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07/07/2013

AL BERTO: "CARTE"

 

AL BERTO

"CARTE"

 

Lu par Laurent Natrella

 

Al Berto est l'un des grands poètes portugais du XXe siècle , l'un des plus populaires aussi. Né en 1948 à Coïmbre, sous le nom d’Alberto Pidwell Tavares, le poète a passé son enfance à Sines (Alentejo), ville qu’il a évoqué dans Mar de Ceva (1968). D’abord étudiant aux Beaux-Arts, Al Berto a quitté le Portugal pour la Belgique. Il n’est revenu à Lisbonne qu’en 1975, ville où il est mort 22 ans plus tard en 1997. Al Berto était poète, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur. Il collabora à diverses revues et publia plusieurs recueils de poésie, influencés par Rimbaud et Genet, mais aussi par par les mouvements libertaires et par la génération beatnik américaine.


« Tandis que, dans une première phase, sa poésie descend aux enfers d´une jeunesse errante et marquée par un univers urbain souterrain, où l´excès s´exprime, par exemple, dans le champ d´expériences marginales, comme celle des drogues ou à travers un fort érotisme homosexuel, à partir des années 1980, apparaît toute la mélancolie nomade et désillusionnée de quelqu´un qui nous donne un témoignage confessionnel, une sorte d´autobiographie émotive d´un homme qui semble progressivement entrer dans un spleen fait d´ennui et de solitude, mais aussi d´un narcissisme blessé qui l´entraîne à s´enfermer dans un cocon, où il s’abrite du monde extérieur en ayant recours à une écriture sereine et contemplative. » (L’Institut Camõens)

« Al Berto, né en 1948, est une figure emblématique de la poésie portugaise contemporaine. Son œuvre s'affirme explicitement comme héritière du romantisme et du symbolisme. Un classique, en somme. » (L’Escampette)


« J’habite Lisbonne, comme si j'habitais à la fin du monde, quelque part où seraient réunis des vestiges de toute l'Europe. À chaque coin de rue, je trouve des morceaux d'autres villes, d'autres corps d'autres voyages. Ici, il est encore possible d'imaginer une histoire et de 1a vivre; ou de rester 1à, immobile, à regarder le fleuve, à feindre que le temps et l'Europe n'existent pas - et probablement Lisbonne non plus. » (l’auteur)

Son œuvre a été traduite en français par celui qui fut son ami, Michel Chandeigne et publié par les éditions L’Escampette.


Parmi ses publications:

 Le Livre des retours  (L'Escampette, 2004)

Trois nouvelles de la mémoire des Indes (L’Escampette, 2001)

Jardin d’incendie ( L’Escampette, 2000)

Lumineux noyé (L’Escampette, 1998)

La secrète Vie des images (L’Escampette, 1996)

La Peur et les Signes (L’Escampette, 1993)

06/07/2013

AL BERTO: "LETTRE D'EMILE"

 

AL BERTO

"LETTRE D'EMILE"

Lu par Laurent Natrella

 

Al Berto est l'un des grands poètes portugais du XXe siècle , l'un des plus populaires aussi. Né en 1948 à Coïmbre, sous le nom d’Alberto Pidwell Tavares, le poète a passé son enfance à Sines (Alentejo), ville qu’il a évoqué dans Mar de Ceva (1968). D’abord étudiant aux Beaux-Arts, Al Berto a quitté le Portugal pour la Belgique. Il n’est revenu à Lisbonne qu’en 1975, ville où il est mort 22 ans plus tard en 1997. Al Berto était poète, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur. Il collabora à diverses revues et publia plusieurs recueils de poésie, influencés par Rimbaud et Genet, mais aussi par par les mouvements libertaires et par la génération beatnik américaine.


« Tandis que, dans une première phase, sa poésie descend aux enfers d´une jeunesse errante et marquée par un univers urbain souterrain, où l´excès s´exprime, par exemple, dans le champ d´expériences marginales, comme celle des drogues ou à travers un fort érotisme homosexuel, à partir des années 1980, apparaît toute la mélancolie nomade et désillusionnée de quelqu´un qui nous donne un témoignage confessionnel, une sorte d´autobiographie émotive d´un homme qui semble progressivement entrer dans un spleen fait d´ennui et de solitude, mais aussi d´un narcissisme blessé qui l´entraîne à s´enfermer dans un cocon, où il s’abrite du monde extérieur en ayant recours à une écriture sereine et contemplative. » (L’Institut Camõens)

« Al Berto, né en 1948, est une figure emblématique de la poésie portugaise contemporaine. Son œuvre s'affirme explicitement comme héritière du romantisme et du symbolisme. Un classique, en somme. » (L’Escampette)


« J’habite Lisbonne, comme si j'habitais à la fin du monde, quelque part où seraient réunis des vestiges de toute l'Europe. À chaque coin de rue, je trouve des morceaux d'autres villes, d'autres corps d'autres voyages. Ici, il est encore possible d'imaginer une histoire et de 1a vivre; ou de rester 1à, immobile, à regarder le fleuve, à feindre que le temps et l'Europe n'existent pas - et probablement Lisbonne non plus. » (l’auteur)

Son œuvre a été traduite en français par celui qui fut son ami, Michel Chandeigne et publié par les éditions L’Escampette.


