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19/05/2012

Pierre DESPROGES: Inaugurons avec faste un bocal a poissons rouges

 

Inaugurons avec faste un bocal a poissons rouges

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède - 26/02/1983 - 01min32s

 
Pour inaugurer avec faste un bocal à poissons il faut porter une attention particulière à la longueur de la ficelle qui retient la bouteille de champagne.
 

Production

Agence, Paris : France 3


Générique

Fournier, Jean Louis
Desproges, Pierre

Louis LUMIERE durant le banquet réalisé pour sa retraite

 

Louis LUMIERE durant le banquet réalisé pour sa retraite

Le journal sonore de la semaine - - 01min03s 


 

Extrait du discours de Louis LUMIERE, inventeur du cinématographe, prononcé lors d'un banquet organisé par l'association professionnelle de la presse cinematographique française. Il remercie ses hôtes, et leur souhaite le succès.

JE ME REPROCHE 20

REPROCHE.jpg

 

Je me reproche

Cette coupable indifférence

Qui me fait locataire

D'un univers inconnu

Situé dans un pays sans date,

Sans domicile fixe, intemporel.

18/05/2012

Sarah MAHDAOUI: "Vieille chanson du jeune temps" (Victor HUGO)

Sarah MAHDAOUI 

"Vieille chanson du jeune temps"

(Victor HUGO)

La musique est avant tout une passion, des moments de partage, des moments qui semblent volés au temps.
Jouer avec les mots tout en sourire, donner la parole à la danse, à la contorsion.
Emprunter quelques mots, se les approprier le temps d’un morceau.

LE JOURNAL DE PERSONNE: " PAPILLON"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

Superbe et talentueuse...

A l'écriture riche et précise.

Il est important de ne pas passer à côté!

Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

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Ou sur sa chaine Youtube:

http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U 


HOLLANDE :
Je veux être un président qui ne veut pas être président de tout, chef de tout et en définitive responsable de rien.

Moi président de la République, je ne serai pas le chef de la majorité mais de tous les français.
Moi président de la République, je ne traiterai pas mon Premier ministre de sous-homme.

Moi président de la République, je ne participerai pas à des collectes de fonds pour mon propre parti

Moi président de la République, je n’aurai pas la prétention de nommer les directeurs des chaînes de télévision.

Moi président de la République, je constituerai un gouvernement qui sera paritaire, autant de femmes que d’hommes.

Moi président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire.

Moi président de la République, j’essaierai d’avoir de la hauteur de vue, et j’aurai toujours le souci de la proximité avec les Français.

SARKOZY :
Vous venez de nous faire un bon discours, on en avait la larme à l’œil…
Vous avez parlé sans doute pour être désagréable à mon endroit, d’un président normal, je vais vous dire … la fonction de président de la république ce n’est pas une fonction normale, votre normalité n’est pas à la hauteur des enjeux parce que pour postuler à cette fonction, il faut être un taré !

AVEC L'ENERGIE D'UNE VAGUE

mer-vagues.jpg

 

AVEC L'ENERGIE D'UNE VAGUE



Soudain animé d'un désir puissant,
Le poète, au plus profond de l'inattendu,
Retrouve dans les mots quelque chose de plus vaste.

Il aimerait savoir rester pudique et se voiler de timidité
Mais l'homme minuscule qu'il est, tout de fragilité,
N'est toujours, quoiqu'il fasse, que le reflet de sa pensée.

Alors, le fidèle miroir de son imaginaire
Plonge dans l'inspiration qui accoste à l'essentiel
Dans le déploiement nébuleux de cette allégorie.

Il conserve sans cesse en lui l'envie d'affronter
L'existence avec quelque chose de plus vaste,
Et d'exposer cette intériorité bouillonnante
Nourrie jour après jour de la simple attention à l'autre.

Avec l'énergie de la vague, la pensée s'énonce en bribes,
Premiers ressacs aboutis d'une vie en dérive
Dont la rédaction de nouveaux fragments
Le contraint à plonger dans l'inconnu des certitudes
D'éléments maintenant exposés à l'ultime lumière.

Strates démesurées chutant en des ténèbres-refuge
Dans l'ascendance qu'anxieux il interpelle
Telle une aube nouvelle éclairé d'un soleil infini.

P.  MILIQUE

17/05/2012

LES BODIN'S: & la diabolique machine à fromages

Les BODIN'S

& la diabolique machine à fromages

La machine de Maria et Christian pour faire les fromages de chèvre n'a rien à envier au réfrigérateur de Doc dans Retour Vers Le Futur 3. Heureusement, Ségolène, Carla et Bernadette sont là pour leur filer un coup de main.

Découvrez l'univers déjanté des Bodin's sur http://wizdeo.com/s/les_bodins

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LES POETES SONT MENTEURS "

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

Superbe et talentueuse...

