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06/11/2013

A LA LISIÈRE DES MOTS 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


A LA LISIÈRE DES MOTS

2


Derrière chaque phrase, chaque coulée de mots produite,

Se tiennent moult atmosphères fragiles, délicates ou assassines,

Au sein desquelles sont évoqués les errements incontournables

Faits d’une ribambelle d’illusions perdues, de remords peut-être.

 

Au cœur d’une vie piquées d’échardes vives à l’entremêlé serré

D’espoirs, de déceptions, d’utopies et de douleurs intarissables,

Il y a, exprimé dans sa rugueuse latence, tout l’impossible à dire.

Il y a la torture stridente inscrite dans chaque parcelle de sa chair.

Il y a l’assourdissante mélopée de l’âme muette de culpabilité.

Il y a, mise en mots, la litanie de la vie qui peu à peu s’effrite….

 

Combat épuisant  et dérisoire s’il en est qui impose de se tenir

A l’écart, en retrait de l’embrasé, là où se manigancent les rêves.

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

05/11/2013

POINT DE BÉTAIL: UN MARCHE AUX BESTIAUX EN NORMANDIE «DEUX CENT DIX, DEUX CENT VINGT»

 

POINT DE BÉTAIL
UN MARCHE AUX BESTIAUX EN NORMANDIE

(8’06’’)
«DEUX CENT DIX, DEUX CENT VINGT»


Chaque mardi un marché aux bestiaux se tient à Soligny-la-Trappe dans l'Orne (61). Avec vaches, moutons et brebis vendus aux enchères. Un marché dit "au cadran" dédié aux petits éleveurs. Ingénieure du son pour le cinéma documentaire, Isabelle de Mullenheim peint un méticuleux tableau sonore, une ode à la voix des hommes et des bêtes.


Enregistrement : 14 mai 13
MIse en ondes & mix : Charlie Marcelet
Réalisation : Isabelle de Mullenheim

04/11/2013

Velvet Underground - Concert | Fondation Cartier, 1990 (Lou Reed, John Cale, M. Tucker, S. Morrison)

 

VELVET UNDERGROUND

CONCERT

FONDATION CARTIER 1990

(Lou REED, John CALE, M. TUCKER, S. MORRISON)

 

En hommage à Lou Reed, la Fondation Cartier diffuse pour la première fois ce concert historique du Velvet Underground.

« Le concert n'a jamais été prévu pour être la reformation du Velvet Underground, mais lorsqu'on a invité Lou Reed, dans le cadre de l'exposition Andy Warhol en 1990, toutes les personnes qui sont venues à Jouy-en-Josas l'espéraient. Ce concert s'est tenu l'après-midi du 15 juin et un autre groupe était prévu, mais au dernier moment Lou Reed et John cale sont montés sur scène pour jouer Songs for Drella. Ensuite, lorsque Sterling Morrison et Maureen Tucker les ont rejoint pour commencer Heroin... C'était à tomber. J'ai toujours pensé que c'est l'atmosphère créée par la Fondation Cartier qui a permis cette reformation, parce que nous étions sincères, et surtout pas des professionnels du show-business. Ce qui s'est passé ce jour-là a été un très grand plaisir, un honneur. »
Marie-Claude Beaud, directrice de la Fondation Cartier pour l'art contemporain de 1984 à 1994.
Propos recueillis à la Fondation Cartier, Paris, le 29 octobre 2013

03/06/2013

AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER ? 4

PERE MORT.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER  ?

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Aussi, plus tard, lorsque ce grand drap blanc

Comme une bâche rude, s'est jetée sur ma propre vie,

Sur le sombre cachot de mon cœur déserté,

L'émotion s'est levée en moi telle une houle brûlante

Entremêlant aveugle l'abject, la honte et le remord.

La souffrance me broie, je vais me replier,

M'enfermer dans ta mémoire souveraine,

La mienne désormais maintenant que je m'insurge

Et je prendrai le relais de ta solitude exigeante

Dans l'ombre où se tient la relève de ton silence.

(A SUIVRE...)

P.  MILIQUE

21/02/2013

LA OÙ SE TIENT L'INFORME

TRAVERSEE ENFER.jpeg

 

LA OÙ SE TIENT L'INFORME

 

Chaque moment de vie peut initier le parcours chaotique

D'un exode gigantesque ou d'une furie labyrinthique

Propres à embraser le feu d'une urgence peu conciliante.

 

Dans la lourde note souterraine qui en nourrit le rythme,

L'écriture grondante de colère ne retient plus son souffle,

Et la traversée de l'enfer où trépigne déjà son devenir

La libère du limon serré ou se tient l'informe essentiel.

 

On ne peut écrire qu'à partir de ruines qui sont ou seront,

Dans cette pulsation de peur aidant à faire surgir les mots

Qui germent, patients, au ventre des terres désolées.

 

P. MILIQUE

16/02/2013

MAGAZINE BD : GOOSENS

 

MAGAZINE BD 

GOOSENS

Midi 2 

23/01/1998 - 03min01s

 

Alors que se tient le 25ème festival international de la bande dessinée d'Angoulême, reportage sur le dessinateur GOOSSENS.

 

Production

France 2

Générique

Lejop, Laurent
Goossens, Daniel
 

13/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 4

RETROUVAILLES.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

4


Chacun tend l'oreille pour mieux percevoir la teneur ses propos, et il en fait de même. L'homme poursuit son monologue comme pour lui-même d'une voix soudain assourdie, imperceptible presque. Comme tétanisé par la peur d'aviver plus encore la douleur qui le vrille au présent en un épouvantable cauchemar.

 

 

 

«Vous savez, je l'avais tout de suite remarquée. Grande fille blonde, silhouette élancée, juvénile presque, qui dissimulait son regard derrière l'abri de ses lunettes aux verres fumés. Elle se tenait à l'extrémité du quai, seule, comme dans une attitude volontaire à se mettre à l'écart, à s'isoler. Plusieurs rames se sont succédées sans qu'elle semble ne leur accorder la moindre attention, et comme je n'étais moi-même pas plus pressé que ça, je me suis dit qu'elle ne verrait peut-être pas d'un si mauvais œil que je lui adresse la parole. En tout bien tout honneur, bien sûr. Mon ressenti était qu'elle avait, si ça se trouve, juste besoin de ça. Un mot. Une banale délicatesse verbale, rien de plus. D'un peu de chaleur humaine quoi!

 

Mademoiselle?...

(A SUIVRE...)