09/08/2017
RÉJOUISSANTES AFFINITÉS
RÉJOUISSANTES AFFINITÉS
C'est une belle richesse que celle de lecteur.
On se laisse aller parfois à l'exercice périlleux
Qui consiste à extraire certaines phrases
Hors du contexte de leur texte lumineux.
Il arrive que cela fasse de nous un lecteur averti,
Qui perçoit désormais ce que l'écrivain lui inspire.
A considérer la démarche personnelle et fébrile
Qui nous a entraîné à nous immerger éperdument
Dans cette prose-là, sertie de poésie, l'espoir est là.
Il faut dire que ce qui est écrit brille vraiment
D'une puissante beauté et, lorsque cette beauté-là
Plonge en vous et vous envahit le fond de l'âme,
Le ciel se pare d'un bleu imperturbable, intense,
Perspective d'où scintillent d'inespérées affinités.
P. MILIQUE
08:53 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, étape, vélo, protection, régional, tour de passe-passe, anticipation, source de la loire, persécution, accueil, réfractaire, déportation, misère du monde, ardèche, volcanique, gorges, calcaire, vivarais, lauze, hameau, épouser le relief, jean ferrat, cévennes ardéchoises, abrupt, torrent, calcifier, taille humaine
28/10/2016
REDESSINER L'HORIZON
REDESSINER L'HORIZON
Me voilà ici, le temps d'un court passage,
Sur ce territoire que j'ai un jour quitté
Après l'avoir aussi intensément arpenté.
S’impose donc à moi la puissante évidence
De ce trait de plume entre deux souvenirs.
Comment ne pas laisser la pensée en dérive jusqu'à toi,
Dans ce lieu d'intense verdure, indéniable d'authenticité,
Proche de ce qu'est l'Ardèche, arasée de quelques reliefs?
Alors, c'est le spectacle superbe et odoriférant
D'une journée radieuse aux charmes stimulants.
Et puis il y a la foule de ces lacs, de ces sources
Qui engagent à respecter des silences majeurs.
Il est quelque chose de profond, d'irréductible,
Dans la perspective somptueuse et changeante,
Dans cet infini miroitement qui redessine déjà
Une ligne d’horizon pure et porteuse d'espoirs.
Comment dès lors ne pas te penser alors même
Qu'à l'encaissé de la vallée grelotte et résonne
Le son cristallin de ton rire-clochette en écho?
P. MILIQUE
09:59 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, dessiner, horizon, court, passage, territoire, quitterie, intensif, arpenter, imposition, trait de plume, souvenir, pensée, dériver, lieu, intense, verdure, indéniable, authenticité, ardèche, araser, reliefsspectacle, superbe, odoriférant, ournée radieuse, charme, stimulant, foule, lacs, source, engager, respecter, contenter, silence, maeur, profond, irréductible, perspective, somptueux, changeant, miroiter, ligne d'horion, pure, porteur d'espoir, encaisser, vallée, grelotter, résonnersonore, cristallin, rire
21/02/2015
BIENHEUREUSE QUINTESSENCE 2
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...
BIENHEUREUSE QUINTESSENCE
2
Lorsque le monde se songe, il convient d'aller au bout de ses rêves.
Nous voilà parvenus à ce carrefour où peut-être la vie bascule,
Là où d'impératives velléités se propose à transmuer le destin.
L'aube séduisante d'une nouvelle aventure point, aguicheuse,
Et nul ne saurait refuser bien longtemps le plaisir de s'épanouir
Sans, à un moment ou à un autre, en éprouver le délicieux frisson.
Le moment est venu d'accoster à quelque chose de plus authentique,
Et à se soumettre à la flamme des éveils émerveillés qu'offre la nature.
Cela prendra la forme de l'inespérée richesse de toujours: quelqu'un.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
10:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, songe, poudre, brûler, mêche, sueur, odeur, rumeur, provenir, carrefour, ardêche, basculer, diable, dialecte, impératif, velléité, visière, sabre, couperet, transmuer, destin, aube, séducteur, nouvelle, aventure, point, aguicheur, ardoise, carat, maternel, refuser, baleine, plaisir, jouissance, dieu, mohamet, fusiller, épanouir, éprouver, délicieux, frisson, accoster, authentifier, soumettre, flamme, éveil, émerveiller, offir, nature, prendre forme
20/04/2013
LUDOVIC JANVIER: "DIRE BLEU"
LUDOVIC JANVIER
"DIRE BLEU"
Lu par Sylvia BERGE
Extrait de Doucement avec l’ange, Gallimard, 2001
Ludovic Janvier, d’ascendance haïtienne et française, est né à Paris en 1934. Il y vit depuis le plus clair de son temps. L’envie d’écrire est chez lui très ancienne, remontant à l’adolescence. Le parcours public commence par une réflexion sur le Nouveau Roman (Une parole exigeante, 1964) et surtout deux essais consacrés à l’œuvre de Samuel Beckett (Pour Samuel Beckett, 1966, et Beckett par lui-même, 1969) avec lequel il traduit de l’anglais D’un ouvrage abandonné (1967) et Watt (1968). En somme, une lente préface à la vie d’écrivain.
C’est avec La Baigneuse, roman (1968), qu’il s’engage tout à fait dans l’écriture de la parole. S’ensuivront deux fictions cruciales : Naissance et Monstre, va. Puis son goût pour l’écart et sa passion de l’instantané le conduisent vers le poème (La mer à boire, Doucement avec l’ange, Une poignée de monde) et la nouvelle (Brèves d’amour), deux formes plus fidèles à la vitesse de l’émotion.
À partir de là, conscient d’écrire pour la voix et de situer son travail hors les genres, il continue son va-et-vient entre prose et poésie. Avec pour mot d’ordre cette poignée de vers :
Respirer mis à part
le plus clair de ta vie
passe à chercher les mots
qui diront comme ils peuvent
le plus clair de ta vie
respirer mis à part
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTICistic, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation: Guy PEYRAMANCE
Réalisation: Marguerite GATEAU
17:52 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, évian, lorient, troyes, bordeaux, jacques dupin, léonie simaga, suliane brahim, privas, ardèche, rené char, andré du bouchet, yves bonnefoy, gaëtan picon, louis rené des forêts, michel leiris, paul celan, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, laure égoroff, putain, se prostituer, gueule de métèque, la mouise, importuner, sociabiliser, restaurer, mariage, fidèlité, souvenir, fabriquer, malentendu, cadeau, congédier, gueuler, syndicaliste, julie sicard, éric génovèse, marie sophie ferdane, sans passer par la gase par la case départ, roi du monde, miel, sylvia bergé, hameçonner, ame soeur, déconner, prisonnier, lascif
19/04/2013
LUDOVIC JANVIER: "VU LES FONTAINES DE FRAICHEUR ... BON D'ACCORS ALLEZ JE RESTE"
LUDOVIC JANVIER
"VU LES FONTAINES DE FRAICHEUR ... BON D'ACCORS ALLEZ JE RESTE"
Poème de LUDOVIC JANVIER
Lu par HERVE PIERRE
Extrait de Une poignée de monde, Gallimard, 2006
Ludovic Janvier, d’ascendance haïtienne et française, est né à Paris en 1934. Il y vit depuis le plus clair de son temps. L’envie d’écrire est chez lui très ancienne, remontant à l’adolescence. Le parcours public commence par une réflexion sur le Nouveau Roman (Une parole exigeante, 1964) et surtout deux essais consacrés à l’œuvre de Samuel Beckett (Pour Samuel Beckett, 1966, et Beckett par lui-même, 1969) avec lequel il traduit de l’anglais D’un ouvrage abandonné (1967) et Watt (1968). En somme, une lente préface à la vie d’écrivain.
