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31/05/2012

AU JARDIN: C'est le moment d'aller biner

AU JARDIN


C'est le moment d'aller biner
« Je fais tout à la main »

Après une saison froide et humide (moussons, grippes, dépressions), on peut enfin sortir la tête et profiter du renouveau. L'actualité cette semaine, c'est le jardin qui travaille, le barbecue qui chauffe, le soleil retrouvé. Notre correspondant dans les Cévennes a capté l'air du (prin)temps.

Enregistrements : mai 12
Mise en ondes & mix : Gaylord Gauvrit
Réalisation : Daniel Martin-Borret

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE RITE DE SISYPHE"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 

Superbe et talentueuse...

 

A l'écriture riche et précise.

 

Il est important de ne pas passer à côté!

 

Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

 

http://www.lejournaldepersonne.com/

 

Ou sur sa chaine Youtube:

 

http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


Ils ont voulu quelque chose.

 

Ils ont tout fait pour l’avoir.

 

Et ont fini par avoir quelque chose qu’ils n’ont pas voulu.

 

L’histoire est une vaste comédie… plus précisément une tragi-comédie puisque l’issue, quoi qu’on en dise est toujours imprévue… imprévisible… que dis-je… risible.

 

Ils ont fait la Révolution… et les voilà obligés de la refaire.

 

En Tunisie comme en Égypte, ils n’ont pas encore réussi à remettre les pendules à l’heure.

 

Ils ont défoncé les portes du passé, sans réussir à s’ouvrir les portes de l’avenir.

 

Ils sont venus à bout du pire des mondes possibles sans faire jaillir un monde meilleur…

 

Ce qui est fait n’a pas l’air de les satisfaire. On dirait que tout est à refaire… remettre de nouveau les couverts… parce que les peuples restent toujours à découvert… à découvrir… à nourrir et ne pas les laisser mourir. Parce que les écritures en politique, ne sont jamais accomplies… mais toujours à accomplir.

 

Sisyphe… vas-tu encore continuer à remuer le couteau dans la plaie, de nous rappeler que pour en finir… il faut toujours recommencer.

 

De saigner et de faire saigner ?

 

De nous faire chanter… puis de nous désenchanter?

 

Tragique… L’essence de la tragédie : parce qu’ils n’ont rien fait d’autre, que remplacer un mal par un autre..

 

Funeste substitution… on est passé de ce qu’on redoute au doute et du doute à la déroute.

 

 

 

C’était écrit, mais personne ne l’a lu : la révolution doit être permanente. On n’a jamais fini de la faire…

 

Non, ce n’est pas un rocher que Sisyphe faisait rouer mais l’astre des astres : le soleil qui réchauffe les cœurs et brûle les esprits… midi c’est aussi minuit.

 

 

PASSAGE A VIDE

PASSAGE A VIDE.jpg

 

 

PASSAGE A VIDE

 

L’écriture est une magie puissante,

Capable parfois d’atténuer certaines douleurs.

Elle n’a rien perdu de sa magie,

Mais comme rien n’a été accompli,

Tout reste encore à faire.

 

Dans la répression d'un instant pétrifié,

Ne restent plus que des mots désespérants

Vidés de leur contenu qu'il prévoit autre,

Qu'une simple promesse de délivrance à venir.

 

Et il se retrouve éreinté à l'intime,

Incapable de formuler la moindre pensée.

 

Simple passage à vide ou réalité du déclin?

 

P. MILIQUE

30/05/2012

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE: "Jouons à la roulette russe avec un imbécile".

 

JOUONS A LA ROULETTE RUSSE AVEC UN IMBECILE

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède - 19/03/1983 - 

Pierre DESPROGES passe son tour au moment de se tirer dessus.

Production

 

Agence, Paris : France 3


Générique

Fournier, Jean Louis

 

Desproges, Pierre

LE JOURNAL DE PERSONNE: "DE QUOI JE ME MÊLE?"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

Superbe et talentueuse...

A l'écriture riche et précise.

Il est important de ne pas passer à côté!

