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31/10/2014

FINALEMENT MORTEL 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FINALEMENT MORTEL

3

Les années ont tassé sont corps et froissé son visage,
La peau s'est creusée de rides sur la main qui maintenant tremble.
Les yeux fixent le vide et en appelle au manque dans l'aride
Où elle l'évoque, gênée, de cette pudique tendresse
Qui incite à porter une attention toute particulière
A cette vieillesse comme ultime menace,
Comme un dernier combat à livrer a l'orgueil du temps
La nuit où n'en finissent pas de se crisper les rêves.

La vie blesse mais aussi grandit chaque infime d'un l'instant
Aux sanglots des heures qui s'écoulent, finalement mortelles.

(FIN)

P. MILIQUE

11/01/2014

JEAN TOPART: "LA SYMPHONIE PASTORALE" (Extrait)

 

JEAN TOPART

"LA SYMPHONIE PASTORALE" 

(Extrait)

14/06/2013

CONCISIONS FRAGMENTAIRES 24

concision fragmentaire.jpg

 

Embarquement pour le rêve certes,
Mais comment, avec quels mots,
Espérer décrire l'indescriptible?


Comment exprimer l'éblouissement?
 
P. MILIQUE

28/04/2013

Michel DEGUY : "JE NE PEUX MÊME PAS VOUS DIRE LA VERITE"

Michel DEGUY 

  "JE NE PEUX MÊME PAS VOUS DIRE LA VERITE"

Lu par Christian Blanc

Extrait du recueil A ce qui n'en finit pas, Editions du Seuil, 1995

 

« Météore traçant de furieuses ellipses,

 

Impalpable entrechoc de mondes emboutis,

 

Cailloux jetés, poussiers, silex, micas et gypses,

 

Humoresques rumeurs, sanglots et sacristis

 

Emportés dans la pure avidité de dire

 

L’un comme l’autre et le tout à foison.

 

 

 

Devant nous s’ingéniant à pincer une lyre

 

Enharmonique avec cadences de raison

 

Grave et gaie tour à tour dans la gorge moulue,

 

Ubéreuse des sucs de sa conjugaison

 

Y verse à la façon d’une muse goulue. »

 

 

 

Extrait de « Michel DEGUY » de Jean-Luc NANCY

 

« Ami fidèle, peut-être parce que Michel est fidèle à lui-même, ou peut-être parce qu’il est quelqu’un qui vénère le sentiment de l’amitié et sait être ami. »

 

 

Extrait de « Le poète est poète, est poète, est poète » de Naciej NIERMIEC

 

 

 

Extraits choisis par Hélène BLESKINE

 

 

Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY 

 

 

Réalisation : Michel SIDOROFF

 

 

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET

27/04/2013

Michel DEGUY : "L'AMOUR PLUS FORT QUE LA MORT"

 

Michel DEGUY 

  "L'AMOUR PLUS FORT QUE LA MORT, QU'EST-CE QUE CA VEUT DIRE"

LU PAR

MICHEL FAVORY

Extrait du recueil A ce qui n'en finit pas, Editions du Seuil, 1995

 

 

 

« Météore traçant de furieuses ellipses,

 

Impalpable entrechoc de mondes emboutis,

 

Cailloux jetés, poussiers, silex, micas et gypses,

 

Humoresques rumeurs, sanglots et sacristis

 

Emportés dans la pure avidité de dire

 

L’un comme l’autre et le tout à foison.

 

 

 

Devant nous s’ingéniant à pincer une lyre

 

 

Enharmonique avec cadences de raison

 

 

Grave et gaie tour à tour dans la gorge moulue,

 

 

Ubéreuse des sucs de sa conjugaison

 

 

Y verse à la façon d’une muse goulue. »

 

 

 

Extrait de « Michel DEGUY » de Jean-Luc NANCY

 

 

 

« Ami fidèle, peut-être parce que Michel est fidèle à lui-même, ou peut-être parce qu’il est quelqu’un qui vénère le sentiment de l’amitié et sait être ami. »

 

 

Extrait de « Le poète est poète, est poète, est poète » de Naciej NIERMIEC


 

Extraits choisis par Hélène BLESKINE

 

Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY 

 

Réalisation : Michel SIDOROFF

 

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET

26/04/2013

Michel DEGUY : "BIEN ASSEZ TÔT VIENDRA LE SOUPIR PROFOND"

 

Michel DEGUY 

  "BIEN ASSEZ TÔT VIENDRA LE SOUPIR PROFOND"

Lu par Christian BLANC

 

 

 

Extrait du recueil A ce qui n'en finit pas, Editions du Seuil, 1995

 

« Météore traçant de furieuses ellipses,

 

Impalpable entrechoc de mondes emboutis,

 

Cailloux jetés, poussiers, silex, micas et gypses,

 

Humoresques rumeurs, sanglots et sacristis

 

Emportés dans la pure avidité de dire

 

L’un comme l’autre et le tout à foison.