C’est avec La Baigneuse, roman (1968), qu’il s’engage tout à fait dans l’écriture de la parole. S’ensuivront deux fictions cruciales : Naissance et Monstre, va. Puis son goût pour l’écart et sa passion de l’instantané le conduisent vers le poème (La mer à boire, Doucement avec l’ange, Une poignée de monde) et la nouvelle (Brèves d’amour), deux formes plus fidèles à la vitesse de l’émotion.
À partir de là, conscient d’écrire pour la voix et de situer son travail hors les genres, il continue son va-et-vient entre prose et poésie. Avec pour mot d’ordre cette poignée de vers :
Respirer mis à part
le plus clair de ta vie
passe à chercher les mots
qui diront comme ils peuvent
le plus clair de ta vie
respirer mis à part
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage: Serge RISTICistic, Manon HOUSSIN
Assistant à la réalisation: Guy PEYRAMANCE
Réalisation: Marguerite GATEAU
23:14 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, évian, lorient, troyes, bordeaux, jacques dupin, léonie simaga, suliane brahim, privas, ardèche, rené char, andré du bouchet, yves bonnefoy, gaëtan picon, louis rené des forêts, michel leiris, paul celan, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, laure égoroff, putain, se prostituer, gueule de métèque, la mouise, importuner, sociabiliser, restaurer, mariage, fidèlité, souvenir, fabriquer, malentendu, cadeau, congédier, gueuler, syndicaliste, julie sicard, éric génovèse, marie sophie ferdane, sans passer par la gase par la case départ, roi du monde, miel
18/04/2013
JACQUES DUPIN : « ECRIRE DE FROID »
JACQUES DUPIN
« ECRIRE DE FROID »
Poème de Jacques DUPIN
Lu par Marie-Sophie FERDANE
Echancré, POL, 1991
Jacques DUPIN est né en 1927 à Privas, en Ardèche. Il vit à Paris depuis 1944. Marqué par sa rencontre avec René Char, en 1947, il est l’un des fondateurs de la revue L’Éphémère, en 1966, aux côtés d’André du Bouchet, Yves Bonnefoy, Gaëtan Picon, Louis-René des Forêts, Michel Leiris et Paul Celan. Liés aux plus grands artistes de son temps, Jacques Dupin devient, en 1956, directeur de la galerie Maeght continuée par la galerie Lelong en 1981. Critique d’art, il a consacré de nombreux essais aux peintres contemporains. Sa poésie, sans compromis ni nostalgie, est une profération sans prophétie ni message, un surgissement d’autant plus brutal qu’il ne se soucie pas de ses ravages. Pour preuve ces « Fragmes » tirés d’Échancré, 1991. Ou encore Contumace (1986), Les mères (1986), Le grésil (1996), Coudrier (2006)…
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage, mixage : Bruno MOURLAN, Philippe CARMINATI
Assistant à la réalisation : Benjamin HU
Réalisation : Laure EGOROFF
18:01 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, évian, lorient, troyes, bordeaux, jacques dupin, léonie simaga, suliane brahim, privas, ardèche, rené char, andré du bouchet, yves bonnefoy, gaëtan picon, louis rené des forêts, michel leiris, paul celan, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, laure égoroff, putain, se prostituer, gueule de métèque, la mouise, importuner, sociabiliser, restaurer, mariage, fidèlité, souvenir, fabriquer, malentendu, cadeau, congédier, gueuler, syndicaliste, julie sicard, éric génovèse, marie sophie ferdane
17/04/2013
JACQUES DUPIN : « Ecrire en se gardant du spéculaire… »
« ECRIRE EN SE GARDANT DU SPECULAIRE.. »
Poème de Jacques DUPIN
Lu par Julie SICARD et Eric GENOVESE
Echancré, POL, 1991
Jacques DUPIN est né en 1927 à Privas, en Ardèche. Il vit à Paris depuis 1944. Marqué par sa rencontre avec René Char, en 1947, il est l’un des fondateurs de la revue L’Éphémère, en 1966, aux côtés d’André du Bouchet, Yves Bonnefoy, Gaëtan Picon, Louis-René des Forêts, Michel Leiris et Paul Celan. Liés aux plus grands artistes de son temps, Jacques Dupin devient, en 1956, directeur de la galerie Maeght continuée par la galerie Lelong en 1981. Critique d’art, il a consacré de nombreux essais aux peintres contemporains. Sa poésie, sans compromis ni nostalgie, est une profération sans prophétie ni message, un surgissement d’autant plus brutal qu’il ne se soucie pas de ses ravages. Pour preuve ces « Fragmes » tirés d’Échancré, 1991. Ou encore Contumace (1986), Les mères (1986), Le grésil (1996), Coudrier (2006)…
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage, mixage : Bruno MOURLAN, Philippe CARMINATI
Assistant à la réalisation : Benjamin HU
Réalisation : Laure EGOROFF
23:25 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, jacques dupin, léonie simaga, suliane brahim, privas, ardèche, rené char, andré du bouchet, yves bonnefoy, gaëtan picon, louis rené des forêts, michel leiris, paul celan, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, laure égoroff, putain, se prostituer, gueule de métèque, la mouise, importuner, sociabiliser, restaurer, mariage, fidèlité, souvenir, fabriquer, malentendu, cadeau, congédier, gueuler, syndicaliste, julie sicard, éric génovèse
16/04/2013
JACQUES DUPIN : « "Ecrire depuis toujours..." »
« Ecrire depuis toujours… »
Poème de Jacques DUPIN
Lu par Marie-Sophie FERDANE, Clément HERVIEU-LEGER et Loïc CORBERY
Echancré, POL, 1991
Jacques Dupin est né en 1927 à Privas, en Ardèche. Il vit à Paris depuis 1944. Marqué par sa rencontre avec René Char, en 1947, il est l’un des fondateurs de la revue L’Éphémère, en 1966, aux côtés d’André du Bouchet, Yves Bonnefoy, Gaëtan Picon, Louis-René des Forêts, Michel Leiris et Paul Celan. Liés aux plus grands artistes de son temps, Jacques Dupin devient, en 1956, directeur de la galerie Maeght continuée par la galerie Lelong en 1981. Critique d’art, il a consacré de nombreux essais aux peintres contemporains. Sa poésie, sans compromis ni nostalgie, est une profération sans prophétie ni message, un surgissement d’autant plus brutal qu’il ne se soucie pas de ses ravages. Pour preuve ces « Fragmes » tirés d’Échancré, 1991. Ou encore Contumace (1986), Les mères (1986), Le grésil (1996), Coudrier (2006)…
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage, mixage : Bruno MOURLAN, Philippe CARMINATI
Assistant à la réalisation : Benjamin HU
Réalisation : Laure EGOROFF
23:37 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, : au magma present de l'ecriture, jacques dupin, léonie simaga, suliane brahim, privas, ardèche, rené char, andré du bouchet, yves bonnefoy, gaëtan picon, louis rené des forêts, michel leiris, paul celan, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, laure égoroff, putain, se prostituer, gueule de métèque, la mouise, importuner, sociabiliser, restaurer, mariage, fidèlité, souvenir, fabriquer, malentendu, cadeau, congédier, gueuler, syndicaliste, christian gonon, clément hervieu-léger, stéphane varupenne, marie-sophie ferdane, loïc corbery
JACQUES DUPIN : « ECRIRE AVEC LES AIGUILLES DE PINS...»
JACQUES DUPIN
« ECRIRE AVEC LES AIGUILLES DE PINS...»
