01/06/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 31/05/2013
CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER
31/05/2013
14:45 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, philippe meyer, patrick milique, magouille, argumenter, communiste, traumatiser, section de cuivres, vérité, danger, inquiéter, retourner sa veste, royaliste, fachiste, tournoyer, gentillesse, se liguer, chanter, presser le citron, jeter, négro, sénégal, mauritanie, cameroun, kenya, disposer, s'épanouir, se saigner aux quatre veines, jeter la peau, arabe, magreb, colon, élite, rigoler, hasarder, sergent, empereur, produire, coton, arachide, sucre, cacao, se jeter à l'eau, françois béranger, se démerder, afrique, esclavagiste, passoire, tony truant, loïc lantoine hommage
18/04/2013
A L'INFINITIF
A L'INFINITIF
Rester cette fois encore à l'écoute de la nuit qui tombe
Flâner indécis, en marche pour l'insaisissable
Tenter de se soustraire à la brutalité du monde.
Se délecter avec grâce d'un espoir insensé
Irradier d'éclat maximum les noires interrogations
Arpenter des territoires aussi charnels qu'invisibles.
Se dresser avec fierté contre l'adversité dominante
Modifier le cours vertigineux de la passion
Déchiffrer les ténèbres jusqu'à la démesure.
Explorer les ombres glissantes d'invisibles intérieurs
Fragmenter les rêves trop souvent réducteurs
Regretter l'ingratitude génératrice d'espoir déchu.
Perturber avec sérénité la trop parfaite harmonie
Saigner sans bruit à l'intérieur pour ne pas être vu
Se reconnaître dans l'instantané malgré l'obscurité.
S'abolir dans la conscience d'une chape d'amertume
Avoir le sentiment poignant d'une présence illusoire
Dériver prostré sur un lac d'étranges sensations.
Obéir avec complicité aux vifs tourbillons intérieurs
Partager le mal-être puissant des forces obscures
Neutraliser les contraires d'actions disparates.
Détester la beauté surtout quand elle est tapageuse
Estomper les lieux prétentieux aux apparences fuyantes
Traverser la démesure ravageuse du sublime en cours.
Aimer les tourments et les fiévreuses envolées émotionnelles
Disperser les lignes de rupture au-delà des zones lointaines
Mettre en évidence la présence potentielle des possibles.
Se désespérer au quotidien d'une solitude exacerbée
Être dans l'espace-temps de ses propres déchirements
Avoir l'illumination de fulgurances surréalistes.
Se faire voler l'intense de la vie par coupable inattention
Proférer avec détachement de misérables mensonges
Respirer avec une précaution enrichie de pudeurs.
Faire une troublante rencontre au seuil d'un bel horizon
Chercher d'instinct la douceur dans un tendre souvenir
Se sentir apaisé par l'impétueux flux des eaux troubles.
Avoir des exigences démesurées à la jonction de l'âme
Faire passer la vie dans des mots liés au fil du désir
Écrire pêle-mêle des mots pour ne pas perdre pied.
Se préserver des effets pervers d'une mémoire oublieuse
Maintenir l'ombre de l'absent dans l'ombre de l'absence
Observer enfin. que les morts aimés ne meurent jamais.
Comment peut-on échapper à la pesanteur du dire ?
A la rugosité dérangeante de propos sans-gêne ?
Avec beaucoup d'inconscience, j'ai ouvert l'armoire des mots
Pour en disposer avec humilité dans cet approximatif jeté !
Je les entends sur la page qui s'abiment déjà,
Qui crissent sous la danse de semelles agressives
Qui croisent au plus près d'une ombre défaillante :
Celle, obsédante, du miracle précaire de l'écriture.
P. MILIQUE
09:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, infinitif, exignece, démesuré, jonction, âme, affairer, passerelle, vivacité, mot-à-mot, lier, au fil du rasoir, désir, écrire, pêle-mêle, perde pied, se préserver, effet pervers, mémoire, oublieuse, maintenir, ombrager, absentéïsme, observer, mort, aimer, mourir, échapper, pesanteur, dire, rugosité, dérangeant, proposer, sans-gêne, inconscience, ouvrir, armoire, disposer, humilité, approximation, jeter, entendre, pagination, abîmer, crisser, danse, semelles, agressivité, croiser, défaillir
21/03/2013
LE GRAND ECHIQUIER JACQUES CHANCEL : MARIE MAURON
LE GRAND ECHIQUIER JACQUES CHANCEL
MARIE MAURON
17 févr. 1976
Marie MAURON, écrivain : la déshumanisation de la vie, ses origines modestes, pour elle le malheur le plus terrible est l'appauvrissement de l'homme, ses débuts d'institutrice, ses parents, la langue occitane, ses débuts en littérature, son attachement à la provence.