 

 

 

Devant nous s’ingéniant à pincer une lyre

 

Enharmonique avec cadences de raison

 

Grave et gaie tour à tour dans la gorge moulue,

 

Ubéreuse des sucs de sa conjugaison

 

Y verse à la façon d’une muse goulue. »

 

Extrait de « Michel DEGUY » de Jean-Luc NANCY

 

 

 

« Ami fidèle, peut-être parce que Michel est fidèle à lui-même, ou peut-être parce qu’il est quelqu’un qui vénère le sentiment de l’amitié et sait être ami. »

 

Extrait de « Le poète est poète, est poète, est poète » de Naciej NIERMIEC

 

Extraits choisis par Hélène BLESKINE

Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY 

Réalisation : Michel SIDOROFF

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET

25/04/2013

MICHEL DEGUY : "IL Y A DONC DEUX CHAGRINS D'AMOUR"

 

MICHEL DEGUY 

  "IL Y A DONC DEUX CHAGRINS D'AMOUR"

 

Lu par Thierry HANCISSE

 

 

 

Extrait tiré du recueil A ce qui n'en finit pas, Editions du Seuil, 1995

 

« Météore traçant de furieuses ellipses,

 

Impalpable entrechoc de mondes emboutis,

 

Cailloux jetés, poussiers, silex, micas et gypses,

 

Humoresques rumeurs, sanglots et sacristis

 

Emportés dans la pure avidité de dire

 

L’un comme l’autre et le tout à foison.

 

 

Devant nous s’ingéniant à pincer une lyre

 

Enharmonique avec cadences de raison

 

Grave et gaie tour à tour dans la gorge moulue,

 

Ubéreuse des sucs de sa conjugaison

 

Y verse à la façon d’une muse goulue. »

 

 

Extrait de « Michel DEGUY» de Jean-Luc NANCY

 

 

« Ami fidèle, peut-être parce que Michel est fidèle à lui-même, ou peut-être parce qu’il est quelqu’un qui vénère le sentiment de l’amitié et sait être ami. »

 

Extrait de « Le poète est poète, est poète, est poète » de Naciej NIEMIEC

 

Extraits choisis par Hélène BLESKINE

 

 

Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY 

Réalisation : Michel SIDOROFF

 

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET

24/04/2013

Michel DEGUY : "IL Y A DONC DEUX CHAGRINS D'AMOUR"

 

Michel DEGUY 

  "IL Y A DONC DEUX CHAGRINS D'AMOUR"

Lu par Michel FAVORY 

Extrait tiré du recueil A ce qui n'en finit pas, Editions du Seuil, 1995

 

« Météore traçant de furieuses ellipses,

 

Impalpable entrechoc de mondes emboutis,

 

Cailloux jetés, poussiers, silex, micas et gypses,

 

Humoresques rumeurs, sanglots et sacristis

 

Emportés dans la pure avidité de dire

 

L’un comme l’autre et le tout à foison.

 

 

 

Devant nous s’ingéniant à pincer une lyre

 

En harmonique avec cadences de raison

 

Grave et gaie tour à tour dans la gorge moulue,

 

Ubéreuse des sucs de sa conjugaison

 

Y verse à la façon d’une muse goulue. »

 

Extrait de « Michel DEGUY » de Jean-Luc NANCY

 

 

 

« Ami fidèle, peut-être parce que Michel est fidèle à lui-même, ou peut-être parce qu’il est quelqu’un qui vénère le sentiment de l’amitié et sait être ami. » 

 

Extrait de « Le poète est poète, est poète, est poète » de Naciej NIEMIEC

 

Extraits choisis par Hélène BLESKINE

 

Prise de son, montage : Julien DOUMENC et Pierre HENRY

 

Réalisation : Michel SIDOROFF

 

Assistante à la réalisation : Laure-Hélène PLANCHET

21/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 10

RETROUVAILLES.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

10

 

--«Laid oui, bien sûr que oui! Tellement vilain que ça ne peut , le plus souvent, que déboucher sur un condensé d'événement terriblement douloureux dont on ne se remet pas. Jamais. Parce que la stridence de leurs flèches trace au cœur un puissant sentiment de désespérance. A quel moment peuvent bien émerger la fissure, la fêlure, la rupture crois-tu? Moi, je n'en sais rien!

Je peux juste témoigner que d'un trop tardif constat: dès les premières sorties sans retours et les novateurs silences aussi oppressants qu'accusateurs, apparaissent les premières larmes fondatrices de sanglots de grande solitude.

De césures de temps en brisures d'instants les masques tombent, se désagrègent et nous projettent dans le gouffre sans fond de la souffrance amoureuse. Après cela, tout n'est plus qu'un orage en furie zébré d'éclairs rageurs soufflant en tempête dans la conscience défaite. C'est ce qui fait qu'il m'est devenu inutile d'évoquer ces heures fiévreuses de toute façon condamnées à se dissoudre dans un éternel autrefois. Dans ce qui a été qui ne sera plus. Une peur omniprésente, lestée d'angoisses, s'impose prisonnière de mes certitudes bafouées.

Dans ce cas, à quoi servirait-il de jeter d'improbables passerelles au-devant d'un futur inexistant? Je sais désormais ne plus jamais pouvoir m’accommoder d'indigentes solutions médianes. Mon présent est maintenant tout entier sous la séduisante attraction exercée par l'idée apaisante et libératrice proposée par un bien-fondé auto-destructeur.»

(A SUIVRE...)

 

31/03/2012

LARMES DE BRAISE

BUCHE.jpg

 

LARMES DE BRAISE

 

 

Lune singulière, ce poète en liberté

 

Exalté et passionné d’instants désespérés

 

Telle cette insuffisance qui transparaît

 

Et entame nos réserves de silence.

 

 

Pyramide d’émotions blêmes et regard fiévreux

 

Allumant un incendie de sanglots irréfutables,

 

Il est comme la bûche qui se consume dans l’âtre

 

En geignant sans pudeur des larmes de braise.

 

 

P. MILIQUE