29/11/2017
SUR LA POINTE DE L'ÂME 1
SUR LA POINTE DE L'ÂME
1
Chacun ressent, avec plus ou moins de conscience, que la solitude ne s'éprouve pas seulement sur une île déserte dans le ruissellement du vent, ou dans une maisonnette végétale perchée dans la canopée des arbres, en une autarcie outrageusement revendiquée et pour le moins approximative.
Cela se peut certes, mais il est à considérer aussi que cela ne peut pas être que ça!
Elle peut, c'est un exemple, se révéler être une alternative délibérément choisie pour s'autoriser le luxe de se replier sur soi-même, de se refermer peut-être.
Quelquefois, de manière imprévisible pour l'alentour, on change insensiblement sa trajectoire jusqu'à ce qu'un jour, n'y résistant plus, tout bascule.
Assaillis de questions insoupçonnées, on décide de s'abstenir, le temps qu'il faudra, de ce monde décidément trop chaotique, pour en tenir à distance toutes les médiocrités et autres laideurs qui encombrent et détournent certaines existences.
On s'engage alors dans une ardente errance qui aboutira sans doute à une mise à l'écart.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
08:13 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, traite, colonisation, corrompu, support, écorché vif, décision, burkina faso, ouagadougou, crever l'abçès, construire, réduction, aide au développement, entrepeneriat, panel, siècle, conviction, vitesse, francophone, ministère, stratégie, abidjan, vie quotidienne
06/01/2017
FIN DE SOIRÉE
FIN DE SOIRÉE
Elle fut grandiose et riche cette fin de soirée
Où longuement nous avons conversé ensemble
De tout, de rien bien sûr, de tous ces riens qui,
S'ils n'étaient pas, empêcheraient probablement
D'atteindre à cet essentiel majeur tant prospecté.
Dommage cependant que cela fasse si longtemps
Que je sois aussi compromis sur le plan physique.
C'est un déséquilibre exhaustif qui fait succéder
Les trop et les pas assez de manière anarchique.
Ce balancier métronome reste incompréhensible
Et, en tout état de cause, relève de l'incontrôlable.
Il n'est plus qu'à faire face à l'épuisement en cours.
Est-ce déjà une la rançon de mon demi-siècle franchi?
Ou, plus trivialement, la faute à cette rébellion latente?
Il n'est pas dans ma pensée imaginer te barber plus
Avec des réalités dont tu as été profusément avertie,
Je veux simplement t'indiquer combien je m'éprouve
Démesurément épuisé au sortir de mon labeur quotidien,
Incapable de quoi que ce soit jusqu'à, comble de malheur,
M'empêcher d'ajuster ne serait-ce que trois mots sensés.
Et puis, durant les derniers jours, en plus de ma fatigue
S'est installée une lassitude psychologique, psychique même.
Raison pour laquelle je n'ai pas réussi à écrire ces quelques lignes
Que tu attends je le sais. Et cela me fut résolument très frustrant.
P. MILIQUE
09:58 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, fin de soirée, grandiose, riche, longueur, converser, sûr, rien, chien, empêcher, probité, atteindre, fesses;alternance, compromissionplanter, psychique, physique, déséquilibre, exhaustif, succéder, tropisme, passif, maliéré, anarchique, balancier, métronome, incomprsion, tout état de cause, relève, incontrôlable, faire face, épuisette, courtier, rançon, siècle, franchir, trivial, fautif, rébellion, latent, pensée, ignorer, giboulée, barber, réalité, profusion, avertir, simplet, indiquer, éprouver, démesure
10/02/2014
J'ACCUSE 39
J'ACCUSE
39
J'accuse l'Homme
D'être cet être
Stupide et borné
Qui s'acharne à ne pas comprendre
Que le meilleur du monde
Est désormais derrière lui.
09:09 Publié dans J'ACCUSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : anais, barbara carlotti, accusatoire, être ou ne pas être, parvenu, créativité, parvenir, insolent, insolence, liberté, libertaire, dévorer des yeux, terre de sienne, modifier, signifier, significatif, intangible, cours, siècle, saison, saisonnier, stupide, borné, acharnement, s'acharner, comprendre, meilleur, majordome, tapir, soupirer, renifler, joint, haschich, majiruana, drogue dure, drogue douce.
