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18/10/2016

MARASME 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MARASME

3

 

Lorsqu'il le fait, il sent s'installer en son tréfonds
Les bases d'une torturante et terrible frustration
Vision tellement navrante d'une existence sans but.
Les tendances aux accents négatifs sont si fortes
Et il est tourmenté par un tel amas d'idées noires...

Mais il s'attache à rester serein, autant qu'il le peut.
Aussi ne se laisse-t-il pas submerger par les soucis
Tant il considère que, ayant bien fait jusqu'à maintenant,
Il n'est aucune raison de ne pas faire jusqu'à dorénavant.


Parfois, cependant, la vie souffle en immenses majuscules.

FIN

 

P. MILIQUE

14/12/2015

ULTIME DÉCADENCE

au magma présent de l'écriture,

(Photo d'une œuvre trouvée sur le Net
De facto, elle est l'entière propriété de son auteur)

 

ULTIME DÉCADENCE

Douleur continue d'une passion à l'abandon
Dans la révélation d'un désespoir oppressant.

La folie guette et rôde, tapie dans les alentours.

Dès lors s'exhibe, obscène,
La tentation de l'impossible,
Désirable jusqu'à l'obsession,
Jusqu'à la déchéance assassine.

P. MILIQUE

30/09/2015

MORTS ENVAHISSANTS 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MORTS ENVAHISSANTS

4

Elle s'affirme ample et souveraine cette difficulté
De traduire la douleur intime de mots douteux
Qui n'ont rien à dire et guère mieux à penser.
Il en est ainsi, les morts envahissent notre quotidien:
Le règlement stipule que la mort est une règle de vie.
Dès lors, au terme singulier de chacun des parcours
Jonché d'êtres en bûcher de cendres brûlantes
S'impose la matérialisation d'une éternelle évidence:
La mort n'est jamais qu'une mythomane récurrente
Qui n'a aucun scrupule à s'afficher tel l'Unique Vérité.

(FIN)

P. MILIQUE

15/06/2015

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE

2

Savoir que l'éternité est sans fin tant le terme nous échappe
Est, de fait, une formidable sarabande à vivre l'exceptionnel!

Avant que la morne habitude ne dissolve la totalité,
Et parce qu'il y a toujours de la place dans le cœur
Pour quelque chose d'immensément plus vaste,
Il convient de s'intégrer à la braise du monde
Et de ce projeter dans l'incroyable sarabande
Qui fait danser, l'âme en attente, l'exalté de la vie.

Cette exhortation aux saveurs juvéniles à de quoi surprendre,
Mais l'enfance n'est pas une maladie grave dont on doit guérir!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

22/01/2015

NUIT DE NEIGE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

NUIT DE NEIGE
3
Lorsqu'une chose en vient à le tourmenter, il ne se concentre plus que sur elle. Comme en écho à ces derniers mots, il est au final devenu son pire ennemi. Pris de vertige mortifère, il ne se conçoit plus qu'arrivé au terme de son parcours. Fil d'Ariane ténu d'une ultime séquence. Façon comme une autre de détourner pour toujours l'objet de son déchirement.

Pourquoi, dans la vision instantanée de son immanence, s'interroger encore sur la mort?
Elle n'est, exquise ingénue, dans le froid de certaines nuits de neige peuplées d'ombres et de fantômes, que le passage furtif d'une lumière agressive aux bienveillantes ténèbres.
(FIN)

P. MILIQUE

11/12/2014

UN MAL PROVISOIRE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN MAL PROVISOIRE
3

 

De fait, la nostalgie ne secrète qu'un faux problème :

Jamais ne se produira d'essentiel retour

Puisque nul n'est jamais vraiment parti !

 

Il croyait qu'elle avait toujours un coup d'avance.

Désormais, il sait qu'elle induit la fin  du voyage

Encore que, lorsqu'elle parvient à son terme,

La nostalgie n'en est jamais qu'à son début.

Et s'il semble que rien n'est nouveau sous le soleil,

En réalité que, comme à l'accoutumé, tout à changé.

De sorte que, plus que la souffrance de cette acuité-là,

C'est l'ample tristesse d'avoir simplement vécu

Qui remplace la bonne vieille douleur d'attendre.

 

Il ne reste plus qu'à regretter au fil du silence

Les heures surannées où nos larmes coulaient.

(FIN)

 

P. MILIQUE

11/06/2014

INITIALEMENT FATAL

au magma présent de l'écriture,

 

INITIALEMENT FATAL

 

Chaque mot que j'écris là perle d'une profonde blessure.

