28/12/2012
LES CHANSONS DE BAINS DE MINUIT : LE BARON "THE JEAN GENIE"
LE BARON
"THE JEAN GENIE"
Bains de minuit
02/10/1987 - 04min45s
Le Baron interprète "The jean genie" de David Bowie (en partie sur générique de fin).
Production
Générique
23:22 Publié dans LES ARCHIVES DE LYNA, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, thierry ardisson, chansonnette, bains de minuit, le baron, the jean génie, interpétation, david bowie, en partie, générique de fin, franck lords, chanson originale, catherine barma, se réveiller reconnaissance, la joconde, ignifuger, histoire, regard, dessiner, déguiser, filmographie, la femme du boulanger
12/12/2012
PEUR MONSTRE: Autoportrait en Lycanthrope « Je n'ai jamais embrassé de fille »
PEUR MONSTRE
Autoportrait en Lycanthrope
« Je n'ai jamais embrassé de fille »
(9’57’’)
A 23 ans, il n'a jamais embrassé une fille. Solitaire et complexé, il écrit des histoires de monstres, de viols et de morsures. Portrait dérangeant d'un jeune homme rangé.
Enregistrements : septembre 12
MIse en ondes & mix : Arnaud Forest
Réalisation : Cerise Maréchaud
01:16 Publié dans GOUTTES d'ÂME, LES ARCHIVES DE LYNA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, arte radio, peur, frayeur, monstre, monstrueux, autoportrait, lycanthrope, embrasser, baiser, fillette, cerise maréchaud, solitaire, complexe, écrire, histoire, viol, morsure, portrait, dérangeant, jeune homme rangé, enregistrement, mise en ondes, arnaud forest, réalisation
06/08/2012
LE TEMPS DE L’ECRIT DURE
LE TEMPS DE L’ECRIT DURE
Il faut savoir prendre son temps!
Le crayon est un formidable outil pour gratter l’instant, un outil au charme à la fois désuet et ensorcelant. Il découpe des strates dans l’épaisseur du temps et y dépose à chaque fois une lumière différente.
C’est une onde émotionnelle intense lorsque sur la page vagabonde la plume.
Quand les mots coulent ainsi de la plume avec aisance, il suffit de se laisser porter par le murmure souterrain d’une conscience indispensable à corriger l’ingratitude oublieuse de la mémoire, pour accoster à ces moments-là d’extrême densité.
Et dans une symphonie de mots simples ou complexes, en tout cas envoûtants, dire l’immensité des toujours et des jamais pareils. Dire des histoires sombres et lumineuses et d’autres magnifiques et douloureuses.
Tout n’est pas si simple cependant.
Parfois l’écriture est hâtive, trop, ce qui la rend maladroite et approximative. Elle peut, à utiliser les mots sans discernement, à exagérer les calembours calamiteux et les métaphores acrobatiques, à célébrer sans cesse d’insupportables trouvailles narcissiques, délivrer des textes aussi navrants qu’inconsistants. Et avoir, enfin, le plus grand mal à dissimuler la médiocrité de l’ensemble.
Parce que l’écriture est humaine, elle est alternance de mélancolie et de gaieté. Elle prend parfois la forme désabusée d’une jubilation triste où tout est sombre et frissonnant. La voilà toute en nuances crépusculaires, plus ondulée qu’acide pourtant, pour préciser les jours rongés de solitude où brûle l’urgence de vivre. Dans ces moments-là, il ne reste que les mots pour se défendre. Des mots cernés d’ombre ou vrillés d’angoisse. Des mots froissés. Des mots chauds ou glacés. Noir boue, noir nuit. Des mots qui collent à la peau. Inexorablement.
Par bonheur, à force de les travailler minutieusement ces mots, ils nous aident à suivre notre étoile jusque dans les chemins de traverse célestes pour revenir sur nos pas dans les ombres du temps , et à velouter de miel la virulence de certains propos.
Il suffit d’un rien , d’un léger décalage de mots, pour que tout bascule dans l’absurde. Un absurde racoleur. Il sait se faire si enjôleur qu’il semble parfois plus cohérent qu’une logique incertaine.
