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25/08/2017

FISSURES INSOMNIAQUES

au magma présent de l'écriture,

 

FISSURES INSOMNIAQUES

 

C'est comme l'envol d'un oiseau trop fragile:
Quelque chose de terrible vient de survenir!

 

Hauts-le-cœur à percevoir l'approche feutrée

D'une souffrance à venir, d'une laideur indécente

Augmentée sans limites par toute cette indifférence

Lue dans le regard des autres, odieuse moralement.

 

Ta voix blanche, nouée, incertaine et pleine de larmes

M'a ouvert le monde accablant de tes abîmes intimes.

Lumière atténuée des paupières closes derrière lesquelles

Vivent des rêves noirs quand le monde alentour s'embrase.

 

Une maladie à combattre. Ne pas capituler. Surtout pas.

Et hurler la révolte de ceux que la vie griffe en profondeur.

Plongée dans le miroitement de l'instant. Émotion délicate

D'un intrinsèque murmuré dans mes fissures insomniaques.

 

P. MILIQUE

18/12/2016

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX 11

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX

11

 

Me refuser cet accès-là me ferait passer par tous les stades de la frustration!


Je m'éprouve incroyablement déterminé, habité d'une volonté impétueuse pour t'aider à esquiver les obstacles qui ne manqueront pas de se dresser face à toi.


Il n'empêche que, admettre les fangeux aléas d'un destin, par ailleurs singulièrement douloureux, tiendrait de la plus sinistre erreur.
Tout au contraire, il faut refuser l'inacceptable absolu de la situation.
Le réfuter avec la plus extrême énergie.
Le sublimer peut-être!

A titre personnel, je veux me tenir au plus près de ta fragilité, de tes doutes et de tes fêlures.
Puis, renforcé d'une inébranlable sérénité, te rapprocher de l'essentiel à vivre en tenant les voies du malheur à distance.
Cette attitude est indispensable pour évacuer la laideur calamiteuse tapie toute proche, et envisager l'accostage prochain à l'infinie beauté.

La maladie, cela se dit, agit fréquemment comme un révélateur,
Le révélateur de l'éphémère réalité de notre fragile condition humaine.
A se développer ainsi, paroxystique, elle met en lumière le fonctionnement parfois défectueux de nos relations, que celles-ci soit choisies ou subies.
Est-ce à dire que la solitude aurait été amplement préférable à ce réseau fourni de pseudos amis trop surfaits pour ne pas être déficients?

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/12/2015

MAGNIFICENCE FERTILE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MAGNIFICENCE FERTILE

2

Amené à égrainer les heures qui endiguent sa vision,
Il cherche confusément à épouser l'épars et le chaos
Dans le chamboulement figé qu'est l'ordre des choses.

Sur fond de vie en flammes, son centre de mémoire
Lui rappelle cette traduction autrement essentielle
Qu'est la trace chaude d'un chant d'immanence
Qui, dans la beauté tremblante de l'après-coup,
Agite l’authentique apparat de tous ces petits riens
Véhiculés par la générosité fertile et torrentielle de la vie.

(FIN)

P. MILIQUE

04/11/2015

BAISER DE VIE

au magma présent de l'écriture,

(Je n'ai pas su identifier l'artiste de talent auteur de cet œuvre.
Si vous le connaissez, soyez gentil de me le communiquer avec que je lui demande l'autorisation d'utilisation.
En attendant, veuillez bien considérez que celle-ci est bien de son unique et entière propriété!)

 

BAISER DE VIE



Si je t'énonce une à une chacune des brillances de trésor
Que sont les multiples fragments de ta présence en moi,
Si je te dis que le plus beau cadeau que tu puisse m'offrir
Est juste de t'autoriser à recevoir de moi, tu me crois?
Dis mon amour, tu me crois?

Sais-tu que je m'invente chaque nouvelle nuit auprès de toi?

Je dors longuement à tes côtés, collé-serré, agrippé à toi,
Dans une longue étreinte aussi puissante que régénératrice.
Toi, toute prête, toute chaude, gîte voluptueusement doux.
Oui mon beau soleil, je somnole à l'épousé de ton empreinte
Avec mes mains posés, caressantes, sur la douceur de tes seins.

Lorsque je m'éveille, je contemple longuement ton visage,
Et je souris d'aise car dans l’instantané, me voilà enrichi.
Ta voix me chuchote un remarquable langage amoureux
Et fait lever pour moi seul la plus archangélique aurore.
Tu m'offres ta bouche, sollicitée pour un long baiser de vie.
Fougueuse intrusion de ton âme en ce cœur où bat mon sang.