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http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


Je fais moi-même mes comptes… mais ce sont toujours des contes de fées…
Au présent perpétuel…
Mais il y a toujours quelqu’un pour vous sortie de cette pensée magique… et de vous obliger à poser un pied dans le réel…

C’est quoi ce vacarme ?
Ce sont les étudiants canadiens qui hésitent à prendre les armes
Et pourquoi est-ce qu’ils hésitent ? Parce que les uns prétendent que les carottes sont crues et les autres qu’elles sont cuites. Parmi eux, il y en a qui craignent le bâton, ignorent que c’est le bâton qui les craint… etc…etc…etc…
Ils cherchent l’entrée… en crise et on n’arrête pas de leur montrer la sortie.
Ils veulent la guerre et n’ont que faire du moindre traité de paix. La guerre à l’argent, la guerre aux bouffons… la guerre aux puissants. Ils se sont enfin rendus compte… que leur pire ennemi, ce n’est ni l’état dans tous ses états ni tout l’arsenal des lois liberticides mais l’individu… l’individualisme de toutes ces coquilles vides et avides à la solde du modèle américain.
On me dit :
“De quoi je me mêle ?
Il ne s’agit pas là de canada dry mais d’un gin pas tonique qui ne peut pas être digéré par une héritière de mai68.”

N’empêche que je ne peux m’empêcher de dire, que si j’étais Vous… j’arrêterai toute étude.
Un atermoiement illimité… Jusqu’à ce que les autorités daignent ouvrir gratuitement les portes de toutes les facultés… à tous ceux qui veulent bien les remplir.

L'EXTENUATION DU REGARD

canada_barbare.jpg

 

 

L'EXTENUATION DU REGARD

 

 

 

Au sortir de ces nuits éprouvantes et folles

 

Où crépitent les images d'épouvante quotidienne,

 

Brasille l'inéluctable sensation d'un malaise

 

Nourri de l'insupportable esquisse d'un devenir

 

Qui invite déjà à se détourner de la réalité du monde.

 

 

 

Vertigineux chavirement, exténuation du regard

 

Balayant les terres arides du malheur absolu,

 

Pétries dans la chair filandreuse et le sang lourd

 

D'irrationnels barbares déchaînés à l'âme vide

 

 

 

P. MILIQUE

 

29/05/2012

Thomas GUIGNARD: Demain, dès l'aube de Victor HUGO

Thomas GUIGNARD: Demain, dès l'aube de Victor HUGO

 

Poème autobiographique de Victor Hugo – extrait des Contemplations – il a été écrit quelques années après la disparition de sa fille Léopoldine. Victor Hugo commémore sa mort dans un pèlerinage annuel entre Le Havre et Villequier, le village de Normandie où elle s’est noyée et où elle est enterrée.

J’ai écrit la chanson en décembre 2007 ; tous droits réservés par Thomas GUIGNARD (sur un poème de Victor HUGO).

LE JOURNAL DE PERSONNE: "FRANCAIS, OU EST TA VICTOIRE?"

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J’ai été vidée à peu de frais de l’Éducation Nationale. Parce que j’étais ce qu’on appelle “une multirécidiviste, l’incorrigible professeur de français qui, malgré trois avertissements de l’inspecteur de l’Académie continuait d’exiger de ses têtes blondes ou brunes d’apprendre leurs classiques par cœur… oui par cœur…
Pour celui-ci, toutes les Nourritures Terrestres d’André Gide et pour celui-là, le Horla de Maupassant et pour le fils de l’inspecteur de l’Académie, tout le Contrat Social de Jean-Jacques Rousseau…
Dans ma classe de première, même les derniers parlaient français… parlaient le français… pas de langue hachée… amochée… ou entachée…
Le français, s’il vous plaît… pas d’argot ni de mal parler. Boileau au secours… un peu de clarté pour nous débarrasser des avatars de la nouvelle technologie… SMS pour que l’oral vive l’écrit cesse.
Total Recall comme disent les franglais, pour vous faire détester le progrès.
Par cœur, parce qu’il faut bien qu’on sache : qui est la mère… celle qui nous a appris qu’avant d’avoir une nature et une fonction, chaque mot a une origine… divine, si je puis dire.
Je ris, je vis, je meurs dans ma langue maternelle parce que je ris, je vis et je meurs selon une vision immatérielle… et si je me retrouve dehors aujourd’hui c’est pour avoir dit NON à la langue marchande… et à l’anglicisation des points de vue.
Je ne niquerais jamais ma mère et je ne ferai jamais la teuf avec des meufs.
Je ne kiffe personne… j’aime quelqu’un… et je passe mon temps à lui apprendre ma langue… c’est à dire ma façon d’aimer.

