Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/03/2014

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

DISPARAITRE DANS LE PRÉVISIBLE

1

 

Il en est depuis toujours ainsi: jamais de temps mort. Aucun.

Chaque année, une année s’ajoute aux autres, comme pour tisser

L’immense et inéluctable toile d’araignée du temps commun.

 

Fragment par fragment, chacune ne se clôt que pour offrir encore

La potentialité d’une nouvelle naissance qui installera une passerelle

Entre l’enfance qui s’éloigne, sereine, et le futur ombré d’inquiétudes.

 

L’imagination est ainsi faite qu’elle autorise de multiples engouements.

Le temps s’ébroue d’éclats de vie exaltés où palpite l’âme prête à l’osmose,

Énergie solaire qui donne souffle à s’ouvrir au monde jusqu’à se révéler.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

 

 

03/06/2013

AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER ? 4

PERE MORT.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



AS-TU SU COMBIEN JE SAVAIS MAL T'AIMER  ?

4


Aussi, plus tard, lorsque ce grand drap blanc

Comme une bâche rude, s'est jetée sur ma propre vie,

Sur le sombre cachot de mon cœur déserté,

L'émotion s'est levée en moi telle une houle brûlante

Entremêlant aveugle l'abject, la honte et le remord.

La souffrance me broie, je vais me replier,

M'enfermer dans ta mémoire souveraine,

La mienne désormais maintenant que je m'insurge

Et je prendrai le relais de ta solitude exigeante

Dans l'ombre où se tient la relève de ton silence.

(A SUIVRE...)

P.  MILIQUE

22/05/2013

UN AMOUR DE PRINCESSE

PRINCESSE.jpg

 

UN AMOUR DE PRINCESSE
 

Mes rêves sont d'amour fou

Fou de cet ange

Cet ange, ce prince

Ce prince tellement charmant

Charmant et tellement absent

Absent et pourtant si présent

Enfiévré cadeau de la vie

La vie vibrante, exaltante,

Libérée des chaînes de ses rêves.

 

Issu de l'imaginaire, un bel amour de princesse,

Bel amour passé, présent ou... à venir.

 

Un qui tromperait l'impatiente attente,

Qui déposerait sur elle, soyeuse douceur,

La fraîcheur ombrée de la source de ses yeux,

Qui la laisserait stupéfaite d'être pour lui

L'inespérée investissant l'excédé de sa détresse

Pour marquer au fer bleui du définitif

L'instant et embrasé besoin d'harmonie.

 

P. MILIQUE

10/10/2012

CHARLY: 2

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

 

CHARLY

2


 

Tiens? Comme un ronronnement dans le ciel!

Je me pose, le temps d'un bref instant, l'ombre d'un début d'interrogation. Vite résolue l'énigme. En levant la tête je reconnais immédiatement notre habituel petit avion de l’aéropostale. Celui-là même qui, de tous ses clignotements lumineux et de l’harmonie cadencée de ses deux moteurs à hélice, transporte son chargement de courriers laconiques ou de lettres pathétiques. A moins qu'il ne s'agisse plutôt des singulières symphonies d'un mélomane des mots, ou d'autres choses particulières aux significations infinitésimales.

Juste le temps de ma réflexion un brin nostalgique, et déjà le voilà qui s'évanouit dans son paysage céleste escorté sous l’œil protecteur de la lune et les sourires rassurants des étoiles. Disparition lente et progressive dans l'immobile d'un silence qui rapidement devient le sien.

La fraîcheur nocturne, bien perceptible maintenant, me décide à rentrer tant je ne tiens pas plus que ça à me laisser agresser par cette baisse de température. Bien qu'elle ne soit, c'est vrai, nullement intempestive compte tenu de l'heure présente.


(Asuivre....)

 

19/08/2012

MAGNIFICENCE FERTILE

MAGNIFICENCE.jpeg

 

 

MAGNIFICENCE FERTILE

 

Tant d'amertume, de regrets et de ressentiments

L'ont projeté violemment dans le certain désenchanté

De son non-appartenance avérée au monde...

A cela, il doit inclure ses propres hermétismes

Qui, dans la fragilité têtue de souvenirs incertains,

Rejettent la secrète mécanique de l'existence.

 

Le choc émotionnel en état d'exacerbation

Ne provoque même pas de sentiment de peur

Face à l'absolu abandon qu'est l'impulsion du partir

Lorsque son sens aigu de l'anéanti justifié

N'est plus qu'une pleutre façon de se quitter

Pour aller, inquiet, au-devant son ombre,

Appelé par la manie de la mort inquiète

Qui émane, hagarde, de l'instant suspendu.

 

Amené à épeler les heures qui endiguent sa vision de l'universel,

Il cherche confusément à faire s'épouser l'écho et l'épars présents

Dans le chamboulement durable inhérent à l'ordre des choses.

 

Sur fond de vie enflammée, son centre de mémoire vive

Lui remémore cette incandescence essentielle

Qu'est la trace encore chaude d'un chant d'immanences

Qui, dans la beauté tremblante de l'après-coup,

Agite la richesse de la multitude de tous ces petits riens

Indispensables de communion avec l'exacte respiration

De la magnificence fertile et violente de ineffable Vie.

 

P. MILIQUE

14/07/2012

OMBRES INJUSTES

APAISEMENT.jpg

 

 

OMBRES INJUSTES

 

L'ordre naturel se trouble au noirs d'ombres injustes,

Et, dans l'entouré d'un cercle d'étonnements acérés

Il s'éprouve désormais en marche vers une obligation

Dont l'importance expérimentale échappe aux autres.

 

En vérité, il part pour la sagesse, ou pour autre chose,

Car c'est pour lui le possible d'un destin différent,

Et l'absolue magie serait de pouvoir en définir le temps.

 

Comme tout est délicieux et simple à présent!

 

P. MILIQUE