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16/06/2017

DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT 7

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT

7

Une ombre de tristesse flotte, lourde d'évidence, dans son regard éteint, telle un désespoir tranquille et une sensation éprouvante enveloppés d'une chape de langueur définitive.

Il paraît donc s'être arrêté là, au seuil de rêves improbables.

Interdit de vivre presque.

Témoignage affligeant et pathétique d'un quotidien qui le ronge de pessimisme batailleur.

 

Le voilà tout aussi dévasté que peuvent l'être un ignoré, un dépossédé.

Le jour comme la nuit, Il est assujetti à cette douleur sans fièvre qui le submerge par instants en longues bouffées suffocantes.

Sournoiserie folle d'une souffrance insidieuse née d'une multitude d'ondes éminemment perceptibles.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/11/2015

IDÉAL DE RÊVEUR

au magma présent de l'écriture,

 

IDÉAL DE RÊVEUR

Il y a ce manque de toi qui tenaille,
Et l'entière conscience de ce manque.
Avec cette blessure supplémentaire
De ne pouvoir te toucher de mes doigts
Ni effleurer l'embrasure de tes lèvres.

C'est un tel bonheur que de t'aimer!
Dès lors, comment pourrais-je faire
Pour combler le vide de ton absence?

Il me reste ma capacité à t'imaginer,
A créer l'espace où nous existerions,
Toujours plus attentifs l'un à l'autre.

C'est inévitable en ces instants-là,
Le réel flanche pour laisser la place
A l'expression fiévreuse de la fantaisie
Et de l'imaginaire. Un idéal de rêveur.

P. MILIQUE

13/09/2014

UN PONT JETÉ 1

au magma présent de l'écriture

 

UN PONT JETÉ

1

Il lui vient à l'idée que peut-être ses mots aient pu le fatigué.
Et la pensée que cela puisse être le cas le désole profondément
Tant cela n'est d'évidence pas le but de sa démarche personnelle.

C'était là, il en convient, un bien curieux cocktail
A la composition confuse, désordonnée et chaotique.
Peut-être l'a-t-il reçu comme un discours bête et naïf?
Stupidité consternante et sans borne, bien encombrante.

A considérer le véritable respect éprouvé à son égard,
Est-il possible qu'il se soit comporté trop familièrement?
Taraudant est la certitude d'avoir ébréché son capital temps.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/06/2013

L’ÉTRANGE UNIVERSEL

au magma present de l'ecriture,patrick milique,

 

L’ÉTRANGE UNIVERSEL

 

Tous ces pouvoirs qui sont les siens,

Incrustés au creux de ses soupirs ?

 

Etre la déesse des vents n’est pas rien !

Une inspiration foisonnante jaillit d’elle

Nous transportant au zéphyr musical

De son souffle aux accents d’authentique…

 

Tous ces pouvoirs qui sont les siens,

Incrustés au creux de ses soupirs 

Embrasent la riche beauté véhiculée

Par l’étrange universel du singulier.

 

P.  MILIQUE

03/06/2013

AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER ? 4

PERE MORT.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER  ?

4


Aussi, plus tard, lorsque ce grand drap blanc

Comme une bâche rude, s'est jetée sur ma propre vie,

Sur le sombre cachot de mon cœur déserté,

L'émotion s'est levée en moi telle une houle brûlante

Entremêlant aveugle l'abject, la honte et le remord.

La souffrance me broie, je vais me replier,

M'enfermer dans ta mémoire souveraine,

La mienne désormais maintenant que je m'insurge

Et je prendrai le relais de ta solitude exigeante

Dans l'ombre où se tient la relève de ton silence.

(A SUIVRE...)

P.  MILIQUE