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Mère : Qu’est-ce que tu préfères, souffrir ou faire souffrir?
Enfant : ni l’un, ni l’autre
Mère: mais tu es obligé de choisir
Enfant: rien ne m’y oblige
Mère: raison de plus pour y réfléchir
Enfant: réfléchir pour réfléchir
Mère: c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour rester éveillé
Enfant: repose- moi la question
Mère: est-ce que tu préfères souffrir ou faire souffrir ?
Enfant : c’est à ton enfant que tu poses la question ou à ton amant ?
Mère: petit pervers, à mon amant bien sûr, à celui qui aime la sagesse et qui pour cette raison même restera toujours un enfant.
Enfant : je n’ai jamais été sage
Mère: personne ne l’est… d’où l’amour, d’où l’attrait pour la sagesse
Enfant : tu peux me dire en deux mots, ce que c’est ?
Mère: c’est se poser la question que personne ne se pose
Enfant : j’aimerai bien savoir laquelle
Mère: celle que personne ne se pose… la réponse est contenue dans la question
Enfant : c’est un sophisme
Mère: un sophisme? Qu’est-ce que tu entends par là?
Enfant : un faux raisonnement
Mère : tu ne crois pas si bien dire, sophos en grec signifie sage
Enfant : c’est l’intelligence qui ne mange pas de pain
Mère: peut-être parce qu’elle se nourrit de sa faim
Enfant : ce n’est pas toi qui me disait de me méfier d l’intelligence ?
Mère: de l’intellect nuance… qui reste sans prise sur le réel
Enfant: et à quoi on mesure l’intelligence ?
Mère: à la capacité de s’ouvrir jusqu’à digérer une chose et son contraire
Enfant : tu confonds avec la tolérance
Mère: non. Mais avec la richesse d’un esprit quand le cœur s’en mêle et la richesse du cœur quand l’esprit s’en mêle
Enfant : c’est une réponse qui dispense de la question
Mère : aucune réponse ne dispense de la question
Enfant : et quelle est la question?
Mère : est-ce que tu préfères souffrir ou faire souffrir?
Enfant : si j’étais faux cul, je dirais : souffrir
Mère: et si tu ne l’étais pas
Enfant : je dirais : souffrir
Mère : tu veux dire que nul ne peut s’empêcher de mentir ?
Enfant : oui… parce que personne n’aime souffrir
Mère : qui dirait que nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert
Enfant : c’est certainement un poète
Mère : qu’est-ce que tu as contre les poètes ?
Enfant : ils sont tous menteurs
Mère : faux culs ?
Enfant : non cul-culs
Mère : pourquoi?
Enfant : parce qu’ils rendent beau ce qui ne l’est pas
Mère: quoi par exemple?
Enfant : la souffrance
Mère : si j’ai bien suivi, tu préfères faire souffrir que souffrir ?
Enfant : ça, c’est la nature
Mère: tu veux dire que toute morale est mensongère?
Enfant : je veux dire que personne n’aime la souffrance, c’est de la légitime défense
Mère : raison de plus pour ne pas faire souffrir
Enfant : y a pas d’autre alternative : on souffre ou on fait souffrir
Mère : y a en forcément une autre, d’où l’intérêt qu’il y a à réfléchir
Enfant : on préfère tous faire le mal que le subir
Mère : tu théorises ?
Enfant : non… je réalise
Mère : tu dois aimer ton prochain comme toi-même dit l’Évangile
Enfant : c’est contradictoire : parce qu’aimer ne peut être un devoir
Mère : c’est cette contradiction qui nous sauve de nous-mêmes… parce qu’on ne peut aimer n’importe qui d’un amour naturel, c’est toujours l’esprit qui nous pousse à le faire
Enfant : Dieu est un poète
Mère : “aimer vos ennemis” dit Jésus… cette impossibilité nous rend proches du ciel
Enfant : théorème… poème… donc problème
Mère : ouvres ton cœur, petit Judas et pas seulement ton esprit.
Enfant: tu l’as dit.
Mère : dit quoi?
Enfant : que out est une question de pitié…
Mère: tu veux dire que sans la pitié, personne ne serait sensible à personne
Enfant : oui
Mère : tant mieux, si ça nous rend l’autre sensible au cœur
Enfant : le lion ignore la pitié
Mère : et alors ?
Enfant : est-ce que tu lui en veux ?
Mère : je ne peux en vouloir à la nature
Enfant : tu as répondu à la question

AGRIFFER AU SOLEIL

FANFARE.jpg

 

AGRIFFER AU SOLEIL



Pourquoi s'obstiner à démolir le peu de mystères
Qui subsistent encore aux braises de nos existences?

Il y a ces fêlures proches de l’insoupçonné
Qui rodent dans le fatal de ce qui hurle
Créant l'insondable malaise maintenant audible
Dans l'échappée alternées de soudaines logorrhées
Profondes dans l'entrevue avec un presque mutisme
Qui tentent, désespérées, de s'agriffer au silence....

Comme au vieux temps des croyances aveugles,
Il suivra son propre enterrement en dansant,
Illuminé de son cortège d'anges à trompettes
Et de démons fourchus du battage possédé!