Lu par Christian GONON, Clément HERVIEU-LEGER et Stéphane VARUPENNE
Echancré, POL, 1991
Jacques DUPIN est né en 1927 à Privas, en Ardèche. Il vit à Paris depuis 1944. Marqué par sa rencontre avec René Char, en 1947, il est l’un des fondateurs de la revue L’Éphémère, en 1966, aux côtés d’André du Bouchet, Yves Bonnefoy, Gaëtan Picon, Louis-René des Forêts, Michel Leiris et Paul Celan. Liés aux plus grands artistes de son temps, Jacques Dupin devient, en 1956, directeur de la galerie Maeght continuée par la galerie Lelong en 1981. Critique d’art, il a consacré de nombreux essais aux peintres contemporains. Sa poésie, sans compromis ni nostalgie, est une profération sans prophétie ni message, un surgissement d’autant plus brutal qu’il ne se soucie pas de ses ravages. Pour preuve ces « Fragmes » tirés d’Échancré, 1991. Ou encore Contumace (1986), Les mères (1986), Le grésil (1996), Coudrier (2006)…
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage, mixage : Bruno MOURLAN, Philippe CARMINATI
Assistant à la réalisation : Benjamin HU
Réalisation : Laure EGOROFF
18:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, patrick milique, : au magma present de l'ecriture, jacques dupin, léonie simaga, suliane brahim, privas, ardèche, rené char, andré du bouchet, yves bonnefoy, gaëtan picon, louis rené des forêts, michel leiris, paul celan, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, laure égoroff, putain, se prostituer, gueule de métèque, la mouise, importuner, sociabiliser, restaurer, mariage, fidèlité, souvenir, fabriquer, malentendu, cadeau, congédier, gueuler, syndicaliste, christian gonon, clément hervieu-léger, stéphane varupenne
14/04/2013
JACQUES DUPIN : « ECRIRE LES YEUX FERMES… »
JACQUES DUPIN
« ECRIRE LES YEUX FERMES… »
Fragmes
« Ecrire les yeux fermés… »
Poème de Jacques DUPIN
Lu par Léonie SIMAGA et Suliane BRAHIM
Echancré, POL, 1991
Jacques DUPIN est né en 1927 à Privas, en Ardèche. Il vit à Paris depuis 1944. Marqué par sa rencontre avec René Char, en 1947, il est l’un des fondateurs de la revue L’Éphémère, en 1966, aux côtés d’André du Bouchet, Yves Bonnefoy, Gaëtan Picon, Louis-René des Forêts, Michel Leiris et Paul Celan. Liés aux plus grands artistes de son temps, Jacques Dupin devient, en 1956, directeur de la galerie Maeght continuée par la galerie Lelong en 1981. Critique d’art, il a consacré de nombreux essais aux peintres contemporains. Sa poésie, sans compromis ni nostalgie, est une profération sans prophétie ni message, un surgissement d’autant plus brutal qu’il ne se soucie pas de ses ravages. Pour preuve ces « Fragmes » tirés d’Échancré, 1991. Ou encore Contumace (1986), Les mères (1986), Le grésil (1996), Coudrier (2006)…
Poèmes choisis par Sophie NAULEAU
Prise de son, montage, mixage : Bruno MOURLAN, Philippe CARMINATI
Assistant à la réalisation : Benjamin HU
Réalisation : Laure EGOROFF
23:37 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, jacques dupin, léonie simaga, suliane brahim, privas, ardèche, rené char, andré du bouchet, yves bonnefoy, gaëtan picon, louis rené des forêts, michel leiris, paul celan, sophie nauleau, bruno mourlan, philippe carminati, benjamin hu, laure égoroff, putain, se prostituer, gueule de métèque, la mouise, importuner, sociabiliser, restaurer, mariage, fidèlité, souvenir, fabriquer, malentendu, cadeau, congédier, gueuler, syndicaliste
28/03/2013
LA CHAMBRE : DESHABILLE A L'HEURE DU THE « Car vous n'auriez qu'un mot à dire »
LA CHAMBRE
DESHABILLE A L'HEURE DU THE
« Car vous n'auriez qu'un mot à dire »
(5’20’’)
"Et après le débat / Comme dit Casanova..." A sa sortie en 1995, la chanson "la Chambre" de Kat Onoma fait un petit tour en radio. Cette ballade intimiste et sensuelle est tirée d'un poème de Pierre Alféri dont Rodolphe Burger dévoile ici la version longue. Avant d'interpréter "la Chambre" en version encore plus dénudée que l'originale. Certains prétendent que c'est la plus belle chanson du monde : certains ont du goût. Radio Burger : en résidence au studio d'ARTE Radio, Rodolphe Burger propose des versions acoustiques de son répertoire, qu'il éclaire par une brève introduction.