P. MILIQUE

08/05/2015

CHAQUE MAIN TENDUE 6

au magma présent de l'écriture,

 A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CHAQUE MAIN TENDUE

6

 

La générosité rend heureux donc, et possède cette vertu de porter à la connaissance l'omniprésence d'inégalités insupportables autour de soi.

Ainsi a-t-elle le pouvoir de rendre belle chaque main tendue en direction du besoin.

Elle semble capable de remettre les tumultueux ratés de la vie à l'endroit.

De fait, elle est  amour à autrui et grande dispensatrice de braises de bien-être grâce auxquelles tout redevient possible.

 

Être généreux, c'est s'accroître des bienfaits répandus.

La subtile beauté de cet acte tient à ce qu'il est gratuit, inestimable donc.

En cela, il n'est pas faux d'affirmer que le vrai généreux s'enrichit.

Et le voilà parvenu aux confins du don désintéressé, là où la vie des uns se révèle en fraternité avec celle des autres.

(FIN)

 

P. MILIQUE

09/11/2014

ÉTRANGE FATALITÉ

au magma présent de l'écriture,

 

ÉTRANGE FATALITÉ

Il s'agit de l'écrire sobrement, de bien choisis ses mots,
En enchaînant des phrases répétitives et lancinantes
Qui incitent à venir voir d'un peu plus près cette détresse
Vécue au lent d'un quotidien d'êtres de chair et de sang.

Les rythmes épousent, scrupuleux, les illusions,
Les espérances déçues et, finalement, le désespoir.

Même l'amour provoque parfois une maladie définitive,
Une rage qui nous dévore dans ce psychisme soumis
Où manœuvrent en maîtresses la déchéance et la mort .

Peut-être ressort-on un peu plus humain
De cet étrange fatalité qu'est la vie hésitante
A l'aune du constat tombant comme un couperet.

Roulement de tambour sourd et lugubre,
Tocsin qui précède de peu la tombée de la lame...

P. MILIQUE

05/10/2014

AUX MARGES CACHÉES ….. 1

au magma présent de l'écriture,

 

AUX MARGES CACHÉES …..

1

Aux marges cachées de nos vies scintillent
Ces miettes d'or que sont le mystère d'un regard porté,
La douceur d'une peau ou la beauté d'une fleur...

Il faut s'attacher à regarder cette réalité en face.
Succession de moments de grâce et de sang
Dans le mince filigrane du vivant qu'elle met à nu,
Dans la traque des affleurements de l'entrelacs
Contraints et compressés au passé et au présent.

Le fil rouge du parcours épouse au plus près
La courbe fluctuante de l'inspiration.
Perspective et temporalité différentes
Aident à voir ce qui n'est jamais que suggéré.
Vie saisie en mouvement avec une sorte perception
Aussi intuitive qu'animale. Mise en évidence
De tous ces petits riens qui décident
De l'amour ou de la mort, du bonheur ou du malheur,
Et révèlent l'insoupçonnable profondeur
D'une existence de lumières et de couleurs.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

11/03/2014

NADIA TUENI: "L'ÂGE D'ECUME" in Jardinier de ma mémoire

 

NADIA TUENI

"L'ÂGE D’ÉCUME"

Lecture par Anne KESSLER

in Jardinier de ma mémoire de Nadia TUENI
© Flammarion, 1998

 

Nadia Tuéni est une poétesse libanaise d'expression française née à Baakline au Liban. Fille d'un diplomate et écrivain de religion druze, et d'une mère française, elle était bilingue et se réclamait ainsi naturellement de deux cultures. Elle se destina d'abord au barreau et s'inscrivit à la faculté de droit, mais interrompit ses études quand elle épousa, en 1954, Ghassan Tuéni, journaliste et député de Beyrouth, qui fut plus tard ambassadeur du Liban à l'ONU de 1977 à 1982. Ils eurent deux garçons, Gébrane, journaliste qui fut assassiné le 12 décembre 2005 à Beyrouth et Makram, disparu dans un accident automobile et une fille, Nayla, dont la mort à l'âge de sept ans d’un cancer affecta profondément Nadia Tuéni et l'amena à la composition de son premier recueil, Les Textes blonds, paru en 1963. En 1965, Nadia Tuéni est atteinte elle aussi d'un cancer. En 1967, elle devient rédactrice littéraire au journal libanais de langue française, Le Jour et collabore à diverses publications arabes et françaises. Prix de l'Académie française en 1973, pour Poèmes pour une histoire (Seghers), elle meurt en 1983 à Beyrouth.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son: Amandine Grévoz
Montage:  Gilles Davidas

10/02/2014

CHARLOTTE DELBOT "MESURE DE NOS JOURS"

 

CHARLOTTE DELBOT

"MESURE DE NOS JOURS"

"CE POÈTE..."