Tout alors, dans l’emmitouflé d'un paradoxal oubli,
Rétablira l'ordre obligé d'un monde de liberté en ébauche.

P.  MILIQUE

16/05/2012

Otis REDDING - "Try A Little Tenderness"

Otis REDDING -

"Try A Little Tenderness"

 

"Il avait un don rare. Un artiste avec une capacité innée et infinie à progresser, un artiste exempté de problèmes de drogue ou d'alcool, un artiste qui devenait tout simplement meilleur d'année en année. Chaque personne ayant travaillé avec Otis Redding en parle avec une joie effervescente. Des cadres de Stax et Atlantic Records, des musiciens et des compositeurs de chansons aux personnels de bureaux, des vigiles aux balayeurs, tous en parlent avec des yeux écarquillés et une voix émue. Il était de cette rare espèce, un homme qui excellait dans tout ce qu'était la vie, toujours curieux, toujours repoussant les limites pour trouver ce petit plus.

Bien que la vie d'Otis ait été interrompue à son apogée, en cinq courtes années il a laissé une impressionnante oeuvre estampillée d'une intemporalité qui en assure l'immortalité..."


SOURCE:

http://www.otisredding.fr/index.htm

LE JOURNAL DE PERSONNE: "ROCK-SUN "

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

Superbe et talentueuse...

A l'écriture riche et précise.

Il est important de ne pas passer à côté!

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Ou sur sa chaine Youtube:

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J’avais vingt ans
L’âge où l’on vainc le temps
Où rien n’est vain… parce que tout est vain
Où l’on se cherche en vain
J’avais vain temps
Pour vous, je ne sais pas ce que c’est qu’un an
Mais pour moi, c’est toujours l’hiver…
Jamais le printemps
J’avais vingt ans
Quand je tombai amoureuse d’un homme
Qui en avait vingt de plus …
Quarante ans
Avec le visage d’un enfant
J’en étais éperdument éprise… compromise
Il était poète… poétiste… artiste
Sans emploi, sans logement et sans ambition
Je l’aimais comme on devrait aimer son destin : Amor Fati
Et tous les matins, on se voyait
Et tous les soirs, on se quittait
Du lever jusqu’au coucher
De lumière, nous étions enlacés
Et à chaque rencontre j’avais toujours mal au ventre
La peur, de voir un jour le soleil s’éclipser
Peur que nos amours se laissent surprendre par la nuit
On se regardait, on se dévorait du regard
Pourquoi c’était forcément l’amour ?
Avec un grand A… total, fatal ?
Parce que nous ne l’avons jamais fait
Nos âmes étaient trempées
Mais nos corps n’étaient pas souillés
Aucun hic
Mon amour était platonique
Et tous les jours, on revivait le premier jour
Je lui offrais des présents
Un présent par jour
J’étais riche comme crésus
Il était pauvre comme Job
Un présent pour faire acte d’amour
C’était ma façon de lui dire : bonjour
Pour lui les vers et pour moi les couverts
Joli casting
J’avais la sotte impression
D’entretenir sa flamme…
Et un soir, ce fut le présent de trop
Nous étions face à face dans un bistrot
Il m’a regardé les yeux dans les yeux
Et m’a dit : Rock-Sun
Tu m’entends Rock-Sun
Ou tu me surprends ou je te quitte
Les carottes étaient cuites
Ou tu me surprends ou je te quitte
J’ai baissé les yeux versé deux ou trois larmes
Puis je les ai relevés en lui disant :
Que j’étais … une prostituée
Une putain… de femme
Il fit comme si de rien n’était…
J’ai quitté les lieux sans lui dire adieu
En me disant que s’il ne m’a rien dit
C’est que je ne l’ai pas surpris
Je ne l’ai plus jamais revu
Ni téléphoné, ni écrit pour lui dire
Que j’avais menti

LE SOLITAIRE VOLONTAIRE

SILHOUETTE.JPG

 

LE SOLITAIRE VOLONTAIRE



Sur ce flanc de montagne aux chaudes couleurs,
Les pas feutrés d'une silhouette majestueuse
Portent à la proximité craintive des marmottes.

Solitaire gris du monde, il se purifie de l'air
Et de cet essentiel chatoyant qu'est la beauté du site.

Plus bas, vibrant des multiples charmes d'un village joyeux,
Une surprise de taille attend le flâneur attentionné:
Un marché mosaïque aux saveurs rustiques
Qui enchante l'imaginaire d'un instant dévoilé
Aux belles rencontres offertes, aux échanges initiés.

Lui, reste stupéfait aux échancrures du relief,
Et se parle sans cesse pour ne pas avoir à se raconter
Au fil d'un monologue qui ne débouche que sur lui même,
A sa propre présence à laquelle il ne croit plus!

Elle reste cependant le plus bel antidote à son mal-être
Dilaté à l'au-delà lorsque la peur en exagère l'urgence.

P. MILIQUE