Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/07/2017

SE SOUVENIR MAINTENANT 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

SE SOUVENIR MAINTENANT

3

 

Le foyer central n'en demeure pas moins symptomatique d'une grande noirceur.

Loin d'être indifférent, le macrocosme du futur s'applique déjà, et quoi qu'il en coûte, à contourner les intérêts rationnels désormais en péril.

 

Vivre dans ce monde est, nous le savons, fait d'incisive mémoire.

Dans le souci d'éviter le piège grossier de l'oubli facile, il est important de lui en préserver le possible accès, afin de pouvoir se remémorer aussi souvent que nécessaire, ces années merveilleuses et comblées d'indispensable, qui ont sans conteste un jour existé.

C'est ainsi qu'elles redeviendront, le moment venu, d'une impatiente actualité.

Sera alors venu le temps de l'indiscutable oui, celui radieux d'évidence de se souvenir maintenant.

(FIN)

 

P. MILIQUE

04/07/2017

BRASILLEMENT CONTINU

au magma présent de l'écriture,

 

 

BRASILLEMENT CONTINU

 

Tu ne sauras jamais

Que mon corps est

A se mourir de toi.

 

Fièvre au brasillement continu de l'autre.

 

Il monte et se volatilise parfois dans la nuit

Comme un souffle que l'on ne peut étouffer

Une ombre triste et tendre qui déchire tout,

Invectivant en secret la part qui déjà s'exalte.

 

Et ça n'en finit pas d'être beau

Au cœur formel de l'inexprimé.

 

P. MILIQUE

06/09/2016

RÉCEPTIVITÉ MAXIMALE 3

HORIzON EMBRASé.jpg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

RÉCEPTIVITÉ MAXIMALE

3

C'est une chance inespérée que d'installer ce climat délicieux
Cette harmonie naturelle, cette nouvelle source d'émotions
Qui éclaire d'un regard autre dans lequel tout peut se lire.
Source qu'il faut espérer inépuisable tant elle offre de ferveur
A un quotidien si médiocre, si grouillant d'aventures minuscules,
Tant elle détermine sa propre identité dans le désordre du monde.

S'appliquer à ne jamais assécher les richesses de cette source-là,
Mais tout au contraire y puiser, sans modération, la force cachée.

Au frémissement d'un échange vit un bel enthousiasme
Qu'il est hors de question de tempérer, véritable joyau
Taillé sur mesure qui luit jusque-là où le regard se perd.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/08/2015

DISSIDENCE VERTE 1

au magma présent de l'écriture,

 

DISSIDENCE VERTE 1



Le fait est incontestable: on ne fait que nous assaillir dans la continuité de multiples informations concernant les changements climatiques en cours. Ou encore les gestes qu'il est nécessaire d'effectuer pour se donner une chance de sauver la planète. Une planète que nul désormais ne peut plus ignorer être en péril.
On appelle cela l'écologie. Et c'est au goût du jour. Pire même, c'est à la mode.

La mode, c'est le costume qu'enfile la superficialité pour faire illusion. En réalité, bien peu de comportements appropriés sont régulièrement effectués.
Pour de nombreux individus il est chic et de bon ton, un peu snob peut-être, de se prétendre sensibles aux modalités de sauvetage en cours. Et de s'autoproclamer, ce faisant, citoyen supérieurement avisé. Mais soyons réalistes, que se passe-t-il au juste dans leurs maisons, leurs bureaux, leurs usines et dans leurs manières de vivre au général?
Pas grand chose, il faut bien en convenir. Ou alors de toutes petites, infimes, auxquelles chaque sympathisant de la cause semble se raccrocher comme à une bouée d'espoir. Mais si nous observons une macroscopie du réel, le constat de l'inanité des efforts laborieusement consentis est consternant.

A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE