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30/04/2012

LE CORPS ELECTORAL: "AUTOPSIE INTIME"

LE CORPS ELECTORAL


Autopsie intime (2’58’’)
« Au fond de moi je vois la France »

On peut se lamenter sur les résultats des élections. Accuser les autres d'être vraiment trop cons. On peut aussi regarder en soi, et retrouver les tendances du pays dans un seul corps. Réac, gaucho, facho... on a tous en nous quelque chose de cold-wave. Une nouvelle chanson d'ARTE Radio écrite, composée et enregistrée dans la journée.

Enregistrement : 24 avril 12
Musique originale & réalisation : Arnaud Forest & Samuel Hirsch
Texte & voix : Silvain Gire

LE JOURNAL DE PERSONNE: "MA PRECARITE"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

Superbe et talentueuse... Al'écriture riche et précise.

Il est important de ne pas passer à côté!

Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

http://www.lejournaldepersonne.com/

Ou sur sa chaine Youtube:

http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U  


J’y arrive pas… j’y arrive plus… je ne sais même pas si j’ai le désir d’y arriver…
à gagner ma vie, à nourrir ma famille, à rentabiliser ce que je suis…
Ma plume n’est pas exportable… et la table de ma loi n’est pas rentable.
Comment dire…. que je suis à bout… Comme tous ceux qui s’efforcent à joindre les deux bouts.
Je subis comme on dit, le sort de toute ironie, le revers de toute fortune… Parce que nul n’a le droit de créer sans rien devoir en retour.
C’est très étrange même le don de soi a un coût : la tête et les yeux.
Tout me pousse à intégrer le système marchand.
J’ai beau dire que je ne suis pas une marchandise, je ne peux éviter ma désintégration… ma solitude… ma lassitude… ma finitude.
Suis-je le cordonnier le plus mal chaussé?
Suis-je l’aide-soignant le plus mal soigné ?
Suis-je l’artiste le plus triste ou le plus attristé ?
Il paraît que nous le sommes tous et toutes… parce que le verbe être… est en crise. On ne gagne pas assez pour rembourser la dette… celle que nul n’a contractée.
Qu’avons-nous à perdre ? T O U T
Puisque l’existence est devenue une question de comptabilité … voire d’incompatibilité… Entre les moyens et les raisons de vivre.
Tout à perdre… rien à y gagner.
Quelques fleurs… quelques flirts entre grands esprits et puis RIEN.
Rien ne suffit à combler le trou de notre sécu mentale et morale.
Je ne vais pas me tirer une balle dans la tête… NON.
Mais je vous demande de le faire… en cessant de m’encourager à faire ce que je fais: Exister

AU SILLON DU SILENCE

SILENCE 1.jpeg

 

AU SILLON DU SILENCE

Entre ce qu'il imagine au départ déposer sur la page
Et le résultat final, s'impose le déclencheur
De toutes une coulée de brûlures échevelées.

Certaines observations reviennent, récurrentes,
En gouttes d'atmosphères lourdes et oppressantes ,
Et provoque cette importante dissension
Qui met tout en valeur dans l'entière acceptation
De cette violence entretenue par le cauchemar rémanent
D'un regard acéré qui se porte là où ça fait mal,
Où ça n'est pas joli. Là où parfois ça ment.

L'écriture alors est en état d'écoute et de recevoir
Qui glisse comme volupté sur fil de soie,
Sensible seulement au devenir d'une vie
Qui creuse son refuge au sillon du silence.

P.  MILIQUE

29/04/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "SARCOSI FAN TUTTE"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

Superbe et talentueuse... Al'écriture riche et précise.

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J’ai toujours haï les extrêmes, même si leur dogmatisme me profite et contrairement à ce qu’on croit çà et là, je méprise la droite. C’est ma part de méprisance à moi.
Quant à la gauche, je l’ai toujours trouvée ridicule… risible… pitoyable… parce qu’au fond, je suis impitoyable. Même si je perds cette élection, il n’y aura pas un seul pour me plaindre… et c’est de bonne guerre… parce que je suis un homme fier…
Non, je ne prends pas les autres pour des cons, je laisse entendre qu’ils le sont… tant qu’ils croiront en quelque chose…. ils n’aboutiront jamais à rien… ce n’est pas du cynisme mais du réalisme… du bon sens : il n’y a pas de différence entre être et avoir… il faut en avoir, pour être, paraître et devenir quelqu’un.
Mon adversaire est con de croire qu’il ne l’est pas. Et con de faire croire que vous ne l’êtes pas…
Avec moi au moins, les choses sont claires: je vous baise en vous disant les yeux dans les yeux que je vous baise.
Tout ce que vous courrez comme risque c’est de prendre votre pied. Parce que pour moi, c’est déjà fait.

