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05/07/2016

RÉBELLION SANS SUITE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

RÉBELLION SANS SUITE

3

 

Il n'est cependant pas homme à se bercer d'illusions.
Il a suffisamment de vécu pour ne pas se méprendre longtemps.
Il sait instamment que pour progresser vers sa réalisation, il ne pourra composer qu'au gré de très nébuleuses et inacceptables promesses.
Aussi, de temps à autre, s'autorise-t-il une pause douce et feutrée.

Ce sont comme des nymphes au regard qui ensorcelle.
Perpétuelle source d'étonnement proposant des parcours vertigineux dans des lieux inventés.
Les rêves ont décidément la peau dure..

Mais insoumis il est, insoumis il restera.
Obstiné et indocile.
Il pressent toutefois qu'il n'en aura jamais fini.
Qu'il lui manquera toujours la page suivante, inaccessible et revêche sans doute!

(FIN)

 

P. MILIQUE

28/03/2016

JIMI 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

JIMI

2

Bien sûr je me fous de Bouddha,
A moi on ne la fait pas comme ça,

Le train pour leur pseudo nirvana,
Sûr que je ne l'emprunterai pas.

Je n'ai pas connu l'infâme Hitler,
Cet emmanché de l'éradication.
Moi aussi j'aurais voulu l'annuler,
J'aurais joint ces héros qui ont tenté.

Je n'ai pas pu voir bob dit l'âne,
Il nous a fait le coup de la panne!
Mais je connais toute ses chansons,
Ma sauvegarde s'appelle désolation.

Mon rêve était de rencontrer Hendrix,
Ce poète saturé de stridences électriques,
Lui qui triturait le manche de sa guitare,
L'ensorcelant un peu plus chaque soir.

(FIN)

 

P. MILIQUE

05/02/2014

MANU GALURE: "DANSE DU VIEUX"

 

ET JE DANSE, ET JE DANSE....

 

MANU GALURE

"DANSE DU VIEUX"
EXTRAIT DU SPECTACLE

"VACARME"
ENREGISTRE A L'ESPACE PAUL ELUARD

 

CUGNAUX (31)

LE 30 MARS 2012



Manu Galure : chant - piano 

Ugo Guari : Batterie électro-acoustique

Pierre Bauzerand : claviers
Son live : Adrien Del Rio
Lumières : Brice Bouviala

Réalisation - Captation vidéo : Ikonik Production
Montage : Eric Cavanhac
Captation audio : Alfonso Bravo
Production : Eclats Spectacle


www.eclatsspectacle.com

04/02/2014

BERTRAND BELIN "C'EST FINI" FESTIVAL DÉTOURS DE CHANT THÉÂTRE SORANO TOULOUSE

(Captation Personnelle)

 

 

BERTRAND BELIN 

 

 

"C'EST FINI"   

 


FESTIVAL  DÉTOURS DE CHANT
THÉÂTRE  SORANO

 

 

TOULOUSE

 

 

LE 28 JANVIER 2014

BERTRAND BELIN: GUITARE, CHANT
TATIANA MLADENOVITCH: BATTERIE ET CHANT
THIBAULT FRISONI: GUITARE
OLIVIER DAVIAUD: CLAVIER
JEAN-YVES LAZACH: BASSE

 

 

Quelle somptueuse soirée!....

 

 

Abrité d'un paravent de pudeur, il esquisse un entrelacs de possibles dont l'atmosphère, nimbée d'évidence, définit le rythme.

 

Et voilà que ses mots habillent l'âme de brumes ensorceleuses, tandis que la subtile musicalité distillée nous exonère des décibels infernaux.

 

 

Bertrand BELIN est un poète. Et ce poète-là traque l'indéchiffrable avec la patience habitée d'un orpailleur d'existence.

 

 

Grand Merci à Lui!

 

 

Grand Merci aux deux Philippe!

 

 

Et Grand Merci à vous, Gens du "Festival Détours de Chant"!

 

03/02/2014

BERTRAND BELIN "C'EST FINI" FESTIVAL DÉTOURS DE CHANT THÉÂTRE SORANO TOULOUSE

(Captation Personnelle)

 

BERTRAND BELIN
FESTIVAL  DÉTOURS DE CHANT
THÉÂTRE  SORANO

TOULOUSE

LE 28 JANVIER 2014



BERTRAND BELIN: GUITARE, CHANT
TATIANA MLADENOVITCH: BATTERIE ET CHANT
THIBAULT FRISONI: GUITARE
OLIVIER DAVIAUD: CLAVIER
JEAN-YVES LAZACH: BASSE

Quelle somptueuse soirée!...

Abrité d'un paravent de pudeur, il esquisse un entrelacs de possibles dont l'atmosphère, nimbée d'évidence, définit le rythme.

Et voilà que ses mots habillent l'âme de brumes ensorceleuses, tandis que la subtile musicalité distillée nous exonère des décibels infernaux.

Bertrand BELIN est un poète. Et ce poète-là traque l'indéchiffrable avec la patience habitée d'un orpailleur d'existence.

Grand Merci à Lui!

Grand Merci aux deux Philippe!

Et Grand Merci à vous, Gens du "Festival Détours de Chant"!

31/01/2014

BERTRAND BELIN "UN DELUGE" FESTIVAL DÉTOURS DE CHANT THÉÂTRE SORANO TOULOUSE LE 28 JANVIER 2014

(Captation Personnelle)

 

 

BERTRAND BELIN 

 

"UN DELUGE"   


FESTIVAL  DÉTOURS DE CHANT
THÉÂTRE  SORANO

 

TOULOUSE

 

LE 28 JANVIER 2014

 



BERTRAND BELIN: GUITARE, CHANT
TATIANA MLADENOVITCH: BATTERIE ET CHANT
THIBAULT FRISONI: GUITARE
OLIVIER DAVIAUD: CLAVIER
JEAN-YVES LAZACH: BASSE

 

 

 

Quelle somptueuse soirée!....

 

Abrité d'un paravent de pudeur, il esquisse un entrelacs de possibles dont l'atmosphère, nimbée d'évidence, définit le rythme.

 

Et voilà que ses mots habillent l'âme de brumes ensorceleuses, tandis que la subtile musicalité distillée nous exonère des décibels infernaux.

 

 

Bertrand BELIN est un poète. Et ce poète-là traque l'indéchiffrable avec la patience habitée d'un orpailleur d'existence.

 

 

Grand Merci à Lui!

 

Grand Merci aux deux Philippe!

 

Et Grand Merci à vous, Gens du "Festival Détours de Chant"!

 

30/01/2014

BERTRAND BELIN "POUR UN OUI POUR UN NON" FESTIVAL DÉTOURS DE CHANT THÉÂTRE SORANO TOULOUSE


(Captation Personnelle)

 

BERTRAND BELIN 

"POUR UN OUI POUR UN NON" 
FESTIVAL  DÉTOURS DE CHANT
THÉÂTRE  SORANO

TOULOUSE

LE 28 JANVIER 2014



BERTRAND BELIN: GUITARE, CHANT
TATIANA MLADENOVITCH: BATTERIE ET CHANT
THIBAULT FRISONI: GUITARE
OLIVIER DAVIAUD: CLAVIER
JEAN-YVES LAZACH: BASSE

 

 

Quelle somptueuse soirée!....

 

 

 

Abrité d'un paravent de pudeur, il esquisse un entrelacs de possibles dont l'atmosphère, nimbée d'évidence, définit le rythme.

 

Et voilà que ses mots habillent l'âme de brumes ensorceleuses, tandis que la subtile musicalité distillée nous exonère des décibels infernaux.

 

Bertrand BELIN est un poète. Et ce poète-là traque l'indéchiffrable avec la patience habitée d'un orpailleur d'existence.

 

Grand Merci à Lui!

 

grand Merci aux deux Philippe!

 

Et Grand Merci à vous, Gens du "Festival Détours de Chant"!

 

31/03/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 20.03.2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

20.03.2013

06/08/2012

LE TEMPS DE L’ECRIT DURE

crayon_pre_mache.png

 

 

LE TEMPS DE L’ECRIT DURE

 

 

Il faut savoir prendre son temps!

 

Le crayon est un formidable outil pour gratter l’instant, un outil au charme à la fois désuet et ensorcelant. Il découpe des strates dans l’épaisseur du temps et y dépose à chaque fois une lumière différente.

C’est une onde émotionnelle intense lorsque sur la page vagabonde la plume.

Quand les mots coulent ainsi de la plume avec aisance, il suffit de se laisser porter par le murmure souterrain d’une conscience indispensable à corriger l’ingratitude oublieuse de la mémoire, pour accoster à ces moments-là d’extrême densité.

Et dans une symphonie de mots simples ou complexes, en tout cas envoûtants, dire l’immensité des toujours et des jamais pareils. Dire des histoires sombres et lumineuses et d’autres magnifiques et douloureuses.

 

Tout n’est pas si simple cependant.

Parfois l’écriture est hâtive, trop, ce qui la rend maladroite et approximative. Elle peut, à utiliser les mots sans discernement, à exagérer les calembours calamiteux et les métaphores acrobatiques, à célébrer sans cesse d’insupportables trouvailles narcissiques, délivrer des textes aussi navrants qu’inconsistants. Et avoir, enfin, le plus grand mal à dissimuler la médiocrité de l’ensemble.

 

Parce que l’écriture est humaine, elle est alternance de mélancolie et de gaieté. Elle prend parfois la forme désabusée d’une jubilation triste où tout est sombre et frissonnant. La voilà toute en nuances crépusculaires, plus ondulée qu’acide pourtant, pour préciser les jours rongés de solitude où brûle l’urgence de vivre. Dans ces moments-là, il ne reste que les mots pour se défendre. Des mots cernés d’ombre ou vrillés d’angoisse. Des mots froissés. Des mots chauds ou glacés. Noir boue, noir nuit. Des mots qui collent à la peau. Inexorablement.

Par bonheur, à force de les travailler minutieusement ces mots, ils nous aident à suivre notre étoile jusque dans les chemins de traverse célestes pour revenir sur nos pas dans les ombres du temps , et à velouter de miel la virulence de certains propos.

 

Il suffit d’un rien , d’un léger décalage de mots, pour que tout bascule dans l’absurde. Un absurde racoleur. Il sait se faire si enjôleur qu’il semble parfois plus cohérent qu’une logique incertaine.

Il n’est pas facile, c’est vrai, d’atteindre à la simplicité. Mais la recette existe. Elle recommande de n’user des mots qu’avec clarté, netteté. Porter un regard d’une grande perspicacité, jouer de l’ombre et de la lumière, utiliser une prose subtile et pénétrante d’une fraîcheur souveraine. Produire une écriture souple, infiniment sensible, avec des mots enfants du silence et de la pudeur. Et, au gré des hasards qui n’en sont pas vraiment, donner de la cohérence au désordre en consentant à l’inattendu.

 

Le crayon est un formidable outil pour gratter l’instant.

Et cet instant-là aura toujours un calme d’infini pour l’envelopper encore et le faire vivre à tout jamais au cœur d’une histoire inachevée.

 

 

P. MILIQUE