Il n’est pas facile, c’est vrai, d’atteindre à la simplicité. Mais la recette existe. Elle recommande de n’user des mots qu’avec clarté, netteté. Porter un regard d’une grande perspicacité, jouer de l’ombre et de la lumière, utiliser une prose subtile et pénétrante d’une fraîcheur souveraine. Produire une écriture souple, infiniment sensible, avec des mots enfants du silence et de la pudeur. Et, au gré des hasards qui n’en sont pas vraiment, donner de la cohérence au désordre en consentant à l’inattendu.
Le crayon est un formidable outil pour gratter l’instant.
Et cet instant-là aura toujours un calme d’infini pour l’envelopper encore et le faire vivre à tout jamais au cœur d’une histoire inachevée.
P. MILIQUE
10:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, savoir prendre son temps, crayon, formidable outil, gratter, instant, outil, charme désuet, ensorceler, découper, straites dans l'épaisseur du temps, déposition, lumière, différence, ondée, émotionnel, intensité, page, plume vagabonde, les mots coulent de la plume, avec aisance, se laisser porter, murmure souterrain, conscience, indispensable, corriger, ingratitude, oublieux, mémoire, accoster, extrême densité, symphonie, simple, complexe, envoûtant, immensité, histoire, sombre, lumineux
03/06/2012
D'OR ET D'EBENE
D'OR ET D'EBENE
C'est pour tenter d'échapper à un passé qui le poursuit
En donnant l'oppressante sensation de vivre dans l'ombre
De ce monde fou où tout se dresse, obstacle, refus,
De cet univers décadent où l'humanité n'est que souvenir,
Qu'il s'attache à effacer la poussière, doseuse de lumière noire
Le repli temporel est en cache au chevet de l'impossible.
Il souhaite, la conscience au repos
Amorcer le beau d'une autre histoire,
Être toujours, à l'intérieur de ce voyage de vertige,
Cet enfant aux yeux de merveille encore ouverts
Sur l'incroyable régénérescence d'un temps
Qui réinvente d'inexistantes lumières.
Jaillissements provoqués d'autres clartés envoûtantes
Aux bandes minérales alternées d'or et d'ébène.
P. MILIQUE
10:20 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, d'or et d'ébène, tenter d'échapper, un passé qui le poursuit, oppressante sensation, vivre dans l'ombre, monde fou, se dresser, obstacle, refus, univers décadent, l'humanité, souvenir, s'attacher, effacer la poussière, dose de lumière noire, repli, temporel, se cacher, au chevet, impossible, souhaiter, la conscience au repos, amorcer le beau, histoire, à l'intérieur, voyage, vertige, enfant, yeux de merveille, ouvertture, incroyable, régénérescence, le temps, réinventer inexistance, jaillissement provoqué
03/03/2012
LA GEOMETRIE DU TEMPS
LA GEOMETRIE DU TEMPS
C'est dans un monde riche et baroque,
Souvent invisible pourtant au commun,
Qu'il voyage le cœur ouvert et enchanté
Dans cette géométrie du temps qui fait miroir,
Réchauffé par l'ambiance fortement imprégnée
D'envolées majestueuse, fantasques et lunatiques.
La vérité affichée par ces territoires étonnés
Se dilue à l'histoire rémanente de l'immensité
Qui surgit en un découvert qu'il convient de décrypter.
Dans ces strates d'épaisseur insoupçonnée
Le point de vue se diffracte et enrichit l’œil
S'enrichit aussi de vifs instants de fièvre
Au plus près d'un univers où le rêve est roi,
Océan de destins tous extraordinaires
Projetés au cœur brûlant d'un présent intérieur.
P. MILIQUE
06:43 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, géométrie, monde riche, baroque, invisible, communauté, miroir, réchauffer l'ambiance, fortement imprégné, envolées majestueuses, fantasque, lunatique, vérité affichée, territoire, étonnement, se diluer, histoire, rémanence, immensité, surgir, à découvert, convenance, décrypter, strates, épaisseur, insoupçonnable, point de vue, diffraction, se diffracter, enrichir, l'oeil, vifs intants, fièvre, univers, au plus près, le rêve est roi, océan, destin, extraordinaire, projeter, coeur brûlant, présent intérieur
06/05/2011
CIORAN 3
"Impossible de croire aux substituts de la vie
-- Dieu, esprit, culture, morale --
Et d'accorder le moindre crédit à l'Histoire."
10:28 Publié dans CIORANESQUERIES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vie, dieu, esprit, culture, morale, histoire, substituts