04/11/2015
BAISER DE VIE
(Je n'ai pas su identifier l'artiste de talent auteur de cet œuvre.
Si vous le connaissez, soyez gentil de me le communiquer avec que je lui demande l'autorisation d'utilisation.
En attendant, veuillez bien considérez que celle-ci est bien de son unique et entière propriété!)
BAISER DE VIE
Si je t'énonce une à une chacune des brillances de trésor
Que sont les multiples fragments de ta présence en moi,
Si je te dis que le plus beau cadeau que tu puisse m'offrir
Est juste de t'autoriser à recevoir de moi, tu me crois?
Dis mon amour, tu me crois?
Sais-tu que je m'invente chaque nouvelle nuit auprès de toi?
Je dors longuement à tes côtés, collé-serré, agrippé à toi,
Dans une longue étreinte aussi puissante que régénératrice.
Toi, toute prête, toute chaude, gîte voluptueusement doux.
Oui mon beau soleil, je somnole à l'épousé de ton empreinte
Avec mes mains posés, caressantes, sur la douceur de tes seins.
Lorsque je m'éveille, je contemple longuement ton visage,
Et je souris d'aise car dans l’instantané, me voilà enrichi.
Ta voix me chuchote un remarquable langage amoureux
Et fait lever pour moi seul la plus archangélique aurore.
Tu m'offres ta bouche, sollicitée pour un long baiser de vie.
Fougueuse intrusion de ton âme en ce cœur où bat mon sang.
P. MILIQUE
18:32 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, baiser, énoncer, châtiment, brillance, trésor, multiplier, fragmentation, présence, mois, beauté, cadeau, pouvoir, offrir, justifier, autoriser, recevoir, amour, croître, inventer, nouvelle, nuit, dormir, longuet, côtoyer, coller, serrer, agripper, étreinte, puissance, régénérateur, prêter, chaud, gîte, volupté, doux, soleil, somnolence, épouser, empreinte, main, poser, caresser, douceur, sein, éveil, contempler, visage, souris, aise
14/12/2014
LES DÉCHIRURES DU TEMPS 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
LES DÉCHIRURES DU TEMPS
2
Il faut bien, c’est ainsi et c’est vital, prendre son destin en main
Et s’attacher, avec obstination, à l’espoir qui existe forcément.
Il s’agit de venir à bout de l’amertume, renouer avec l’énergie et,
A l’affût de chacun des signes entrevus, s’agripper au moindre détail
Et d’archiver, au creux de la mémoire d’un instant, même insignifiant,
Pragmatisme cependant lesté d’attirance folle pour le déraisonnable.
Une fois l’apaisement nécessaire, indispensable même, retrouvé,
D’aveuglantes évidences s’affichent de manière fortement différente
Parce qu’à repriser avec tant d’obstination les déchirures du temps,
La lumière se faufile jusqu’à forcément retrouver le fil de l’essentiel.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
09:16 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, déchoir, tirailleur, biennale, vitaliser, prendre son destin en main, s'attacher, obstination, espoir, mur de berlin, exigence, lieu de mémoire, forcené, agiter, venir à bout, amertume, renouer, énergie, à l'affût, charcuter, signalétique, entrevoir, agripper, amoindrir, détailler, archiver, en creux, trou de mémoire, instruire, insignifiance, pragmatisme, lester, attirance, folle, déraisonnable, patrick modiano, apaisement, nécessaire, indispensable, retrouver, aveuglement, évidence, afficher, manière forte, différer, repriser, tentative, obtus, lumière, faufiler
18/06/2013
VERTIGE ENFLAMME
VERTIGE ENFLAMME
Abysses spectrales, agonie fiévreuse
Dans le sentiment qui se meurt,
Défait par la violence du refus.
En ces abysses n'existerait-il vraiment
Qu'immonde pestilence au cœur muet?
Voilà que flottent soudain sens et valeurs
De tout ce qui s'est déjà vu, lu et entendu
Dans agrippé rageur des souvenirs fous.
Voyez l’amertume dans les mots que j'abandonne,
Mon âme l'a saignée m'imposant la vive douleur,
La honte, la tristesse et la pluie froide dans le cœur,
Et le pesant d'un lourd tribut au pardon que je donne.
Culpabilité contrainte qui attise le vertige,
Flot exaspéré dans l'infiniment dense qui aspire
L'âme et la chair criblées d'échardes répétées,
Neurones affaiblis, muselés par la morsure vive.
Comment se débarrasser de si monstrueuses serres
Que la nuit obstinée entortille de filaments rouges
Et de mensonges éhontés infiltrés dans l'entaille?
En ces noirs abysses n'existe assurément
Qu'immonde pestilence au cœur muet,
Tandis que souffrance, désespoir et humiliation
Alimentent un indicible qu'il devient urgent d'écrire.
P. MILIQUE
09:59 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, vertige, enflammer, abysses, spectral, agonie, fiévreux, sentiment, mourir, défairela violence du refus, exister, immonde, pestilence, coeur muet, flotter, sens, valeur, voir, lire, entendre, agripper, rageur, sovenir fou, amertume, abandonner, âme, saigner, imposer, vive douleur, honte, tristesse, pluie froide, coeur, peser, lourd tribu, donner le pardon, culpabilité, contraindre, attiser, flot, exaspération, l'infini, dense, aspirer, chair criler d'échardes, répéter, neurones, affaiblir