela, d'exprimer leur contentement avec ferveur par une salve d'applaudissements nourris. Et mérités naturellement.

Et toi, le rouge aux joues, lumineuse, heureuse, les larmes d'émotions aux yeux...

 

Belle, riche et intense prestation à toi Petite-Sœur.
Je t'embrasse comme tu le sais, d'Affection Fraternelle.
Je t'aime.

(FIN)

 

P. MILIQUE

16/07/2017

REGARDER COULER LA VIE

au magma présent de l'écriture,

 

 

REGARDER COULER LA VIE

 

Regarder chaque jour couler la vie

Dans l'émergence d'un temps apaisé.

 

Ainsi progresse l'expérience émerveillée

D'une traque inassouvie de l'insaisissable,

Qui renforce la confusion d'une conquête

Affectée d'utopie, inutile donc par essence,

Et qui, au profond d'un harmonieux silence,

Provoque tout l''éventail des possibles

Jusqu'à l'impalpable métamorphose

Nous obligeant, au souvenir précis

D'un rêve élégiaque et sans limites

A regarder chaque jour couler la vie

Dans l'émergence d'un temps apaisé.

 

P. MILIQUE

03/09/2016

QUI LE RONGE A L'ABSENCE...

au magma présent de l'écriture,

 

QUI LE RONGE A L'ABSENCE...



C'est la période de ces première révoltes flamboyantes
Qui traînent les êtres dans la seule spirale traumatique
D'une épreuve initiatique et quasi mimétique de la mort.

Tentative exploratoire qui passe au crible outrancier
La scène fondatrice et créatrice de ressources dérisoires,
Le regard définitivement hagard de l'irréel et de l'opaque
D'âmes et de corps empoisonnés par le chaos événementiel.
Ce qui s'installe se confronte au jugement de ses sentiments
Alimentés par le tourbillon du chemin qui reste à découvrir.

La cicatrice s’entrouvre et les masques tombent
Au regret enchevêtré de tragique et d'halluciné
Qui le ronge, à l'absence d'elle qu'il a tant aimé,
Seule capable d'exorciser la nostalgie de son passé
Dans l'attente d'un destin, d'une fatalité sensée
Indiquant le jusqu'au bout, et pimente l'étendue
D'une jolie suavité saillant de tendresse exquise.

P. MILIQUE

01/05/2015

LASSITUDE DE DÉFROQUÉS

Lassitude.jpg

 

LASSITUDE DE DÉFROQUÉS

 

Dans le clair-obscur d'un monde qui disparaît,

Il tente de recueillir quelques couleurs

Pour ne pas se retrouver entièrement seul.

 

Des traits de lumière communiquent dans la nuit

Et le guide dans cette obscurité qui peu à peu s'installe

A travers la petite fenêtre qui lui reste sur l'extérieur,

Comme au travers des nuages lorsqu'il pouvait encore les voir

Gronde toujours cette présence inquiétante

Que lui présentent d'étranges miroirs

Dans lesquels il plonge sans retenue restrictive.

 

Univers obscur, inutile et cependant redécouvert,

Débordant de scènes authentiques et cocasses

Où déambulent des lassitudes de défroqués

Et les chagrins d'une ribambelle de vaincus.

 

P. MILIQUE

02/04/2015

TRAQUE ORDINAIRE

au magma présent de l'écriture,

 

TRAQUE ORDINAIRE



Nuit de chasse aux gros
Et scène de traque ordinaire
Qui procure d'exaltants plaisirs.

Les mots résonnent, effroyables,
Sorte de jouissance ultime et infinie
Pour ces nantis au regard malveillant
Dont la seule autorité est d'être mince,
Parfois.

P. MILIQUE

27/07/2014

UN SOLEIL AU MIEUX DE SA FORME 1

au magma présent de l'écriture

 

UN SOLEIL AU MIEUX DE SA FORME

1

 

La voilà récompensée par le miel d'une inespérée:

Une petite-fille comme un soleil au mieux de sa forme,

Sorte d'accolade au temps qui ne peut manquer d'inspirer.

 

Ses premiers pas dans la vie changeront forcément le fil de la sienne

En une expérience fondatrice élargissant le champs des applications

Qui offrira l'opportunité d'une reconstruction de soi à travers autrui.