ILS ONT PENSE POUR NOUS 14

PENSEUR.jpeg

 

"Il y a toujours

Dans l'engagement

Une part de révolte individuelle

Liée à une douleur,

A une frustration" 


(Florence MONTREYNAUD 

Féministe -- Chienne de garde)

28/04/2012

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE: "VERIFIONS L'INFAILLIBILITE DU PAPE"

 

VERIFIONS L'INFAILLIBILITE DU PAPE

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède - 29/11/1982 - 01min18s

 

Pierre DESPROGES pose une question-piège au pape.


Production

Agence, Paris : France 3

Générique

Fournier, Jean Louis
Desproges, Pierre

LE JOURNAL DE PERSONNE: "ZARATHOUSTRA"

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Elle: tu t’appelles comment ?
Lui : Je ne sais pas vraiment
Elle: tu as quel âge mon enfant ?
Lui: tu as l’impression que je suis petit… que je ne suis pas grand
Elle: d’où est-ce que tu sors, je ne t’ai pas vu venir
Lui: je ne sais pas d’où je viens…
Elle: tu sais au moins où tu vas ?
Lui : je ne me déplace pas dans l’espace mais seulement dans le temps.
Elle: et pourtant tu es bien là en face de moi
Lui : c’est encore l’œuvre de ton imagination
Elle : t’as raison… y a pas d’espace entre le réel et l’imaginaire.
Lui: il y a le temps qui passe
Elle : et quelqu’un qui vous chasse… va-t-en…
Lui : on m’appelle Wagner
Elle : et pourquoi est-ce qu’on t’appelle Wagner?
Lui : parce que je ne cesse de dire que tout se passe ici-bas… qu’il n’y a pas d’au-delà.
Elle : le ciel est vide… c’est ce que je me dis aussi…
Lui : au contraire, le ciel est bien rempli… c’est pour ça qu’il faut faire le vide.
Elle: oui, ça me rappelle quelque chose, le crépuscule des dieux. C’est ça ?
Lui : les idoles, les idéaux, les idées… au bûcher!
Elle : et il me restera quoi pour vivre ?
Lui : un ego insatiable
Elle: et j’en ferai quoi?
Lui : un présent au premier venu
Elle : je suis d’accord… pour t’offrir mon ego comme cadeau de bienvenu
Lui : je ne peux l’accepter … sauf si tu acceptes de reprendre le mien.
Elle : ce n’est pas drôle comme échange… mais j’accepte… les yeux fermés.
Lui: tu ne crois pas si bien dire, parce que tu n’as encore rien vu !
Elle : vu quoi?
Lui : que tu viens d’échanger un moi réel contre un moi imaginaire
Elle : parce que je ne t’ai pas encore dit que j’avais envie d’en finir
Lui: pourquoi?
Elle : parce que je n’aime plus la France
Lui : parce que tu préfères les songes ?
Elle: oui, les songes aux mensonges.
Lui : dès que tu fermeras les yeux, tu ne seras plus de ce monde.
Elle : je peux revoir mon fils une dernière fois?
Lui: non, puisque tu viens de renoncer à tous tes droits.
Elle: s’il te plaît (en pleurant)
Lui: qu’est-ce qui t’arrive, tu craques ?
Elle: non… je me fous de ma gueule, une bonne fois pour toutes. C’est fini!

MUSES EN ATTENTE

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MUSES  EN  ATTENTE


C'est au vif d'une équivoque volontaire et constante
Que se déclenche le rythme pulsionnel de l'écriture.

On parle d'urgence, d'absolue nécessité offerte
Au granit d'un long processus d’obsessions
Lâchant enfin les brides à ce qui ne demandait
Qu'à s'extraire du magma, au réel du spontané!