Parmi ses publications:

 Le Livre des retours  (L'Escampette, 2004)

Trois nouvelles de la mémoire des Indes (L’Escampette, 2001)

Jardin d’incendie ( L’Escampette, 2000)

Lumineux noyé (L’Escampette, 1998)

La secrète Vie des images (L’Escampette, 1996)

La Peur et les Signes (L’Escampette, 1993)

05/07/2013

AL BERTO: "NOTES"

 

AL BERTO

"NOTES"

Lu par Laurent Natrella

 

Al Berto est l'un des grands poètes portugais du XXe siècle , l'un des plus populaires aussi. Né en 1948 à Coïmbre, sous le nom d’Alberto Pidwell Tavares, le poète a passé son enfance à Sines (Alentejo), ville qu’il a évoqué dans Mar de Ceva (1968). D’abord étudiant aux Beaux-Arts, Al Berto a quitté le Portugal pour la Belgique. Il n’est revenu à Lisbonne qu’en 1975, ville où il est mort 22 ans plus tard en 1997. Al Berto était poète, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur. Il collabora à diverses revues et publia plusieurs recueils de poésie, influencés par Rimbaud et Genet, mais aussi par par les mouvements libertaires et par la génération beatnik américaine.


« Tandis que, dans une première phase, sa poésie descend aux enfers d´une jeunesse errante et marquée par un univers urbain souterrain, où l´excès s´exprime, par exemple, dans le champ d´expériences marginales, comme celle des drogues ou à travers un fort érotisme homosexuel, à partir des années 1980, apparaît toute la mélancolie nomade et désillusionnée de quelqu´un qui nous donne un témoignage confessionnel, une sorte d´autobiographie émotive d´un homme qui semble progressivement entrer dans un spleen fait d´ennui et de solitude, mais aussi d´un narcissisme blessé qui l´entraîne à s´enfermer dans un cocon, où il s’abrite du monde extérieur en ayant recours à une écriture sereine et contemplative. » (L’Institut Camõens)

« Al Berto, né en 1948, est une figure emblématique de la poésie portugaise contemporaine. Son œuvre s'affirme explicitement comme héritière du romantisme et du symbolisme. Un classique, en somme. » (L’Escampette)


« J’habite Lisbonne, comme si j'habitais à la fin du monde, quelque part où seraient réunis des vestiges de toute l'Europe. À chaque coin de rue, je trouve des morceaux d'autres villes, d'autres corps d'autres voyages. Ici, il est encore possible d'imaginer une histoire et de 1a vivre; ou de rester 1à, immobile, à regarder le fleuve, à feindre que le temps et l'Europe n'existent pas - et probablement Lisbonne non plus. » (l’auteur)

Son œuvre a été traduite en français par celui qui fut son ami, Michel Chandeigne et publié par les éditions L’Escampette.


Parmi ses publications:

 Le Livre des retours  (L'Escampette, 2004)

Trois nouvelles de la mémoire des Indes (L’Escampette, 2001)

Jardin d’incendie ( L’Escampette, 2000)

Lumineux noyé (L’Escampette, 1998)

La secrète Vie des images (L’Escampette, 1996)

La Peur et les Signes (L’Escampette, 1993)

04/07/2013

AL BERTO: "FANTÔMES"

 

AL BERTO

"FANTÔMES"

Lu par Laurent Natrella

 

Al Berto est l'un des grands poètes portugais du XXe siècle , l'un des plus populaires aussi. Né en 1948 à Coïmbre, sous le nom d’Alberto Pidwell Tavares, le poète a passé son enfance à Sines (Alentejo), ville qu’il a évoqué dans Mar de Ceva (1968). D’abord étudiant aux Beaux-Arts, Al Berto a quitté le Portugal pour la Belgique. Il n’est revenu à Lisbonne qu’en 1975, ville où il est mort 22 ans plus tard en 1997. Al Berto était poète, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur. Il collabora à diverses revues et publia plusieurs recueils de poésie, influencés par Rimbaud et Genet, mais aussi par par les mouvements libertaires et par la génération beatnik américaine.