Enregistrements : 10-12 septembre 12, 16 janvier 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Assistant réalisation : Léo Spiritof
Voix : Léna Burger
Texte : Pierre Alféri
Texte, musique & voix : Rodolphe Burger
03:53 Publié dans SONARTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, rodolphe burger, samuel hirsch, léo spiritof, léna burger, pierre alféri, la chambre, thème, fragment, mettre en musique, texte intégral, croquer, langue de chat, débat, casanova, garderie, proritaire, expoliation, perruque, artichaut, faire l'amour, stupid girl, voix, annexer, soliste, ballade intimiste, sensuel, dénuder, version acoustique, résidence, brièveté, introduction, sourcil, la dame aux camélias, flaubert, parapluie, procurer, croquer la pomme, crème de marrons, ardèche, froncer les sourcils, cannibal, caniveau, tranquiliser
26/03/2013
Printemps des poètes 2013 : Sonia Branglidor
Poème sans titre de Sonia Branglidor
Lu par Maëlys Ricordeau
Poème inédit écrit pour le Printemps des poètes 2013. "Les voix du poème" est le thème choisi pour cette 15ème édition.
Edito de Jean-Pierre Siméon, directeur artistique: "Dès sa naissance, au début des temps humains, la poésie est une parole levée. Qu'il soit murmure, cri ou chant, le poème garde toujours quelque chose de son oralité native. Il est donc peu ou prou une affaire de voix, la voix intérieure du poète répondant aux voix du monde.
Le partage des poèmes dans la cité, qui est depuis quinze ans l'ambition du Printemps des Poètes, passe nécessairement par la voix haute.
Le Printemps des Poètes 2013 fera entendre plus que jamais cette polyphonie vivante."
Maëlys Ricordeau Richeux © RF
A l'occasion du Printemps des Poètes, les Poèmes du jour sont lus toute la semaine par la comédienne Maëlys Ricordeau, membre du collectif Das Plateau.
***
Dans les voix du poème, le silence des pauvres
Voix des brumes
Au pieds des feux
Sur la mer
L'âme des marins morts
Aile de vague douce
Chant lointain des eaux vives
Lever de lune sous un ciel d'or
Vaisseau fantôme
Hommes de flammes
Rire des enfants d'Alep
Aux chars abandonnés
Houles et vents
Réinventent les gris
Pour des nuages qui dansent
Table de roses et de lumières
Pétales embarqués
Rêve d'un soir flouté
Tremblant de deviner le chant du monde
Voix des chimères
Voix réfractaire voix solaire
Voix blanche voix caverneuse
Dire des maux simples
Des mots pour tous
Les damnés de la Terre
Difficiles à trouver
Les mots légers pour dire le lourd
Des mots d'écume pour les abysses
De petites fleurs de terril
Pour la vie sacrifiée des mineurs
Voix du secret
Voix des Roms
Cailloux jetés aux routes d'infamie
Loin de la belle errance
Cris de colère en torches violentes
Pour que surgissent
Les rencontres enflammées de la vie chatoyante.
Sonia Branglidor
23:03 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, vie sacrifiée, mineur, terril, tellurique, el teide, domingo, lula, hugo chavez, peur, s'égarer, mur de berlin, guerre froide, s'éterniser, se réchauffer, quitter, essayer, rigoler, cour de lycée, chirac, cohabiter, police, pastis, envie de déconner, ardèche, révolutionnaire, seins, prendre la fuite, aller plus vite, autoroute, colère, faire semblant, s'endormir, refrain, couplet, michaël fournon, naja, mickey 3 d