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11/06/2014

INITIALEMENT FATAL

au magma présent de l'écriture,

 

INITIALEMENT FATAL

 

Chaque mot que j'écris là perle d'une profonde blessure.

 

Lorsque la souffrance devient aussi palpable,

La rage dilatée ne peut plus se contenir

Et noie tout dans une gangue de nuit et d'horreur.

 

L'enfer sur terre, c'est la mort lente!

 

Quel effroyable malentendu dans ce long murmure

Qui impose de faire face, armé d'inutile dignité,

A une situation aussi obscène que douloureuse.

 

Corps-à-corps convulsés jusqu'à l'ultime,

Jusqu'au terme d'une vie initialement fatale.

 

P. MILIQUE

 

15/02/2014

LA RÊVERIE 3

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA RÊVERIE

3

La sensation du changement opéré est palpable, et il n'y a plus qu'à s'en imprégner. La rêverie, une fois entrée dans le vif du sujet, ouvre à une acuité inattendue. Les schémas habituels s'évanouissent, offrant à côtoyer ce qui, au fil de la vie, demeurait tapi dans l'ombre d'une mémoire en jachère. C'est un considérable privilège que de pouvoir se laisser empreinde ainsi de la signature des choses que l'on vient à peine de parvenir à déchiffrer soi-même! Les émotions étaient là, enfouies dans la stricte légitimité de ce que l'on croit être. Dans l'impossibilité, aussi, d'entretenir l'embrasement vertigineux du bonheur de vivre.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE)

 

14/11/2013

UN FUTUR ÉTOILÉ 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN FUTUR ÉTOILÉ

2


Depuis, tu ne peux imaginer le dense trésor qui m’est offert.

Il n’est qu’à penser l’intensité de ce qui en mon âme bouillonne,

Éclate parfois au reflet d’un miroir juste parce que tu existes !

Grâce à l’amour que je te porte et à la certitude que j’ai de toi,

Tu es devenue l’unique réalité en laquelle au quotidien je puise.

 

Je reçois tellement de toi lorsque ta chaleur s’inscrit en moi !

Tu es le souffle de vie partagé au sensuel des baisers échangés,

Tu es l’inespéré cadeau qui me hisse haut vers un futur d’étoiles,

Lorsque tous les possibles sont accessibles, palpables presque.

 

Au cœur d’un temps élargi d’or, l’amour exulte de ta présence.

Ainsi, marcher, vivre, se taire, sourire, c’est t’habiter toujours.

Au tintamarre fou de mes caresses, entends-tu combien je t’aime ?

(FIN)

 

P. MILIQUE

17/10/2013

MÉMOIRE SUSPECTE

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Vincent Van Gogh

 

 

MÉMOIRE SUSPECTE

 

Tout entier dans le palpable de ce qu'il a perdu,

Une ombre chagrine et tenace comble ses jours,

Qui le tourmente de réminiscences heureuses.

 

Immergé sans échappatoire dans le brouillard

De la longue agonie qu'est la survie d'un amour défunt,

S'excède l'impossible expiation d'une culpabilité sans fin.

 

La nuit qui tombe sur cet interminable crépuscule

N'est pas une délivrance : elle a toujours été là !

Encalminé dans une minérale solitude

Il ne cesse d'espérer que se rompe soudain la digue.

 

Malgré cela, il s'acharne à réparer l'avarie de ses souvenirs,

Pour qu'apparaissent comme des fanaux démonstratifs,

Les pétales veloutés d'une fleur de coquelicot

Scintillant à nouveau dans les brumes

De sa mémoire suspecte et mélancolique.


P. MILIQUE

05/08/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "JE T'AIME TEMPS..."

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"JE T'AIME TEMPS..."

 

Il est peut être midi
Il est peut être minuit
Pour les uns, il fait jour
Pour les autres il fait nuit
C’est le grand astre qui en décide
Selon qu’il est ici ou là
Non, je ne me rabaisserai pas
Pour demander au temps de suspendre son vol
Je m’en vais suspendre le mien
J’annule mon voyage
Je me débarrasse des bagages
Et je cesse de tourner les pages du passé, présent, futur
Il est quelle heure ?
Quelle heure est- il?
L’heure de changer d’heure
L’heure de décider de l’heure qu’il est

Une valse à trois temps

Au premier temps de la valse
On me présenta le mouvement des astres
Qui nous ont permis de rendre le temps
Mesurable palpable, identifiable
C’est le temps des horloges
Qui s’étale sous nos yeux
Ce temps qui fait tic-tac… boum

Au deuxième temps de la valse
On me présenta le mouvement des âmes
Qui font du temps leur propre drame
Selon le ressenti de chaque UN
Ou le ressenti de chaque UNE
C’est le temps du sentiment
Qui varie selon que l’on rit ou que l’on pleure.

Au troisième temps de la valse
On me présenta le mouvement des êtres
Qui font du temps un être hors du temps
Non, il ne s’appelle plus Chronos mais Aïon
Un fragment d’éternité… que nous autres artistes
Appelons : l’instant… l’instant de vérité
L’instant de toute beauté.

On y passera tous, mais l’instant, lui, ne passera pas
Il demeure… devient l’ultime demeure
Hors de l’espace et hors du temps
C’est l’instant que l’on choisit
Pour accéder à un sens ou pour tirer sa révérence
Seule la musique peut nous en rapprocher…
En arrêtant la roue du temps…. Écoutez!

20/03/2013

INITIALEMENT FATAL

CORPS REVULSES.jpeg

 

 

INITIALEMENT FATAL

 

Chaque mot que j'écris là perle d'une profonde blessure.

 

Lorsque la souffrance devient aussi palpable,

La rage dilatée ne peut plus se contenir

Et noie tout dans une gangue de nuit et d'horreur.

 

L'enfer sur terre, c'est la mort lente !

 

Quel effroyable malentendu dans ce long murmure

Qui impose de faire face, armé d'inutile dignité,

A une situation aussi obscène que douloureuse.

 

Corps-à-corps convulsés jusqu'à l'ultime,

Jusqu'au terme d'une vie initialement fatale.

 

P. MILIQUE

06/02/2013

MÉMOIRE SUSPECTE

COQUELICOT.jpeg

 

MÉMOIRE SUSPECTE

 

Immergé sans échappatoire dans le brouillard

De la longue agonie qu'est la survie d'un amour défunt

S'excède l'impossible expiation d'une culpabilité sans fin.

Tout entier dans le palpable de ce qu'il a perdu,

 

Une ombre chagrine et tenace comble ses jours,

Qui le tourmente de réminiscences heureuses.

 

La nuit qui tombe sur cet interminable crépuscule

N'est pas une délivrance : elle a toujours été là !

Encalminé dans une minérale solitude

Il ne cesse d'espérer que se rompe soudain la digue.

 

Malgré cela, il s'acharne à réparer l'avarie de ses souvenirs,

Pour qu'apparaissent comme des fanaux démonstratifs,

Les pétales veloutés d'une fleur de coquelicot

Scintillant à nouveau dans les brumes

De sa mémoire suspecte et mélancolique.

 

P. MILIQUE