(il s'agit non pas du titre mais des premiers mots du poème)

 

 

 

Poèmes lus par

 

CLOTILDE DE BAYSER

 

 

Références:

 

 

IN

 

 

"MESURE DE NOS JOURS"

 

 

© Minuit 1971

 

 

 

 

Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.

 

 

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

 

Prise de son Djaisan Taouss 

 

 

Montage Anne-Laure Chanel

09/02/2014

CHARLOTTE DELBOT: "AUCUN DE NOUS NE REVIENDRA"

 

CHARLOTTE DELBOT

 

"AUCUN DE NOUS NE REVIENDRA"

 

 

"Je lui disais mon jeune arbre..."

(NB: il s'agit non pas des titres mais des premiers mots des poèmes)

 

Poèmes lus par Clotilde DE BAYSER

 

Références:

IN

 

"UNE RECONNAISSANCE INUTILE"

 

© Minuit 1970

 

 

 

Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.

 

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

Prise de son Djaisan Taouss 

 

Montage Anne-Laure Chanel

07/02/2014

CHARLOTTE DELBOT: "AUCUN DE NOUS NE REVIENDRA" (TROIS POEMES)

 

CHARLOTTE DELBOT

"AUCUN DE NOUS NE REVIENDRA"

 

"Ô vous qui savez..."

"Ma mère..."

"Un cadavre..."

(NB: il s'agit non pas des titres mais des premiers mots des poèmes)

Poèmes lus par Clotilde DE BAYSER

Références:

in  Aucun de nous ne reviendra

© Minuit 1970

 

Charlotte Delbo naît en 1913 à Paris. Elle adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et rencontre Georges Dudach en 1934, qu'elle épouse. Assistante de Louis Jouvet, de 1938 à 1941, jusqu'au départ du comédien, en mai 1941, pour une tournée en Amérique latine. Avec son mari, elle entre dans la Résistance en 1941 et fait partie du « groupe Politzer », responsable de la publication des Lettres françaises dont Jacques Decour était rédacteur en chef. Ils sont arrêtés le 2 mars 1942 et Georges Dudach sera fusillé au Mont Valérien, le 23 mai 1942, à l'âge de 28 ans. D'abord incarcérée à la Santé, à Paris, elle est transférée à Romainville, le 24 août 1942, avant d'être déportée à Auschwitz, par le convoi du 24 janvier 1943 - un convoi de 230 femmes dont elle racontera le destin, après la guerre. Elle est l'une des 49 femmes rescapées de ce convoi et portera, le reste de sa vie, le numéro 31661 tatoué sur le bras. Par la suite, elle est envoyée à Ravensbrück le 7 janvier 1944. Libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945, elle est rapatriée en France en passant par la Suède. Après la guerre, Charlotte Delbo travaille pour l'O.N.U. puis, à partir de 1960, au C.N.R.S., devenant la collaboratrice du philosophe Henri Lefebvre. Elle mourut à Paris en 1985.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss 

Montage Anne-Laure Chanel

14/01/2014

VISITE DE NUIT

au magma présent de l'écriture,

 

VISITE DE NUIT

 

Douce femme, un amour n’est rien s’il n’exerce ses forces

Je veux me battre pour lui, pour nous, pour t’espérer heureuse.

Si nous savons garder confiance, nous dépasserons les épreuves.

 

Mon si pur amour. C’est la nuit et je te visite. Je suis au plus près de toi

Et j’épouse ta chaleur. Je te serre contre moi et te presse contre mon cœur.

Nos peaux se frôlent et se caressent. Nos doigts impatients nous bercent.

J’embrasse la douceur de ta chair, délicieuse et plus douce que la soie.

Je prends tes lèvres pour sublimer l’instant et faire basculer ton regard,

Pour m’animer de ces longs et fougueux baisers que ta bouche me donne.

 

P. MILIQUE