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27/09/2013

H-BURNS EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE

(Captation Personnelle)


H-BURNS
EN CONCERT
LE BIKINI
TOULOUSE
Le 24 Novembre 2010

TATOUE TES TATOOS VONT MAL VIEILLIR « TOUS CES "FUCK ME I'M FAMOUS" »

 

Sédentaires,
Nomades,

               Ma grand-mère était très gentille. Elle faisait au goûter les meilleures gaufres du monde. Et du vrai chocolat Van Helsing qu'elle diluait lentement dans l'eau avant d'y verser une soupière de lait chaud. Et d'énormes tartines de pain de campagne grillé, avec un demi-centimètre de beurre et sa gelée de coin maison. Elle restait debout à côté de la table de la cuisine pour s'assurer que je ne manquais de rien, et me regardait bâfrer avec adoration. Beaucoup d'années plus tard, quand j'entrerais dans le cabinet de ma psy sur le coup de dix-sept heures, je ne pourrais m'empêcher de penser que c'était plutôt ma grand-mère qui me manquait, et ses tartines que je venais chercher. La psychanalyse m'a déçu, elle ne sent pas le pain grillé. Car ma grand-mère était très gentille. Elle aimait tout le monde sauf. Sauf que j'étais décoiffé, mal fagoté, un peu bohème, et qu'alors elle me traitait de romanichel. Dans sa bouche il n'y avait pas de condition plus basse, elle maudissait les Romanichels et leurs vices ancestraux. Un jour, elle se plaint à moi que l'une d'entre eux l'avait volée. Elle finit par avouer, honteuse, qu'elle l'avait fait entrer pour savoir la bonne aventure. Les Romanichels, on en a toujours besoin : pour tirer les cartes et les fils de cuivre, réparer des DS et gagner les élections. Leur nom seul convoque la colère. Une vieille trouille ancestrale, la peur du loup pour les grands. Se lève alors une douce puanteur démagogue, ce relent qu'on pourra bientôt baptiser


TATOUE
TES TATOOS VONT MAL VIEILLIR
« TOUS CES "FUCK ME I'M FAMOUS" »

(1' 18")


Tous ces prénoms en lettres gothiques, ces frises maoris, ces têtes de mort et de Johnny... les tatouages vont vieillir avec ceux qui les portent. Un slam miniature et caustique de Félix J. enregistré chez nous en avant-goût de l'album "La Tentation". Membre du collectif Spoke Orkestra, Félix J. se partage entre la musique avec le groupe Dum Dum, les performances a cappella et la poésie crue. Dernier ouvrage paru : "Basketville", éditions Le Diable Vauvert.

 

Enregistrement : 26 juin 13
Réalisation : Arnaud Forest
Paroles & musique : Félix J.

25/09/2013

H-BURNS EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE

(Captation Personnelle)


H-BURNS
EN CONCERT
LE BIKINI
TOULOUSE
Le 24 Novembre 2010

19/09/2013

H-BURNS EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE


(Captation Personnelle)


H-BURNS
EN CONCERT
LE BIKINI
TOULOUSE
Le 24 Novembre 2010

07/07/2013

AL BERTO: "CARTE"

 

AL BERTO

"CARTE"

 

Lu par Laurent Natrella

 

Al Berto est l'un des grands poètes portugais du XXe siècle , l'un des plus populaires aussi. Né en 1948 à Coïmbre, sous le nom d’Alberto Pidwell Tavares, le poète a passé son enfance à Sines (Alentejo), ville qu’il a évoqué dans Mar de Ceva (1968). D’abord étudiant aux Beaux-Arts, Al Berto a quitté le Portugal pour la Belgique. Il n’est revenu à Lisbonne qu’en 1975, ville où il est mort 22 ans plus tard en 1997. Al Berto était poète, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur. Il collabora à diverses revues et publia plusieurs recueils de poésie, influencés par Rimbaud et Genet, mais aussi par par les mouvements libertaires et par la génération beatnik américaine.


« Tandis que, dans une première phase, sa poésie descend aux enfers d´une jeunesse errante et marquée par un univers urbain souterrain, où l´excès s´exprime, par exemple, dans le champ d´expériences marginales, comme celle des drogues ou à travers un fort érotisme homosexuel, à partir des années 1980, apparaît toute la mélancolie nomade et désillusionnée de quelqu´un qui nous donne un témoignage confessionnel, une sorte d´autobiographie émotive d´un homme qui semble progressivement entrer dans un spleen fait d´ennui et de solitude, mais aussi d´un narcissisme blessé qui l´entraîne à s´enfermer dans un cocon, où il s’abrite du monde extérieur en ayant recours à une écriture sereine et contemplative. » (L’Institut Camõens)

« Al Berto, né en 1948, est une figure emblématique de la poésie portugaise contemporaine. Son œuvre s'affirme explicitement comme héritière du romantisme et du symbolisme. Un classique, en somme. » (L’Escampette)


« J’habite Lisbonne, comme si j'habitais à la fin du monde, quelque part où seraient réunis des vestiges de toute l'Europe. À chaque coin de rue, je trouve des morceaux d'autres villes, d'autres corps d'autres voyages. Ici, il est encore possible d'imaginer une histoire et de 1a vivre; ou de rester 1à, immobile, à regarder le fleuve, à feindre que le temps et l'Europe n'existent pas - et probablement Lisbonne non plus. » (l’auteur)

Son œuvre a été traduite en français par celui qui fut son ami, Michel Chandeigne et publié par les éditions L’Escampette.


Parmi ses publications:

 Le Livre des retours  (L'Escampette, 2004)

Trois nouvelles de la mémoire des Indes (L’Escampette, 2001)

Jardin d’incendie ( L’Escampette, 2000)

Lumineux noyé (L’Escampette, 1998)

La secrète Vie des images (L’Escampette, 1996)

La Peur et les Signes (L’Escampette, 1993)

06/07/2013

AL BERTO: "LETTRE D'EMILE"

 

AL BERTO

"LETTRE D'EMILE"

Lu par Laurent Natrella

 

Al Berto est l'un des grands poètes portugais du XXe siècle , l'un des plus populaires aussi. Né en 1948 à Coïmbre, sous le nom d’Alberto Pidwell Tavares, le poète a passé son enfance à Sines (Alentejo), ville qu’il a évoqué dans Mar de Ceva (1968). D’abord étudiant aux Beaux-Arts, Al Berto a quitté le Portugal pour la Belgique. Il n’est revenu à Lisbonne qu’en 1975, ville où il est mort 22 ans plus tard en 1997. Al Berto était poète, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur. Il collabora à diverses revues et publia plusieurs recueils de poésie, influencés par Rimbaud et Genet, mais aussi par par les mouvements libertaires et par la génération beatnik américaine.


« Tandis que, dans une première phase, sa poésie descend aux enfers d´une jeunesse errante et marquée par un univers urbain souterrain, où l´excès s´exprime, par exemple, dans le champ d´expériences marginales, comme celle des drogues ou à travers un fort érotisme homosexuel, à partir des années 1980, apparaît toute la mélancolie nomade et désillusionnée de quelqu´un qui nous donne un témoignage confessionnel, une sorte d´autobiographie émotive d´un homme qui semble progressivement entrer dans un spleen fait d´ennui et de solitude, mais aussi d´un narcissisme blessé qui l´entraîne à s´enfermer dans un cocon, où il s’abrite du monde extérieur en ayant recours à une écriture sereine et contemplative. » (L’Institut Camõens)

« Al Berto, né en 1948, est une figure emblématique de la poésie portugaise contemporaine. Son œuvre s'affirme explicitement comme héritière du romantisme et du symbolisme. Un classique, en somme. » (L’Escampette)


« J’habite Lisbonne, comme si j'habitais à la fin du monde, quelque part où seraient réunis des vestiges de toute l'Europe. À chaque coin de rue, je trouve des morceaux d'autres villes, d'autres corps d'autres voyages. Ici, il est encore possible d'imaginer une histoire et de 1a vivre; ou de rester 1à, immobile, à regarder le fleuve, à feindre que le temps et l'Europe n'existent pas - et probablement Lisbonne non plus. » (l’auteur)

Son œuvre a été traduite en français par celui qui fut son ami, Michel Chandeigne et publié par les éditions L’Escampette.


Parmi ses publications:

 Le Livre des retours  (L'Escampette, 2004)

Trois nouvelles de la mémoire des Indes (L’Escampette, 2001)

Jardin d’incendie ( L’Escampette, 2000)

Lumineux noyé (L’Escampette, 1998)

La secrète Vie des images (L’Escampette, 1996)

La Peur et les Signes (L’Escampette, 1993)

30/05/2013

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 29/05/2013

 

CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 

29/05/2013