 

Lorsque la souffrance devient aussi palpable,

La rage dilatée ne peut plus se contenir

Et noie tout dans une gangue de nuit et d'horreur.

 

L'enfer sur terre, c'est la mort lente!

 

Quel effroyable malentendu dans ce long murmure

Qui impose de faire face, armé d'inutile dignité,

A une situation aussi obscène que douloureuse.

 

Corps-à-corps convulsés jusqu'à l'ultime,

Jusqu'au terme d'une vie initialement fatale.

 

P. MILIQUE

 

10/11/2013

CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


CE N'EST PAS ENCORE L'HEURE OU LE SOIR TOMBE

2


Par bonheur, il y a dans l'âme des lucioles qui veillent

Et suggèrent d'user de toutes les ruses du vivant

Pour contrecarrer ces ans insidieux qui volent le futur.

Savoir que l'éternité est sans fin puisque le terme nous échappe

Est de fait une formidable exhortation à vivre l'exceptionnel !

 

Alors, avant que la morne habitude ne dissolve tout,

Et parce qu'il y a toujours de la place dans le cœur

Pour quelque chose d'immensément plus grand,

Il convient de s'intégrer à la braise du monde

Et de se projeter dans cette incroyable sarabande

Qui fait danser l'âme en attente les pas exaltés de la vie.

 

Cette exhortation aux saveurs enfantines a de quoi surprendre,

Mais l'enfance n'est pas une maladie dont on doit guérir vraiment !

Car c'est une certitude, ce n'est pas l'heure où le soir tombe

Mais bel et bien celle qui se missionne à augmenter le vécu.
Le merveilleux est toujours présent, tapi dans le banal,

Et me voilà devenu enfin assez fou pour atteindre la sagesse.

(SUITE...)


P. MILIQUE

20/10/2013

UN SON DANS LE SILENCE 2

au magma present de l'ecriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN SON DANS LE SILENCE

2


Il n’est pas improbable que je ne te parle là que d’un réel inexistant !

D’un monde d’indifférents peut-être. Mais, faire comme si le soleil…

 

Tu sais, mes mots ne font que poser une équation aux termes inconnus.

En mon tréfonds, je joue avec tes mains, avec tes regards, avec tes lèvres.

Je joue à chavirer en une apnée bienfaitrice. Je joue à être bien ensemble.

Je joue avec le prolixe du pas encore donné, avec l’émouvant du déjà reçu.

Je garde partout sur moi les marques de ta présence éloquente de volupté,

Et j’accompagne partout ton urgence démesurée, attentif à ne pas te perdre.

 

De cet éclat d’insaisissable il ne restera rien : au soleil noir de ton absence

Ton amour balise s’est peu à peu atomisé en un lourd silence réprobateur

Me condamnant à rejoindre l’ombre impétueuse des frontières inassouvies.

(FIN)

 

P. MILIQUE

18/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: LE SERVICE MILITAIRE

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

LE SERVICE MILITAIRE

 

Suite des questions politiques au début du XXe siècle. Aujourd’hui, la conscription.

Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire.


Le service militaire a aujourd’hui disparu. En 1913, c’était une institution majeure de notre société. Cette année là sa durée fût portée de deux à trois ans…. Aujourd’hui les adolescents deviennent des hommes au terme d’une longue évolution qui les fait passer progressivement de leur famille et des études à l’autonomie et au travail….


20/03/2013

INITIALEMENT FATAL

CORPS REVULSES.jpeg

 

 

INITIALEMENT FATAL

 

Chaque mot que j'écris là perle d'une profonde blessure.

 

Lorsque la souffrance devient aussi palpable,

La rage dilatée ne peut plus se contenir

Et noie tout dans une gangue de nuit et d'horreur.

 

L'enfer sur terre, c'est la mort lente !

 

Quel effroyable malentendu dans ce long murmure

Qui impose de faire face, armé d'inutile dignité,

A une situation aussi obscène que douloureuse.

 

Corps-à-corps convulsés jusqu'à l'ultime,

Jusqu'au terme d'une vie initialement fatale.

 

P. MILIQUE

24/01/2013

JE M'ACCUSE 24

JE M'ACCUSE.jpg

 

Je m'accuse

De n'avoir toujours

Pensé mon existence

Qu'en termes de fuites et d'échecs.

L'implacable bilan alors dressé s'exalte,

Aussi lucide que désespérant.