(Entretien avce Jacques CHANCEL)
15:43 Publié dans LES ARCHIVES DE LYNA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, radioscopie, jacques chancel, marie mauron, incendie, predition, déprimer, jouisseur, amasser, disposer, temps gagné, lessiver, folklore, rivière, brebis morte, agneau, améliorer, instruire, billevesées, progresser, artificiel, satisfaction immédiate, sleté, alpilles, romancières, pauvreté, territoire, vieillesse, rejetons, vivoter, démolir, nuisible, légalité, charrue avant les boeufs, se battre, autoroutes, villa moderne, passer sur la route, porter réclamation, berger, censurer, audience, franchise, provence, provençal, aberration, nettoyer, tortiller, drame, le mal est profond
08/05/2012
TRISTESSE
TRISTESSE
Un nuage est passé et tout a obscurci.
Désormais il pleut, il fait froid, le vent souffle, le ciel est gris.
Et l’on s’éprouve vulnérable de mélancolie et de vague à l’âme.
Nous vivons au centre même d’un temps morose
Qui annihile jusqu’à l’envie de bouger.
Il est devenu impossible de mêler l’éclat de nos rires
Aux chaudes larmes de nos délires.
Le spleen s’est abattu au vif des états d’âme
Obligeant à rester là, terré au creux de son lit,
A façonner l’amertume en perles de dégoût,
A errer dans un champs de ruines amères
Disposées en mode survie
Dans laquelle la rage éprouvée envahit tout.
Parfois la tristesse est une enfant
Qui, en descendant sur l’esprit, se pose comme la nuit.
Ou alors, redondante voyageuse solitaire,
Elle s’affirme telle l’ultime fleur
D’un vieil arbre décharné et agonisant.
Un long chemin de pluie sous un immense ciel gris
Sur lequel la tristesse flâne, nonchalante.
On a beau aimer entendre la nuit tomber,
Le froid et l’humidité ralentissent tout de même nos envies.
Et l’on tangue, désarticulé, au roulis du chagrin
Qui est en nous telle une barque qui flotte
Toute en ondulations chevauchant les remous.
Ce faisant, le moral lui aussi est à la pluie et à la brume
Et la tristesse semble prendre un malin plaisir
A toujours se déposer sur les points déjà sensibles
Et, lorsque l’on est accablé, on ne voit plus bien sûr
Que la face lasse et sombre de chaque chose.
Après la pluie vient le beau temps assure-t-on!
Cela tombe bien, demain est un autre jour.
Joie prévisible de l’alternance.
D’ailleurs, tout n’était sûrement que de la fatigue…
Une petite lueur existe toujours lorsque la déprime se déploie
Et profite de l’occurrence pour faire de cette tristesse
Un pont insoupçonné autorisant à l’autre rive
Et à certaines réalités de prime abord opposées,
De tout de même cohabiter sur les vagues d’opiniâtreté.
Faisant fi des préoccupations de chacun,
Il convient alors de s’autoriser à lâcher les armes.
Finie l’oppressante contrainte des nostalgies!
Le temps est venu de prendre le taureau par les cornes
Et de s’appliquer, chaque jour, à relever la tête
En appréciant les instants de joie nouvelle
Qui maintenant émergent et renvoient au sourire intérieur.
Mais après la pluie … le soleil, l’espoir, la vie enfin !
Intégrant les souvenirs d’un passé en voie de disparition,
La nuit s’éclipse peu à peu au profit du soleil.
Les larmes s’écoulent, douces et brûlantes,
Emportant au plus loin le chagrin, jusqu’à ce qu’il se dissipe.
Comme les oiseaux migrateurs enfin de retour,
Le jour se lève et les premières lueurs de l’astre apparaissent
Dans le lit d’ombre où sommeillait la lumière.
Un nouvel état plus serein émerge, rayonnant,
Apportant soulagement et douceur dans un écrin d’harmonie.
La tristesse… c’est la vie pense-t-on !
Cependant, il est utile de savoir qu’elle n’aime pas trop être dérangée.
A cause de cela, encourageons sans retenue chacune des volontés
Incitant à l’envi l’inconscient de songes illuminés.
Chauds les cœurs camarades!
Est venu le temps de s’ouvrir en grand au bonheur de vivre
Et de prendre le temps d’écouter chaque pulsation
Excédant l’absolu soleil des lendemains
Et de ramasser, indigné par leur chute,
Les feuilles mortes pour en étudier l’unique beauté.
P. MILIQUE
05:43 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, tristesse, nuage, obscurité, pleuvoir, geler, le vent souffle, le ciel est gris, s'éprouver, vulnérable, mélancolie, vague à l'âme, vivre, centre, temps morose, annihiler, envie de bouger, impossibilité, éclat de rire, chaud, larme, délire, spleen, s'abattre, vif, état d'âme, obligation, terrer, au creux, façonner, amertume, perle, dégoût, errance, champs de ruines, disposer, en mode survie, la rage prouvée, envahir, esprit, redondance, voyageur solitaire, s'affirmer, ultimatum, fleuriste, décharné, agonisant