« Tandis que, dans une première phase, sa poésie descend aux enfers d´une jeunesse errante et marquée par un univers urbain souterrain, où l´excès s´exprime, par exemple, dans le champ d´expériences marginales, comme celle des drogues ou à travers un fort érotisme homosexuel, à partir des années 1980, apparaît toute la mélancolie nomade et désillusionnée de quelqu´un qui nous donne un témoignage confessionnel, une sorte d´autobiographie émotive d´un homme qui semble progressivement entrer dans un spleen fait d´ennui et de solitude, mais aussi d´un narcissisme blessé qui l´entraîne à s´enfermer dans un cocon, où il s’abrite du monde extérieur en ayant recours à une écriture sereine et contemplative. » (L’Institut Camõens)

« Al Berto, né en 1948, est une figure emblématique de la poésie portugaise contemporaine. Son œuvre s'affirme explicitement comme héritière du romantisme et du symbolisme. Un classique, en somme. » (L’Escampette)


« J’habite Lisbonne, comme si j'habitais à la fin du monde, quelque part où seraient réunis des vestiges de toute l'Europe. À chaque coin de rue, je trouve des morceaux d'autres villes, d'autres corps d'autres voyages. Ici, il est encore possible d'imaginer une histoire et de 1a vivre; ou de rester 1à, immobile, à regarder le fleuve, à feindre que le temps et l'Europe n'existent pas - et probablement Lisbonne non plus. » (l’auteur)

Son œuvre a été traduite en français par celui qui fut son ami, Michel Chandeigne et publié par les éditions L’Escampette.


Parmi ses publications:

 Le Livre des retours  (L'Escampette, 2004)

Trois nouvelles de la mémoire des Indes (L’Escampette, 2001)

Jardin d’incendie ( L’Escampette, 2000)

Lumineux noyé (L’Escampette, 1998)

La secrète Vie des images (L’Escampette, 1996)

La Peur et les Signes (L’Escampette, 1993)

03/07/2013

AL BERTO: "ENFER"

 

AL BERTO

"ENFER"

Lu par Laurent Natrella

 

Al Berto est l'un des grands poètes portugais du XXe siècle , l'un des plus populaires aussi. Né en 1948 à Coïmbre, sous le nom d’Alberto Pidwell Tavares, le poète a passé son enfance à Sines (Alentejo), ville qu’il a évoqué dans Mar de Ceva (1968). D’abord étudiant aux Beaux-Arts, Al Berto a quitté le Portugal pour la Belgique. Il n’est revenu à Lisbonne qu’en 1975, ville où il est mort 22 ans plus tard en 1997. Al Berto était poète, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur. Il collabora à diverses revues et publia plusieurs recueils de poésie, influencés par Rimbaud et Genet, mais aussi par par les mouvements libertaires et par la génération beatnik américaine.


« Tandis que, dans une première phase, sa poésie descend aux enfers d´une jeunesse errante et marquée par un univers urbain souterrain, où l´excès s´exprime, par exemple, dans le champ d´expériences marginales, comme celle des drogues ou à travers un fort érotisme homosexuel, à partir des années 1980, apparaît toute la mélancolie nomade et désillusionnée de quelqu´un qui nous donne un témoignage confessionnel, une sorte d´autobiographie émotive d´un homme qui semble progressivement entrer dans un spleen fait d´ennui et de solitude, mais aussi d´un narcissisme blessé qui l´entraîne à s´enfermer dans un cocon, où il s’abrite du monde extérieur en ayant recours à une écriture sereine et contemplative. » (L’Institut Camõens)

« Al Berto, né en 1948, est une figure emblématique de la poésie portugaise contemporaine. Son œuvre s'affirme explicitement comme héritière du romantisme et du symbolisme. Un classique, en somme. » (L’Escampette)


« J’habite Lisbonne, comme si j'habitais à la fin du monde, quelque part où seraient réunis des vestiges de toute l'Europe. À chaque coin de rue, je trouve des morceaux d'autres villes, d'autres corps d'autres voyages. Ici, il est encore possible d'imaginer une histoire et de 1a vivre; ou de rester 1à, immobile, à regarder le fleuve, à feindre que le temps et l'Europe n'existent pas - et probablement Lisbonne non plus. » (l’auteur)

Son œuvre a été traduite en français par celui qui fut son ami, Michel Chandeigne et publié par les éditions L’Escampette.