02/12/2013
J'ACCUSE 37
J'accuse l'Homme
De n'être pas encore parvenu
Avec l'insolente liberté
Qui devrait être sienne
A modifier significativement
L'intangible cours
Des siècles et des saisons.
09:27 Publié dans J'ACCUSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, patrick milique, betterave, poireau, rutabaga, panais, barbara carlotti, accusatoire, être ou ne pas être, parvenu, créativité, parvenir, insolent, insolence, liberté, libertaire, dévorer des yeux, terre de sienne, modifier, signifier, significatif, intangible, cours, siècle, saison, saisonnier
03/09/2013
SI NOUS VIVIONS EN 1913: "LES TRAVAUX DOMESTIQUES NOUS PRENDRAIENT BEAUCOUP DE TEMPS
SI NOUS VIVIONS EN 1913
"LES TRAVAUX DOMESTIQUES NOUS PRENDRAIENT BEAUCOUP DE TEMPS"
Femmes au lavoir dans les Hautes Pyrénées © Fonds Trutat
La France il y a un siècle, avec Antoine PROST, historien. Aujourd’hui, les travaux domestiques.
Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire...
Les travaux domestiques nous prendraient beaucoup de temps et je ne parle pas seulement du ménage ou de la vaisselle. En 1913 le chauffage central était une nouveauté limitée au logement bourgeois et encore pas tous. On se chauffait avec des poêles en fonte ou en faïence dans l'Est et il y avait souvent qu'une pièce à feu. La cuisinière en fonte noire qui sert à cuire les aliments chauffe aussi les logements populaires...
17:05 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, antoine prost, travaux domestiques, prendre du temps, lavoir, hautes pyrénées, siècle, historien, présider, mission du centenaire, premère guerre mondiale, france inter, partenaire, parler, ménage, vaisselle, chauffage central, nouveauté, limiter, logement, bourgeois, chauffer, poêle en fonte, faïence, est, pièce, feu, cuisinière en fonte, noir, servir, cuire les aliments, logement populaire, orgue de barbarie
27/08/2013
SI NOUS VIVIONS EN 1913 : NOUS AURIONS PEUT-ÊTRE VISITE L'USINE RENAULT
SI NOUS VIVIONS EN 1913
NOUS AURIONS PEUT-ÊTRE VISITE L'USINE RENAULT
Voiture Renault 1900 - musée de la voiture Compiegne ©
Wikimedia commons - 2013 / P.poschadel
Poursuite de notre remontée en 1913, un an avant la seconde guerre monde. Aujourd'hui, visite de l'usine Renault de Boulogne-Billancourt. Elle ressemblait plutôt à une multitude d'ateliers, employait 4000 ouvriers, et produisait 1300 voitures par an...
17:33 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, antoine prost, vivre, siècle, vacances, baimmeul, intérieur, gare, ferroviaire, époque, épopée, personne, partir en vacances, rentier, profession libérale, fonctionnaire, commerçant, nseignant, pouvoir, permettre, permission, ouvier, ouverture, s'arrêter, travailler, choix, choisir, marteau-piqueur, retour, retourner, arriéré, paysan, campagne, agriculteur, zone rurale, condition de vie, variable, variabilité, notion de temps, éclabousser, boue, froid, faim, mal d'amour, métro, taxi, manger du pain, soupe, chicorée, la base de l'alimentation
26/08/2013
SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS MANGERIONS SURTOUT DU PAIN
SI NOUS VIVIONS EN 1913
NOUS MANGERIONS SURTOUT DU PAIN
pain © Wikimedia commons - 2013 / Copyright © 2005 David Monniaux
Retour un siècle en arrière, comme chaque jour. Antoine PROST nous parle ce matin du pain, qui constituait en 1913 la base de notre alimentation.
17:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, antoine prost, vivre, siècle, vacances, baimmeul, intérieur, gare, ferroviaire, époque, épopée, personne, partir en vacances, rentier, profession libérale, fonctionnaire, commerçant, nseignant, pouvoir, permettre, permission, ouvier, ouverture, s'arrêter, travailler, choix, choisir, marteau-piqueur, retour, retourner, arriéré, paysan, campagne, agriculteur, zone rurale, condition de vie, variable, variabilité, notion de temps, éclabousser, boue, froid, faim, mal d'amour, métro, taxi, manger du pain, soupe, chicorée, la base de l'alimentation
25/08/2013
SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS VIVRIONS A LA CAMPAGNE
SI NOUS VIVIONS EN 1913
NOUS VIVRIONS A LA CAMPAGNE
Retour un siècle en arrière. Même s'il n'y avait pas que des paysans à la campagne, en 1913, il y avait entre 7 et 8 millions d'agriculteurs qui vivaient en zone rurale. Leurs conditions de vie étaient très variables.
Paysans et chaumière en Ardèche cévenole © wikimedia commons - 2013
17:06 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, antoine prost, vivre, siècle, vacances, baimmeul, intérieur, gare, ferroviaire, époque, épopée, personne, partir en vacances, rentier, profession libérale, fonctionnaire, commerçant, nseignant, pouvoir, permettre, permission, ouvier, ouverture, s'arrêter, travailler, choix, choisir, marteau-piqueur, retour, retourner, arriéré, paysan, campagne, agriculteur, zone rurale, condition de vie, variable, variabilité, notion de temps, éclabousser, boue, froid, faim, mal d'amour, métro, taxi
24/08/2013
SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS NE SERIONS PAS EN VAVANCES
SI NOUS VIVIONS EN 1913
NOUS NE SERIONS PAS EN VACANCES
Par
Antoine PROST
Gare 1900 © wikimedia commons - 2013 / B. F. Paris
A cette époque, très peu de personnes partaient en vacances. Seuls les rentiers, les professions libérales, les commerçants, ou les enseignants pouvaient se le permettre. Les ouvriers, ne s'arrêtaient jamais de travailler par choix.
17:53 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, antoine prost, vivre, siècle, vacances, baimmeul, intérieur, gare, ferroviaire, époque, épopée, personne, partir en vacances, rentier, profession libérale, fonctionnaire, commerçant, nseignant, pouvoir, permettre, permission, ouvier, ouverture, s'arrêter, travailler, choix, choisir
23/08/2013
SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS NE TRAVAILLERIONS PAS TOUS
SI NOUS VIVIONS EN 1913
NOUS NE TRAVAILLERIONS PAS TOUS
Usine 1900 Aubervilliers © wikimedia commons - 2013
L’historien Antoine PROST redessine pour nous la France de 1913, juste avant que n’éclate la grande guerre, dont on marquera bientôt le centenaire. Aujourd'hui, il est à nouveau question du travail.
A l'époque, les bourgeois, les propriétaires rentiers ne travaillent pas
17:28 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, au magma present de l'ecriture, vivre, travailler, rennes, faculté des sciences, pont saint-georges, historien, trésident, consil, scientifique, mission du centenaire, uerre mondiale, antoine prost, continuer, ramener, journée, siècle, arriéré, plonger, france, avant-garde, passionner, médecin, insinuer, insinuation, respect de la vie, personnel, dommageable, annihiler, handicaper, réconcilier, destin, victimiser, trouver le bonheur, enfouirthe beatles, album blanc, ringo starr, john lennon, paul mac cartney, georges harrison
22/08/2013
SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS TRAVAILLERIONS BEAUCOUP
SI NOUS VIVIONS EN 1913
NOUS TRAVAILLERIONS BEAUCOUP
Université Rennes 1905 © wikimedia commons - 2013
L’historien et Président du conseil scientifique de la mission du centenaire de la 1ère guerre mondiale, Antoine Prost, continue de nous ramener chaque jour un siècle en arrière, pour plonger dans la France de l’avant grande guerre.