Des scènes aussi primordiales qu'originelles remonteront dès lors

A fleur de conscience, donnant ainsi à percevoir le début d'une réponse.

Sans doute qu'elle se prendra alors à rire de certaines de ses angoisses,

Et à grouper à la surface de ses émotions, ce que ce rire viendra de remuer.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/07/2014

COMME UN REFRAIN DE LIMONAIRE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

COMME UN REFRAIN DE LIMONAIRE

2

 

Je crois avoir lu à m'en faire déborder les yeux la totalité de vos mots,

Dans l'intensité de la rencontre avec eux à chaque fois renouvelée.

Vous possédez une manière unique de prendre la scène par l'infime.

C'est une merveille d'écriture , matière vivante, libre et intarissable.

Aussi précise et appliquée dans sa forme que délicate et pudique

A tisser en parallèle des couleurs que l'on imagine ne pas exister.

Musique condensée des mots comme un refrain de limonaire

Jouant en sourdine des effluves de sublime

Protégées au berceau de vos mains jointes.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/06/2014

LE PARDON 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LE PARDON

2

 

Elle a pardonné bien sûr. Cela n'aurait pu être différent : c'est tellement rationnel le pardon.

Le mot, dès qu'il est évoqué, remue tant de souffrances. Fouille tant de rancœurs peut-être. Cet état cadenasse toute possibilité d'échanges. Il devient alors nécessaire de dépasser l'amère frustration éprouvée, pour ne plus avoir à se soumettre dans l'infime d'une quelconque durée, à son intolérable servitude. Tout ce qui tourmente au cœur ayant la fâcheuse propension à entraîner les pensées dans le cercle vicieux d'incantations pesantes, il convient de l'éradiquer avec la plus grande fermeté.

 

C'est un bel acte que celui de pardonner. C'est l'irruption, sur la scène du jour, de ce que l'on croyait impossible. Et aussi, cela provoque une rupture définitive dans l'amère chaîne du ressentiment. Il est important de se battre contre la réalité et il se trouve que certaines injonctions y sont plus favorables que d'autres. Car enfin, le passé qui encombre n'est que du passé, n'est-il pas ? Et en tant que tel, il ne peut exister au présent. Cela peut se révéler obsédant certes, exaspérant peut-être, mais à quoi peut bien rimer de poursuivre une lutte contre ce qui n'est plus ? C'est quoi un destin sinon un chapelet d'erreurs ? Et puis, est-il vraiment indispensable de comprendre pour accepter ce qui est ? Il est autrement plus important d'être dans le non-jugement et de consentir au présent. Non ?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

18/03/2014

SCÈNE DE BREIZH COMMENT DIT-ON FUCK EN BRETON ? « PARLER DE PHILOSOPHIE OU BIEN DE TIRER UN COUP »

 

  SCÈNE DE BREIZH
COMMENT DIT-ON FUCK EN BRETON ?

(5’48’’)
« PARLER DE PHILOSOPHIE OU BIEN DE TIRER UN COUP »

 

"9 Songs" de Michael Winterbottom est le premier film interdit aux moins de 18 ans à être doublé en breton. Désacraliser la langue bretonne, toucher un nouveau public (le film alterne scènes de sexe et concerts rock), voilà ce qui pousse de jeunes comédiens à travailler dans le studio de doublage de l'association Dizale. Making of d'une première : comment dit-on "fuck" en breton ?

 

Enregistrements : 3 avril 13
Mise en ondes & mix : Charlie Marcelet
Réalisation : Pauline Burguin & Damien Tillard

03/03/2014

CONCISION FRAGMENTAIRE 32

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE 32

 

 

Nuit de chasse aux gros et,

 

Scènes de traques ordinaires

 

Initiatrice de plaisirs exaltants.

 

 

 

L’adjectif fait effroi,

 

Sorte de jouissance ultime et infinie

 

Pour ces nantis aux regards malveillants

 

Dont la seule richesse est d’être minces. Parfois.

 

26/01/2014

CONCISION FRAGMENTAIRE 31

concision fragmentaire.jpg

 

CONCISION FRAGMENTAIRE

31

 

 

Nuit de chasse aux gros et,

 

Scènes de traques ordinaires

 

Qui donnent des plaisirs exaltants.