Les muses en attente lui offrent la parole
Et trouvent les mots justes aux images incertaines
D'un souffle ténu, d'un presque murmure,
Sensibilité poétique au plus immédiat de l'émerveillé.

Dommage qu'au fil de l'étrange amer,
Initiée aux tortures du cheminement intérieur,
L'écriture pour la vie se confronte à l'impasse,
Entravée par le destin, parmi les ombres
Portées sous les lourdes ailes sombres d'un rapace,
Attirée qu'elle est par le non-temps palpable
Justifié jusqu'à longtemps par l'incompréhensible présent.

P.  MILIQUE

27/04/2012

Maria BODIN FAIT PÊTER LES TAUPES!

Maria BODIN FAIT PÊTER LES TAUPES!

 

Il y a de l'orage chez les Bodin's quand le facteur passe. Les taupes ont intérêt à se mettre à l'abri.

 

Découvrez l'univers déjanté des Bodin's sur http://wizdeo.com/s/les_bodins .

LE JOURNAL DE PERSONNE: "BLEU BLANC ROUGE DESIR"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

Superbe et talentueuse... Al'écriture riche et précise.

Il est important de ne pas passer à côté!

Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

http://www.lejournaldepersonne.com/

Ou sur sa chaine Youtube:

http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U 


La mère : je me suis rendue dans un pays où l’on n’aime pas les étrangers

L’enfant : on ne nous a jamais donné à nous ce droit, le droit d’exister entre nous

La mère : je me suis rendue dans un pays où l’on n’aime pas, ne fut-ce que l’idée de démocratie

L’enfant : on ne nous a jamais donné à nous ce droit, celui de fustiger toutes les tyrannies

La mère : je me suis rendue dans un pays où l’on n’aime pas voir les autres exposer d’autres façons de voir

L’enfant : on ne nous a jamais donné à nous ce droit d’imposer notre façon de recevoir.

La mère : je me suis rendue dans un pays où toutes les femmes étaient voilées

L’enfant : on ne nous a jamais donné à nous ce droit, le droit de tout dévoiler.

La mère : puis… je me suis rendue à l’évidence… qu’il n’y a pas d’autres pays que la France pour aimer la liberté en toutes circonstances

L’enfant: je le sais, la France n’est pas un pays mais un lieu de vie où ce qui est mystifié ailleurs est démystifié ici.
La mère : parce que seuls les enfants libres n’ont aucune crainte pour le pays de leur liberté. Ce ne sont pas les français qui ont choisi la France mais la France qui a choisi parmi tous les enfants, ceux qui ont opté pour sa libre liberté.

L’enfant : dorénavant, je dirais Français pour dire libre pensée…

LE VICE ET L’ECRITURE

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LE VICE ET L’ECRITURE


Manifestement, écrire est un vice
Et les mots un matériau mystérieux
Et difficile à travailler.

Oser s’y confronter est tout à fait déraisonnable,
Mais je m’y applique cependant
Avec une gaieté sereine
Et un peu désinvolte.

Rayons d’un soleil incandescent
Qui illumine une vie
Bien trop basse de plafond.

Gésine apaisante comme un chant subtil
Dont chaque murmure serait un souffle de vie.

A voir le monde si laid,
Seul le merveilleux à droit d’existence.
Il est alors impératif de se comporter
En éveilleur de rêves,
De se nourrir des bonnes vibrations des autres
Et de semer des graines de poésie
Pour atteindre à l’oasis tant espérée.

Nous savons bien que le bonheur souvent
Ne tient qu’à de frêles branches d’illusions.
Pour autant, la réalité ne sera toujours
Que ce qu’on aura su faire d’elle!

Et même si le fleuve de la vie
N’est que tumultes redoutables,
Il ne faudra surtout pas oublier d’être
Par simple inquiétude du peut-être.
Surtout pas!


P.  MILIQUE

26/04/2012

JULIETTE - "The Single"

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JULIETTE -

"The Single"

Juliette NOURREDDINE
Notre JULIETTE
Et son incroyable faculté d'auto-dérision à messages! Magnifique!

  • Grand prix de la chanson française à Sarrebruck
1990
prix du jury et du public : 1991
révélation féminine de l'année : 1997
artiste interprète féminine : 2006