17:52 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, vivre, travailler, rennes, faculté des sciences, pont saint-georges, historien, trésident, consil, scientifique, mission du centenaire, uerre mondiale, antoine prost, continuer, ramener, journée, siècle, arriéré, plonger, france, avant-garde, passionner, médecin, insinuer, insinuation, respect de la vie, personnel, dommageable, annihiler, handicaper, réconcilier, destin, victimiser, trouver le bonheur, enfouir
23/07/2013
LA BOÎTE A LETTRES: VOLTAIRE
LA BOÎTE A LETTRES
VOLTAIRE
(© copyright Musée des Lettres et Manuscrits)
Non seulement je suis un transfuge, Cher Catilina, ... mais j'ai encore tout l'air d'être un paresseux... Je m’en excuserai d’abord sur ma paresse en vous disant que j’ai travaillé à Rome sauvée que je me suis avisé de faire un opéra Italien de la tragédie de Sémiramis, que j’ai corrigé presque tous mes ouvrages, et tout cela sans compter les temps perdus à apprendre le peu d’allemand qu’il faut pour n’être pas acquis en voyage chose assez difficile à mon âge. Vous trouverez fort ridicule et moi aussi qu’à cinquante ans l’auteur de la Henriade s'avise de vouloir parler allemand à des servantes de cabaret mais vous me faites des reproches un peu plus vifs que je ne mérite assurément pas. Ma transmigration a coûté beaucoup à mon cœur mais elle a des motifs si raisonnables, si légitimes et j’ose le dire si respectables qu’en me plaignant de n’être plus en France personne en peut m’en blâmer. J’espère avoir le bonheur de vous embrasser vers la fin de novembre. Catilina et les ducs d’Alençon les recommanderont à vos bonnes grâces dans mon grenier et les nouveaux rôles des Rome sauvée arriveront à ma nièce dans peu de temps. Je n’attends qu’une bonne occasion pour les lui faire parvenir. Comment puis-je mieux mériter ma grâce auprès de vous que par deux tragédies et un théâtre ? Nous étions faits pour courir les champs ensemble, comme les anciens troubadours. Je bâtis un théâtre, je fais jouer la comédie partout où je me trouve... A Berlin, à Postdam, c'est une chose plaisante d'avoir trouvé un prince et une princesse de Prusse tous deux de la taille de mademoiselle Gossin, déclamant sans aucun accent et avec beaucoup de grâce. Mademoiselle Gossin est à la vérité supérieure à la princesse. Mais celle-ci a des grands yeux bleus qui ne laissent pas d’avoir leur mérite. Je me trouverai en France on ne parle que notre langue. L’allemand est pour les soldats et pour les chevaux. Il n’est nécessaire que pour leur route.
En qualité de bon patriote, je suis un peu flatté de ce petit hommage qu’on rend à notre patrie, à trois cents lieues de Paris. Je trouve des gens élevés à Koenigsberg qui savent mes vers par cœur, qui ne font pas de jaloux, qui ne cherchent point à me faire des niches. A l’égard de la vie que je mène auprès du Roy, je ne vous en ferai point le détail.
C'est le paradis des philosophes. Cela est au-dessus de toute expression. C'est César, c'est Marc Aurèle, c'est Julien, c’est parfois l’abbé Dechaulieu avec qui on soupe, c'est le charme de la retraite, c'est la liberté de la campagne avec tous les petits agréments de la vie qu'un seigneur de château qui est roi peut procurer à ses très humbles convives. Pardonnez-moi donc mon cher Catilina et croyez que quand je vous aurai parlé vous me pardonnerez bien davantage. Dites à César les choses les plus tendres, gardez avec cela une force inviolable. Cela est de conséquence
Bonsoir je vous embrasse tendrement
23:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'éciture, voltaire, jacques kérouac, occasionner, visiteur, siècle, rejoindre, esprit, perfidie, versailles, chambelland, courtoiserie, considération, loger, crédier, dignitaire, paradis, affairé, juif, porter plainte, furieux, départ définitif, brouiller, motif, raisonnable, légitimer, oser dir, respectabilité, se plaindre, blâmer, éspérer, bonheur, embrasser, novembre, catilina, agrémenter, plaisantin, pardonner, césar, inviolable, conséquence, duc d'alençon, recommander, bonne grâce, grenier, enrôler, rome, sauver, arriver, niaiserie