30/03/2017
FRONTIÈRES DOULOUREUSES
FRONTIÈRES DOULOUREUSES
L’expérience est un long chemin…
Le fait n’est pas nouveau, elle n’est que
Le mouvement intime des règles de vie
Pour accoster à l’intensité qui serait celle
D’une quelconque connaissance de soi
Finissant par s’imposer d’elle-même dans la sincérité,
Tant la recherche active serait une forme de mensonge.
A imaginer d’autres formes de renoncements,
On piège l’essentiel d’une désespérance assujettie
A l’absorption nécessaire des à-coups de la douleur
Pour enfin stigmatiser l’extrême de la violence infligée.
Aux marges d’un merveilleux qui ne demande
Qu’à surgir de nulle part pour épurer l’individu
Maintenu au brasier douloureux de la schizophrénie,
Les fragments de la mosaïque enfin complétée rendent
La possibilité unique d’entrevoir comme plus supportable
Son propre corps si intensément détesté.
P. MILIQUE
09:30 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, frontière, douloureux, expérience, long cheminement, mouvement intime, règle de vie, accoster, intensité, connaissance de soi, finir par s'imposer, sincérité, recherche active, forme de mensonge, imaginer d'autres formes, renoncement, piéger l'essentiel, désespérence, assujettir, absorbtion, les à-coups de la douleur, stigmatisation, extrême, violence infligée, aux marges du merveilleux, surgir de nulle part, épurer l'individu, maintenir au brasier douloureux, schizophrénie, fragment, mosaïque, compléter, possibilité unique, entrevoir, supportable, corps, intensément détesté
23/11/2013
UN DÉCHIRANT SOLEIL NOIR
UN DÉCHIRANT SOLEIL NOIR
Lorsqu’il ne reste plus rien pour colmater
Les brèches de l’existence et compenser le désert de jours,
S’impose alors comme unique alternative
La fréquentation ambiguë des couches épaisses de la nuit.
Dans ces nuits de désespérance
La mélancolie est là, insidieuse,
Prompte à ouvrir en grand les bras
De ses larges zones dépressives,
A l’intérieur desquelles existe le sentiment diffus
D’une terrible méprise qui,
Au cœur de cauchemars mouvants,
Nous laisse vacillants au bord du gouffre.
C’est une situation extrême
Qui nous rend incapable d’ordonner notre pensée,
De retrouver l’improbable sérénité.
Avec l’affreuse sensation d’un cœur qui rétrécit,
Et s’assèche d’une vie qui crève en silence
Dans l’oubli d’un perpétuel naufrage.
Emmurés dans la solitude et le chagrin,
On se perd dans des brumes de détresse
Jusqu’à souhaiter être suffisamment lâche
Pour plonger de manière délibérée dans le néant,
Afin de nous immerger dans les affres du vide
Et y rencontrer le calme mérité d’un apaisement sensoriel.
Enfin !
L’abîme, dans certaines conditions,
Est peut-être un réel moment d’hypnose.
C’est en tout cas un déchirant soleil noir,
Un pur fragment d’angoisse.
De tels abysses de tristesse peuvent-ils vraiment exister ?
Oui !
Mais c’est inacceptable…
P. MILIQUE
12:25 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : existence, ambigu, désespoir, mélancolie, dépressif, mépris, cauchemar, vaciller, gouffre, extrême, crever, naufrage, solitude, chagrin, détresse, néant, abîme, hypnose, fragment, angoisse, abysses, colmatage, brèche, comenser, compensation, désertique, désertifier, s'imposer, alternative, fréquentation, fréquenter, ambiguïté, coucherie, épaissir, désespérence, insidieux, promptitude, ouverture, bras, largesse, zone, à l'intérieur, sentiment, diffus, diffuser, terrible, méprisable