Parmi ses publications:

 Le Livre des retours  (L'Escampette, 2004)

Trois nouvelles de la mémoire des Indes (L’Escampette, 2001)

Jardin d’incendie ( L’Escampette, 2000)

Lumineux noyé (L’Escampette, 1998)

La secrète Vie des images (L’Escampette, 1996)

La Peur et les Signes (L’Escampette, 1993)

14/04/2013

VICKY RODOLPHE BURGER CHANTE POUR UN DRAKKAR « Une hache viking du neuvième siècle »

 

VICKY
RODOLPHE BURGER CHANTE POUR UN DRAKKAR
« Une hache viking du neuvième siècle »

(5’06’’)


Rodolphe Burger raconte la légende à l'origine de la chanson "Vicky". Radio Burger : en résidence au studio d'ARTE Radio, Rodolphe Burger propose des versions acoustiques dépouillées de son répertoire, qu'il éclaire par une brève introduction.


Enregistrements : 10-12 septembre 12, 16 janvier 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Assistant réalisation : Léo Spiritof
Voix : Léna Burger
Texte, musique & voix : Rodolphe Burger

31/01/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: " Michèle Onfray "

 

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

 

  A l'écriture riche et précise.

 

  Il est important de ne pas passer à côté

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine! 

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


Personne : On n’a pas toujours le plaisir et le loisir d’interroger un philosophe, quelqu’un dont le métier c’est l’interrogation…la mise ou la remise en question.

Michèle Onfray, avec un e, s’il vous plaît, a accepté de répondre à notre désir de l’interroger sur un sujet qui défraye la chronique et qui effraye anciens et théologiens : le mariage pour tous… y compris pour tous ceux qui ne sont pas pour le mariage.

Michèle Onfray… vous passez pour quelqu’un qui ne craint Personne… et vous avez récemment rédigé un article sur le nouvel observateur, magazine qui porte bien son nom, puisque son titre nous suggère d’emblée de ne pas en vouloir à l’observateur parce qu’il est nouveau, jeunot, minot… le candide de Voltaire dans le meilleur des mondes pourris possibles. Je vous dis : Bonjour.

 

Onfray : Vous savez pour moi, c’est toujours le bon jour… et je fais tout mon possible pour que les prêtres de tous bords ne nous le rendent pas “mauvais”.

 

Personne : On l’a compris, vous êtes pour le mariage pour tous, pour les bons comme pour les mauvais… vous êtes comme qui dirait emporté par le vent de la modernité qui souffle comme bon lui semble… rien ne vous effraye ?

 

Onfray : Si. Les paravents… les boucliers… les comportements de défense : ma pensée est offensive. Ma philosophie, une alternative à tous les oiseaux de mauvais augure. Je pense donc je ne suis pas et ne vous demande même pas de me suivre.

 

Personne : vous êtes pas mal suivie, tout de mêmes avec votre raison, vous êtes devenue populaire… et avec certains sujets, je dirais même populiste… avec vos plaisirs faciles… et votre sens aigu de l’ouverture. Je vous cite ou récite :

Sodomites de tous les pays, unissons-nous !

C’est vous qui le dîtes, probablement pour ouvrir les portes de toutes les maisons closes…

Mais peut-être que vous avez un petit faible pour les bordels ?

 

Onfray : Qu’est-ce que vous appelez “bordel” une pensée qui veut se faire la belle ?

 

Personne : Non. Juste une pensée qui nous incite à penser que la mariée serait trop belle si elle n’avait pas de mari… ou si elle se mariait avec elle-même… ce serait encore mieux… pare qu’il n’y a pas d’autre Dieu que nous-mêmes.

 

Onfray : Il va falloir que vous vous débarrassiez de vos points de suture, si vous voulez vraiment soigner vos blessures… je dis : halte à la mauvaise foi…

Finis les craintes et les tremblements… je ne cesse de surprendre la pensée unique en flagrant délit d’illusions… lorsqu’elle aime, espère ou se réfère c’est toujours le même qu’elle même… serpent qui se mort la queue en se référant à Dieu.

 

Personne : j’ai compris… que pour vous, si on était bénis, on n’hésiterait pas à bannir de notre vocabulaire le mot “transcendance”… rien au-dessus… rien au-delà… tout est là… c’est votre tasse de thé!

 

Onfray : Dans la vie, il y a les plus coincés que soi et les moins coincés que soi. Les plus coincés on les loue. Et les moins coincés, on les blâme. C’est un peu la différence entre nous deux. Appelez cela comme vous voulez : un pieu ou un Dieu.

 

Personne : Personne n’accepte d’être jugée par quelqu’un qui a moins souffert qu’elle… et vous donnez vraiment l’impression d’avoir moins souffert que ceux que vous faites aujourd’hui souffrir… les Freud, les Sade, les Sartre…

 

Onfray : Je n’ai pas envie de l’ouvrir, si c’est pour dire exactement ce qu’un autre aurait pu dire.

 

Personne : c’est entendu… vous êtes le nouvel observateur, le philosophe du mariage pour tous, celui qui estime en son âme et conscience qu’un singe a le droit d’épouser un singe et une guenon, le devoir de convoler en justes noces avec une guenon …

Qu’importe la morale… pourvu que l’on sauve le moral. Et ça se situe par delà le bien et le mal.

 

Onfray : Il faut appeler un chat, un chat et un homophobe, un homophobe. Et c’est ce que vous me semblez être : quelqu’un qui craint et déteste les homosexuels, l’homosexualité… arrêtons d’utiliser l’expression : mariage pour tous…. vous êtes contre le mariage des homosexuels et pour des raisons irrecevables : la fin de la civilisation , la production d’enfants névrosés, la mort de deux mille ans d’un judéo-christianisme tellement civilisateur, la porte ouverte à l’inceste, à la polygamie, aux partouses institutionnelles, à la zoophilie… voici votre crainte… voilà votre plainte… et moi je dis que les deux sont sans objets. C’est de l’homophobie… le point de vue de tous les homophobes.

 

Personne  : s’il est vrai que le monde se divise en deux : les enculés d’un côté et les enculeurs de l’autre… je ne suis pas sûre que vous vous retrouveriez du même côté que votre maître à penser : Nietzsche…

Clap clap clap!  L’un de vous deux passera à la trappe. Zarathoustra dans les bras du dernier des hommes…. ça m’étonnerait… c’est peut-être Dionysiaque… mais certainement pas Apollinien.

 

Onfray : je ne cherche pas Nietzsche… c’est lui qui m’a trouvé

 

Personne : où ça ? à la SPA ?

 

Onfray : c’est la vérité qui vous trouble ou c’est moi?

 

Personne : La vérité, non ! je ne la trouve pas toujours intéressante. Vous, en revanche, vous l’êtes toujours. C’est à se demander si vous ne le faites pas exprès…

 

Onfray : oui, je fais exprès de nettoyer notre conscience de toutes les impuretés.

 

Personne : les quelles ?

 

Onfray : L’ancien testament en premier, le nouveau testament en deuxième et le Coran en troisième… trois messages d’homophobie.

- dans la Torah : “l’homme qui couche avec un homme comme on couche avec une femme : c’est une abomination qu’ils ont tous deux commises, ils devront mourir, leur sang retombera sur eux”

- dans l’épître au Corinthien : “Ni fornicateurs, ni idolâtres, ni dépravés, ni sodomites, ni voleurs, ni cupides, pas plus qu’ivrognes, insulteurs ou rapaces, n’hériteront du royaume de Dieu”.

- et dans le Coran : “vous vous approchez des hommes de préférence aux femmes pour assouvir vos passions. Vous êtes un peuple pervers… chassez les de votre cité, ce sont des gens qui affectent la pureté”.

 

Personne : tiens, tiens, on dirait que le Coran est plus subtil sur la question… il y a ce qui rabaisse et ce qui hisse l’âme… on aime bien distinguer entre les messieurs et les dames. C’est cette distinction qui vous chagrine ?

 

Onfray : Il n’y a ni haut… ni bas… mais des objets que l’on ne trouve même pas dans la caverne d’Ali baba…

 

Personne : Des fantaisies religieuses, c’est cela ?

 

Onfray : Des fantasmes et des crises d’asthme pour des gens qui ne manquent pourtant pas d’air

 

Personne : il n’y a pas que la vérité il y a aussi l’intériorité… l’inexprimé, l’inexprimable, le mystère.

 

Onfray : Le mystère devrait se taire dans ce cas et non chercher à s’approprier le sens de la terre… Même un Freud n’y échappe pas. Souvenez-vous du complexe d’Oedipe : où il faut un père à tuer et une mère à baiser. Il manifestera contre le mariage homosexuel sous peine de perdre tous ses repères : s’il y a deux pères, lequel tuer, lequel épargner ?

S’il y a deux mère, laquelle baiser laquelle chasser ? Il aura le tournis comme tous les religieux devant ces nouvelles exigences de liberté, d’égalité et de fraternité… tous malades,  tous sur un divan à rêver d’un confesseur idéal, à qui ils veulent tout vendre sans qu’il puisse leur répondre. Ils l’appellent Dieu ou l’inconscient.

 

Personne : c’est le dépravé qui parle ou c’est le nouvel homme révolté ?

 

Onfray : Désolée, mais je préfère et de loin, la compagnie des pédérastes et des sodomites à tous ces prédicateurs… je l’ai écrit dans mon “traité d’Athéologie”.

 

Personne : c’est ce que je me disais : on dirait que tous les idéaux se sont évanouis en vous… c’est peut être ça être athée !

 

Onfray : Vous avez une autre vérité à nous proposer ?

 

Personne : moi, quand je dis la vérité, j’ai l’impression de tromper quelqu’un en moi.

 

Onfray : moi… je ne trompe personne.

 

Personne : alors disons que vous êtes trompé par tout le monde… vous êtes le cocu universel… le philosophe sodomisé par la vérité. Qui ne dit pas non … et qui a même l’air d’apprécier !

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27/01/2013

COUNTRY JOE MC DONALD PARLE DE JANIS JOPLIN 2

 

COUNTRY JOE MC DONALD PARLE DE

JANIS JOPLIN 

2

Nocturne  30/08/1995 - 02min53s

 

Interview du chanteur rock Country Joe MC DONALD au sujet de Janis JOPLIN (suite). L'intelligence et l'agressivité de Janis JOPLIN, sa féminité, sa bisexualité. Elle était porteuse de trop d'images différentes. La célébrité l'a tuée. Ce qu'elle a apporté : un nouveau modèle pour les femmes.

 

Générique

Mac Donald, Joe
Vacher, Jeanne Martine

27/12/2012

L'AMOUR EN SERIES : « Je viens chercher ma dose »

 

L'AMOUR EN SERIES
The Wire, True Blood, Seinfeld et moi

« Je viens chercher ma dose »

(11’34’’)

 

 


Cet homme regarde des séries télé : Six Feet Under, The Wire, True Blood, Seinfeld, les Simpson... Les séries prennent beaucoup de place dans sa vie. Dans ses nuits. Dans son couple. Un témoignage intime et universel rythmé par nos insomnies.


Enregistrements : octobre 12
Archives : Elise Piolat
Mise en ondes & mix : Arnaud Forest & Samuel Hirsch
Entretien : Nicolas Ruffault

08/11/2012

LES FRANCAIS ET LE LIVRE: "Michel POLAC donne des livres à des passants"

 

 

Michel POLAC donne des livres à des passants

Bibliothèque de poche 

12/10/1966 - 05min55s

 

 

Michel POLAC distribue gratuitement des livres de poche aux passants, puis leur demande le livre qu'ils ont choisi et la raison de leur choix.

 

Production

Office national de radiodiffusion télévision français

Générique

Bellon, Yannick
Polac, Michel
Signoret, Simone
Polac, Michel

 

23/10/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE GAY SAVOIR"

 

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

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  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

Je vais faire ce que j’aurais fait si je n’avais pas autre chose à faire : tirer au sort le sujet du billet … c’est très démocratique comme procédé : de confier au hasard nos petites lâchetés… nos grandes incapacités…

On présuppose sans le prouver, que le hasard fait bien les choses… à tort parce que je ne connais pas pire pour la distribution des sorts que le hasard… les infortunes de la fortune… ce sont les infortunés comme vous et moi qui en parlent le mieux…

Les jeux sont faits… je tire une petit bout de papier… rien ne va plus… je l’ouvre… et je découvre ce que le sort m’a réservé… à l’ordre du jour :
L’homosexualité.

Ce n’est pas ce qu’on appelle : avoir le cul bordé de nouilles. C’est la faute à pas de chance.
Suis-je pour ou contre l’homosexualité?

Si j’étais POUR, je décevrais tous ceux qui sont CONTRE. Et si j’étais CONTRE, je froisserais tous ceux qui sont POUR…

Rien que dans le choix de mes mots, on devine mon embarras. Parce que je ne contenterais pas tout le monde.
Parce qu’il y aura toujours du pour et du contre… un pouvoir et un contre pouvoir, avec ce mouvement pendulaire, qui constitue le fond secret de toute vraie démocratie. Nous sommes POUR l’accord de tous les esprits… même les plus désaccordés… égalité et réconciliation entre les deux plateaux de la balance :

Je suis POUR ceux qui sont POUR et POUR ceux qui sont CONTRE… Magique synthèse… qui n’a rien de sain comme thèse…

Je les vois d’ici, tous ceux qui sont POUR, ils vont s’élever comme un seul homme pour dire que Personne ne me demande de me prononcer là-dessus, que le sujet ne fait l’objet d’aucun débat, que la chose est entendue et sous-entendue depuis la déclaration des droits de l’homme… qui stipule que notre liberté est inaliénable et que par conséquent chacun est libre de faire ce que bon lui semble.

Et comme tous les goûts sont dans la nature, on aura droit à toutes les excentricités… non, ce n’est pas un gros mot : l’excentricité… juste une petite déviation par rapport au centre… je n’ai pas dit déviance, pour ne pas attiser les méfiances.

Vous m’en voyez désolée, de bredouiller, de barbouiller une question cruciale, même si le Christ n’y est pour rien! Peut être parce que je l’aborde là devant vous au pied levé. L’impro ne garantit pas toujours de bons scénarios… scenarii.

