Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/09/2016

UNE LUEUR DE FIN DU MONDE

LUEUR.jpeg

 

 

UNE LUEUR DE FIN DU MONDE

 

C'est un univers parfaitement incohérent,

Une atmosphère lourde, difficilement descriptible.

Comme derrière tout masque authentique,

S'exprime la part de doute

Et les égarements dangereux de la pensée.

 

Il possède, caché en lui, des forces qu'il ne soupçonne même pas.

Des forces susceptibles de dynamiter les certitudes accumulées.

On peut parfois percevoir de stridentes marques de douleurs

Sur son visage brûlant et décomposé,

Secoué d'irrépressibles tremblements.

 

On le comprend alors niché au cœur d'un désastre général.

En lui la violence surgit, impromptue,

Dans le déchaînement terrifiant d'éléments

Soudainement devenus incontrôlables.

De lourds nuages noirâtres pleurent une pluie de sang,

Des comètes effrayantes zèbrent sa conscience

Éclairant son tréfonds d'une lueur de fin du monde.

 

De cette lueur-là, il trouvera la force

De renaître à la vie certes, mais avec quel dégoût

Humide à la commissure des lèvres?

 

P. MILIQUE

06/03/2016

FÉLIN POUR ELLE 32

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

32

J'ai perçu que mes derniers mots, emprunts de maladresse, avaient semblé mettre en doute ses facultés de raisonnement. Et que ça l'avait intensément indisposé. Dans l'instant, son impassibilité placide s'est fragmentée, et des flèches acérées et menaçantes ont zébré la douceur de son regard interloqué. Il s’apprêtait à rétorquer lorsque....

Nous n'avions rien vu passer du temps passé à converser. Un peu comme si nous l'avions supposé comme suspendu. Dehors, le crépuscule avait subrepticement entamé ses manœuvres nocturnes.
A ce moment, le bruit si caractéristique de la porte d'entrée actionnée nous a subitement réinstallé dans le présent. L'instant n'était autre que celui de notre attente initiale. La porte du Phare s'est ouverte sans précaution aucune sur une Gardienne pour le moins interloquée de nous trouver là.


Mais quelle surprise! Quel bonheur! Vous êtes là tous les deux?


Évidemment, la réponse faisait partie intégrante de la question.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

06/05/2013

UNE SI BELLE INCONNUE 7

BELLE INCONNUE.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



UNE SI BELLE INCONNUE

7


Je n'ai pas détourné mon regard pourtant fixé sur elle. Pourquoi l'aurais-je fait ? D'autant plus que, après tout ce temps d'attente, j'allais enfin pouvoir contempler son visage devenu accessible. Et faire sa connaissance.

Celui-ci était d'une grande beauté, encadré de longs cheveux blonds qui tombaient, épars et nonchalants, en cascade de douceur sur ses épaules. A l'immédiat, il apparaissait comme ensoleillé de deux étonnantes pépites d'un bleu soutenu. D'un bleu marine intense et rieur. Des lèvres bien ourlées, et un peu humides, égayaient de belle manière d'engageantes fossettes. Pour mon plus grand plaisir, pas de maquillage, ou alors d'une discrétion rare désormais. Seule une infime et presque imperceptible cicatrice au coin de l’œil gauche, zébrait délicatement le grain lisse et juvénile de la peau. Un visage d'ange de cathédrale sans nul doute.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

25/10/2012

CHARLY 14

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

14



(CHARLY)

 

--Dis-donc? Il ne t'a pas fallu longtemps avant d'afficher de nouveau ton affligeante attitude! Enfin quoi, c'est vraiment si compliqué ce que je te demande? Entends moi bien à la fin, moi je voudrais juste que ton comportement, dans l'infime de chaque instant, ne me parle que de joie! Du goût violent et imprescriptible de la joie! Ça n'est vraiment pas possible ça? Ça n'existe pas dans ton cinoche intérieur, c'est définitif? Tu sais quoi, je te plains! Ça oui, je te plains!....Ou alors ça fait trop populo, pas assez intello pour toi, c'est ça? Mais mon pauvre vieux, il n'est pas possible de passer ton temps à te gratter le nombril juste en écrivant que le ciel est noir, tu comprends? Cesse de nous halluciner la tête avec tes récurrentes, éternelles images noircies d'aussi violentes désespérances. C'est insupportable à la fin! Épuisant. