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29/10/2016

SAVOIR POÉTISER LA VIE 1

au magma présent de l'écriture,

 

SAVOIR POÉTISER LA VIE
1
 
Tout dans son comportement exprime la poésie au quotidien.
Elle sait observer avec émotion la migration des oies sauvages,
Ou s'exalter du spectacle guilleret offert par un feu brasillant.

Elle est bien là, la véritable dimension poétique.
Comme j'aimerais posséder cette poésie-là en moi?
Qu'elle murmure de ma plume en un flux instinctif.
Cela me permettrait plus de spontanéité dans les mots,
Moi qui, d'évidence, n'est réceptacle d'aucun atavisme,
Moi qui ne suis qu'un laborieux en intense lutte lexicale.
Ce qui est, de beaucoup, moins glorieux, moins valorisant.

Écrire m'est un effort intellectuel, permanent et soutenu,
Qu'il me faut fournir pour faire goutter la sève des mots.
 
(A SUIVRE...)
 
P. MILIQUE

18/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 15

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

15

Alors s'il te plaît! Lorsque l'on est capable de vouloir faire partager à un chat son éventuelle conviction d'un monde potentiellement enchanté, on ne s'abaisse pas à jouer les vierges effarouchées dès lors que....
Tu sais, mon instinct animal s'est révélé plutôt réactif lorsqu'il s'est agit d'accéder certaines zones obscures fréquentées par l'Homme. Non sans une troublante complaisance qui de plus est. Mais dis-moi, elle ne t'interpelle pas toi cette engeance humaine qui ne s'exprime au fil du quotidien qu'au travers de ses multiples extravagances destructrices soulignées de toutes les conséquences désastreuses que l'on connaît?


Ah bravo! C'est très aimable à toi Eliott que de me ramener sur le terrain de cette accablante réalité. Il n'empêche que, pour répondre à tes interrogations, je ne t'ai pas attendu pour m'appliquer, à titre personnel, à de régulières expériences sensorielles. Même que cela s'est parfois traduit par la naissance de distorsions intimes pour le moins curieuses. Il m'a pourtant bien fallut admettre que c'est dans ces distorsions inconvenantes, parfois dérangeantes, que, dans le bruissement d'échos incertains prend forme cet imperceptible filigrane de visible qui met le monde en suspens. Ce monde là qui précisément est le mien.


Tu sais, si je ne craignais pas de t'apparaître narquois ou dubitatif, je te rétorquerais volontiers: et alors?


Et bien ce faisant, je m'approche peu à peu de la symbiose espérée et qui, je l'espère, m'attends. Convergence grandissante jusqu'au cœur même d'une réponse au mystérieux labyrinthe de la vie. Utopie oui, mais utopie revendiquée! Et si tu savais combien cela grandit, parfois, de se mouvoir à contre-courant.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/06/2015

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

A L’ÉPICENTRE DE NOS RÊVES

3

 

Le refus du réel proposé invite alors à voir le monde tel qu'il devrait se traduire à l'épicentre de nos rêves.

Même s'il est à considérer que tout cela est quelque peu boiteux, pessimisme et optimisme sont jumeaux et interchangeables.

Ainsi l'espoir rend-il triste alors même que c'est de la tristesse qu'il naît. Et puis la tristesse manque terriblement sérieux quand la joie, elle, ne parvient pas à s'y prendre.

Ce qui fait que c'est une  bien chaste volupté que de consentir à la joie.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/07/2014

UN SOLEIL AU MIEUX DE SA FORME 2

au magma présent de l'écriture

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

UN SOLEIL AU MIEUX DE SA FORME

2

 

Grand-mère elle est devenue, et son enthousiasme exalté surprend parfois

Car elle a su garder la flamme de bâtir encore des projets comme autant

De petites musiques inspirées par le pur hasard, histoire de neutraliser

Une fois pour toutes d'autres souvenirs transportées par le fleuve de la vie.

Culture personnelle résolument éclectique qui ne cesse de se mouvoir

Dans des mondes parallèles où sont tapis tant de domaines restés confinés,

Par manque de temps le plus souvent, dans le canevas touffu de l'inexploré.

De fait, tant d'impermanences sont traductrices de potentiels insoupçonnés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

10/03/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 26/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

26/02/2014

09/03/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 25/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

25/02/2014

24/01/2014

JACK SPICER: "ET LE CŒUR SE BRISE..." SUIVI DE "BILLY THE KID JE T'AIME..."

 

JACK SPICER

 

"ET LE CŒUR SE BRISE..."

 

 

SUIVI DE

 

"BILLY THE KID JE T'AIME..."

 

 

 

Lus par Jérôme POULY

 

 

 

 

Références:

In "Billy the Kid" de  Jack SPICER

Traduction de Joseph GUGLIELMI

© Fourbis 1990

 

Jack Spicer est un poète américain né en Californie en 1925 et mort en 1965. Son œuvre (Billy the Kid, 1959 ; le Chef du village jusqu'à l'éther, 1962 ; Langage, 1965 ; le Livre des poèmes pour magazines, 1966), proche de la Renaissance de San Francisco, mais en marge du mouvement beat, allie une recherche formelle très innovante fondée sur une théorie de la dictée et de l'improvisation à la conviction que le poète, en agissant sur le langage, joue un rôle politique et social fondamental.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

23/01/2014

JACK SPICER: "NUAGE DE CRIQUETS" SUIVI DE "DU FOND DE LA POÉSIE" Lus par Jérôme POULY

 

JACK SPICER

 

"NUAGE DE CRIQUETS"

 

SUIVI DE

"DU FOND DE LA POÉSIE"

 

Lus par Jérôme POULY

 

 

 

Références:

In "Billy the Kid" de  Jack SPICER

Traduction de Joseph GUGLIELMI

© Fourbis 1990

 

Jack Spicer est un poète américain né en Californie en 1925 et mort en 1965. Son œuvre (Billy the Kid, 1959 ; le Chef du village jusqu'à l'éther, 1962 ; Langage, 1965 ; le Livre des poèmes pour magazines, 1966), proche de la Renaissance de San Francisco, mais en marge du mouvement beat, allie une recherche formelle très innovante fondée sur une théorie de la dictée et de l'improvisation à la conviction que le poète, en agissant sur le langage, joue un rôle politique et social fondamental.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

22/01/2014

JACK SPICER: "BILLY THE KID DANS UN CHAMP" SUIVI DE "L'ARME UN FAUX INDICE"

 

JACK SPICER

"BILLY THE KID DANS UN CHAMP"

SUIVI DE

"L'ARME UN FAUX INDICE"

 

Lus par Jérôme POULY

 

Références:

In "Billy the Kid" de  Jack SPICER

Traduction de Joseph GUGLIELMI

© Fourbis 1990

 

Jack Spicer est un poète américain né en Californie en 1925 et mort en 1965. Son œuvre (Billy the Kid, 1959 ; le Chef du village jusqu'à l'éther, 1962 ; Langage, 1965 ; le Livre des poèmes pour magazines, 1966), proche de la Renaissance de San Francisco, mais en marge du mouvement beat, allie une recherche formelle très innovante fondée sur une théorie de la dictée et de l'improvisation à la conviction que le poète, en agissant sur le langage, joue un rôle politique et social fondamental.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

21/01/2014

JACK SPICER: "IL N'Y AVAIT RIEN" SUIVI DE "CE QUE JE VEUX"

 

"IL N'Y AVAIT RIEN"

SUIVI DE

"CE QUE JE VEUX"

JACK SPICER

Lus par Jérôme POULY

 

Références:

In "Billy the Kid" de  Jack SPICER

Traduction de Joseph GUGLIELMI

© Fourbis 1990

 

Jack Spicer est un poète américain né en Californie en 1925 et mort en 1965. Son œuvre (Billy the Kid, 1959 ; le Chef du village jusqu'à l'éther, 1962 ; Langage, 1965 ; le Livre des poèmes pour magazines, 1966), proche de la Renaissance de San Francisco, mais en marge du mouvement beat, allie une recherche formelle très innovante fondée sur une théorie de la dictée et de l'improvisation à la conviction que le poète, en agissant sur le langage, joue un rôle politique et social fondamental.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

19/01/2014

JACK SPICER : "C'EST LA RADIO" SUIVI DE "UNE COUCHE DE FEUILLES"

 

"C'EST LA RADIO"

SUIVI DE

"UNE COUCHE DE FEUILLES"

JACK SPICER

Lus par Jérôme POULY

 

Références:

In "Billy the Kid" de  Jack SPICER

Traduction de Joseph GUGLIELMI

© Fourbis 1990

 

Jack Spicer est un poète américain né en Californie en 1925 et mort en 1965. Son œuvre (Billy the Kid, 1959 ; le Chef du village jusqu'à l'éther, 1962 ; Langage, 1965 ; le Livre des poèmes pour magazines, 1966), proche de la Renaissance de San Francisco, mais en marge du mouvement beat, allie une recherche formelle très innovante fondée sur une théorie de la dictée et de l'improvisation à la conviction que le poète, en agissant sur le langage, joue un rôle politique et social fondamental.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

07/07/2013

AL BERTO: "CARTE"

 

AL BERTO

"CARTE"

 

Lu par Laurent Natrella

 

Al Berto est l'un des grands poètes portugais du XXe siècle , l'un des plus populaires aussi. Né en 1948 à Coïmbre, sous le nom d’Alberto Pidwell Tavares, le poète a passé son enfance à Sines (Alentejo), ville qu’il a évoqué dans Mar de Ceva (1968). D’abord étudiant aux Beaux-Arts, Al Berto a quitté le Portugal pour la Belgique. Il n’est revenu à Lisbonne qu’en 1975, ville où il est mort 22 ans plus tard en 1997. Al Berto était poète, peintre, libraire, rédacteur littéraire, traducteur. Il collabora à diverses revues et publia plusieurs recueils de poésie, influencés par Rimbaud et Genet, mais aussi par par les mouvements libertaires et par la génération beatnik américaine.


« Tandis que, dans une première phase, sa poésie descend aux enfers d´une jeunesse errante et marquée par un univers urbain souterrain, où l´excès s´exprime, par exemple, dans le champ d´expériences marginales, comme celle des drogues ou à travers un fort érotisme homosexuel, à partir des années 1980, apparaît toute la mélancolie nomade et désillusionnée de quelqu´un qui nous donne un témoignage confessionnel, une sorte d´autobiographie émotive d´un homme qui semble progressivement entrer dans un spleen fait d´ennui et de solitude, mais aussi d´un narcissisme blessé qui l´entraîne à s´enfermer dans un cocon, où il s’abrite du monde extérieur en ayant recours à une écriture sereine et contemplative. » (L’Institut Camõens)

« Al Berto, né en 1948, est une figure emblématique de la poésie portugaise contemporaine. Son œuvre s'affirme explicitement comme héritière du romantisme et du symbolisme. Un classique, en somme. » (L’Escampette)


« J’habite Lisbonne, comme si j'habitais à la fin du monde, quelque part où seraient réunis des vestiges de toute l'Europe. À chaque coin de rue, je trouve des morceaux d'autres villes, d'autres corps d'autres voyages. Ici, il est encore possible d'imaginer une histoire et de 1a vivre; ou de rester 1à, immobile, à regarder le fleuve, à feindre que le temps et l'Europe n'existent pas - et probablement Lisbonne non plus. » (l’auteur)

Son œuvre a été traduite en français par celui qui fut son ami, Michel Chandeigne et publié par les éditions L’Escampette.


Parmi ses publications:

 Le Livre des retours  (L'Escampette, 2004)

Trois nouvelles de la mémoire des Indes (L’Escampette, 2001)

Jardin d’incendie ( L’Escampette, 2000)

Lumineux noyé (L’Escampette, 1998)

La secrète Vie des images (L’Escampette, 1996)

La Peur et les Signes (L’Escampette, 1993)