Et c’est là qu’un parent d’élève me saute dessus :

“Pourquoi, vous leurs faites apprendre des textes par cœur ? Mais mon fils n’est plus un enfant!”

“Votre fils, chère madame, n’en finira jamais d’être un enfant de la langue, et vous-même un tout petit bébé, et moi un marmot ridicule… et votre fils aimera savoir en quelle langue il nage, ce qui le porte, le désaltère et le nourrit, et se faire lui-même porteur de cette beauté, et avec quelle fierté! Il va adorer ça, faites-lui confiance… Il adorera plonger dans la langue, y pêcher les textes en profondeur, et tout au long de sa vie les savoir là, constitutifs de son être, pouvoir se les réciter à l’improviste, se les dire à lui-même pour la saveur des mots. Porteur d’une tradition écrite grâce à oui redevenue orale il ira peut-être même jusqu’à les dire à quelqu’un d’autre, pour le partage”
(Daniel Pennac)

Pourquoi est-ce que je vous lis ce texte?
Parce que vous allez devoir l’apprendre et par cœur pour que le grain ne meure…

CIORAN 20

CIORAN.jpg

 

"Etre triste avec méthode,

Tout en restant lucide

Dans sa dissolution intérieure..."

28/05/2012

Christian ERWIN ANDERSEN: "FOUTU TANGO"

Christian ERWIN ANDERSEN: "FOUTU TANGO"


Christian Erwin Andersen est un écrivain et poète belge d'expression française, de père d'origine danoise, André Maurits et de mère belge flamande, Yvonne Marie Dhuygelaere.

SOURCE: http://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Andersen

LE JOURNAL DE PERSONNE: "VOICI L'HOMME"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

Superbe et talentueuse...

A l'écriture riche et précise.

Il est important de ne pas passer à côté!

Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

http://www.lejournaldepersonne.com/

Ou sur sa chaine Youtube:

http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


Elle
Qui voulez-vous que je délivre, Jésus ou Barabbas ?

Le peuple :
Barabbas

Elle
Parce que j’écoute le peuple, le peuple doit m’écouter
Mon but n’est pas de vous offenser, ni de vous influencer mais de vous aiguillonner vers un peu plus d’équité.

Le peuple :
Barabbas

Elle
Il est populaire à ce que je vois et comme je ne suis pas populiste…permettez-moi de m’interroger sur la vox populi…

Le peuple :
Barabbas

Elle
De deux maux il faudrait peut être choisir le moindre… Jésus n’a rien fait… de mal tandis que l’autre a commis toutes sortes de forfaits.

Le peuple:
Barabbas

Elle
C’est parce qu’il vous a miné que vous épargnez le démon? Ou parce qu’il vous a épargné que vous condamnez l’innocent?

Le peuple :
Barabbas

Elle
Vous m’apprenez quelque chose… que vous apprenez plus avec le mal… qu’avec le bien.
Le malheur est votre Dieu… replongez-vous dans la boue!

Le peuple:
Barabbas

Elle
Je ne vais pas m’en laver les mains mais je vais prier le seigneur pour qu’aucun peuple ne soit plus jamais entendu

Le peuple :
Barabbas

Elle
Parce que vous croyez qu’il est révolutionnaire… c’est cela ? Le révolutionnaire est celui qui ne fait aucun bruit.

Le peuple :
Barabbas

Elle
Je ne te flatterai pas en te disant que grâce à toi, ô peuple ! on ne saura plus jamais ce qu’est la vérité!

L’INSTINCT DE L’ODE-LA

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L’INSTINCT DE L’ODE-LA

 

Cela restera à jamais comme un jour autre…

 

Niches intemporelles aux angles morts du temps

Dans les décors animés de son imaginaire,

La magie du présent sature le quotidien.

 

Yeux verts fascinants sont l’amour d’une vie,

Incommensurable passion aux flammes embrasées…

 

Par la porte de lumière qui maintenant est ouverte,

Il marche dans l’infini d’instants-éternités

Qui brillent du soleil jusqu’à des nuits sans fin.

 

En chaque pépite de ce temps qui scintille

Au beau d’un sourire, récolter un baiser,

Déposé sur ses lèvres dans un battement d’ailes,

L’instinct de l’ode-là qui maintenant s’éveille

A l’avenir soleil qui à l’instant caresse

La précieuse étincelle, partition de la vie.

 

P. MILIQUE