Ah ! ah ! ah ! je ris, pour dissimuler le fait que je suis entrain de chercher désespérément un abri : une proposition consensuelle… difficile avec ce genre de problème.
Avec le problème du genre. Ni masculin, ni féminin, puisqu’il ne nous reste plus que l’espèce humaine à préserver… non, je n’ai aucune idée derrière la tête mais c’est ma propre interrogation qui m’inquiète.

Je peux la jouer paradoxale et dire que j’étais pour ceux qui sont contre et contre ceux qui sont pour… mais je ne ferais qu’en rajouter à l’absurdité du sujet.

L’homosexualité, nature ou culture? Cette question relève un peu le niveau et interpelle mieux notre malsaine curiosité. Sans jouer sur les mots, je dirais que c’est la culture d’une autre nature à l’adresse de tous ceux qui ont du mal à admettre la nature d’une autre culture… en tout état de cause, on ne nous fera jamais avaler que la nature seule est en cause… (la procréation en apporte plus d’un démenti)

Autrement dit : notre culture y est pour quelque chose… pour beaucoup
Nous ne naissons pas femme, disait Beauvoir. Mais nous ne naissons pas homosexuels non plus… on le devient… au fur et à mesure… culture… avec ses points de sutures…

Culture qui a toujours cherché de se substituer à la nature… seconde nature qui nous refait le coup de Caïn et d’Abel. Comme quoi l’homosexualité ne fait pas seulement couler de l’encre… mais fait tourner le sang aussi.

On voudrait en faire une institution… quasiment l’objet d’un enjeu démocratique :
Doit-on oui ou non, autoriser le mariage homosexuel? Il n’y a pas eu vraiment débat, mais des ébats au sein de toute l’Europe…
On a fait comme s’il n’avait pas lieu d’être et on a tranché dans le vif du sujet :

Oui, ce fut une promesse électorale d’un président qui a été élu démocratiquement au suffrage universel… donc, il y aura mariage homosexuel, et les mêmes droits que pour nous autres hétérosexuels… y compris le droit à l’adoption… parce qu’on s’est soudain souvenu de cette nature qu’on aime et dont on désire avoir des enfants.

Ça y est, le tour est joué… vive le progrès des usages et des mentalités… pour ne retenir que le plus sensible des arguments, en faveur de cette sublime émancipation j’ai gardé dans l’esprit: la liberté d’aimer.

Ça résout tout ! Et ça absout de tout y compris du péché sériel: la liberté d’aimer… c’est à dire l’amour. Dieu! J’ai failli ne pas y songer.
Je ne savais pas… j’ignorais en toute bonne foi que l’amour était un argument. Mais j’obtempère et j’adhère.

Je me dis juste en mon for intérieur qu’on devrait aussi autoriser la polygamie… question de cohérence: un homme qui aime plusieurs femmes… un Don Juan qui se marie… plusieurs femmes qui aiment le même homme… ça existe… donc ça devrait être autorisé et célébré.

Je ne parle que d’amour… celui de Saint Augustin : aime et fais ce qui te plaît.
Encore faut-il qu’on cesse d’être injustes avec nos deux poids, deux mesures et qu’on accorde à vous autres ce que l’on s’accorde à nous autres : un minimum d’amour. Question de convergence. Liberté d’aimer pour tous les amants de la liberté!

17/10/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LE GAY SAVOIR"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 

 

 

 Superbe et talentueuse...

 

 

 

  A l'écriture riche et précise.

 

 

 

  Il est important de ne pas passer à côté!

 

 

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

 

 

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

 

 

 

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U

 

Je vais faire ce que j’aurais fait si je n’avais pas autre chose à faire : tirer au sort le sujet du billet … c’est très démocratique comme procédé : de confier au hasard nos petites lâchetés… nos grandes incapacités…

 

On présuppose sans le prouver, que le hasard fait bien les choses… à tort parce que je ne connais pas pire pour la distribution des sorts que le hasard… les infortunes de la fortune… ce sont les infortunés comme vous et moi qui en parlent le mieux…

 

Les jeux sont faits… je tire une petit bout de papier… rien ne va plus… je l’ouvre… et je découvre ce que le sort m’a réservé… à l’ordre du jour :
L’homosexualité.

 

Ce n’est pas ce qu’on appelle : avoir le cul bordé de nouilles. C’est la faute à pas de chance.
Suis-je pour ou contre l’homosexualité?

 

Si j’étais POUR, je décevrais tous ceux qui sont CONTRE. Et si j’étais CONTRE, je froisserais tous ceux qui sont POUR…

 

Rien que dans le choix de mes mots, on devine mon embarras. Parce que je ne contenterais pas tout le monde.
Parce qu’il y aura toujours du pour et du contre… un pouvoir et un contre pouvoir, avec ce mouvement pendulaire, qui constitue le fond secret de toute vraie démocratie. Nous sommes POUR l’accord de tous les esprits… même les plus désaccordés… égalité et réconciliation entre les deux plateaux de la balance :

 

Je suis POUR ceux qui sont POUR et POUR ceux qui sont CONTRE… Magique synthèse… qui n’a rien de sain comme thèse…

 

Je les vois d’ici, tous ceux qui sont POUR, ils vont s’élever comme un seul homme pour dire que Personne ne me demande de me prononcer là-dessus, que le sujet ne fait l’objet d’aucun débat, que la chose est entendue et sous-entendue depuis la déclaration des droits de l’homme… qui stipule que notre liberté est inaliénable et que par conséquent chacun est libre de faire ce que bon lui semble.

 

Et comme tous les goûts sont dans la nature, on aura droit à toutes les excentricités… non, ce n’est pas un gros mot : l’excentricité… juste une petite déviation par rapport au centre… je n’ai pas dit déviance, pour ne pas attiser les méfiances.

 

Vous m’en voyez désolée, de bredouiller, de barbouiller une question cruciale, même si le Christ n’y est pour rien! Peut être parce que je l’aborde là devant vous au pied levé. L’impro ne garantit pas toujours de bons scénarios… scenarii.

 

Ah ! ah ! ah ! je ris, pour dissimuler le fait que je suis entrain de chercher désespérément un abri : une proposition consensuelle… difficile avec ce genre de problème.
Avec le problème du genre. Ni masculin, ni féminin, puisqu’il ne nous reste plus que l’espèce humaine à préserver… non, je n’ai aucune idée derrière la tête mais c’est ma propre interrogation qui m’inquiète.

 

Je peux la jouer paradoxale et dire que j’étais pour ceux qui sont contre et contre ceux qui sont pour… mais je ne ferais qu’en rajouter à l’absurdité du sujet.

 

L’homosexualité, nature ou culture? Cette question relève un peu le niveau et interpelle mieux notre malsaine curiosité. Sans jouer sur les mots, je dirais que c’est la culture d’une autre nature à l’adresse de tous ceux qui ont du mal à admettre la nature d’une autre culture… en tout état de cause, on ne nous fera jamais avaler que la nature seule est en cause… (la procréation en apporte plus d’un démenti)

 

Autrement dit : notre culture y est pour quelque chose… pour beaucoup
Nous ne naissons pas femme, disait Beauvoir. Mais nous ne naissons pas homosexuels non plus… on le devient… au fur et à mesure… culture… avec ses points de sutures…

 

Culture qui a toujours cherché de se substituer à la nature… seconde nature qui nous refait le coup de Caïn et d’Abel. Comme quoi l’homosexualité ne fait pas seulement couler de l’encre… mais fait tourner le sang aussi.

 

On voudrait en faire une institution… quasiment l’objet d’un enjeu démocratique :
Doit-on oui ou non, autoriser le mariage homosexuel? Il n’y a pas eu vraiment débat, mais des ébats au sein de toute l’Europe…
On a fait comme s’il n’avait pas lieu d’être et on a tranché dans le vif du sujet :

 

Oui, ce fut une promesse électorale d’un président qui a été élu démocratiquement au suffrage universel… donc, il y aura mariage homosexuel, et les mêmes droits que pour nous autres hétérosexuels… y compris le droit à l’adoption… parce qu’on s’est soudain souvenu de cette nature qu’on aime et dont on désire avoir des enfants.

 

Ça y est, le tour est joué… vive le progrès des usages et des mentalités… pour ne retenir que le plus sensible des arguments, en faveur de cette sublime émancipation j’ai gardé dans l’esprit: la liberté d’aimer.

 

Ça résout tout ! Et ça absout de tout y compris du péché sériel: la liberté d’aimer… c’est à dire l’amour. Dieu! J’ai failli ne pas y songer.
Je ne savais pas… j’ignorais en toute bonne foi que l’amour était un argument. Mais j’obtempère et j’adhère.

 

Je me dis juste en mon for intérieur qu’on devrait aussi autoriser la polygamie… question de cohérence: un homme qui aime plusieurs femmes… un Don Juan qui se marie… plusieurs femmes qui aiment le même homme… ça existe… donc ça devrait être autorisé et célébré.

 

Je ne parle que d’amour… celui de Saint Augustin : aime et fais ce qui te plaît.
Encore faut-il qu’on cesse d’être injustes avec nos deux poids, deux mesures et qu’on accorde à vous autres ce que l’on s’accorde à nous autres : un minimum d’amour. Question de convergence. Liberté d’aimer pour tous les amants de la liberté!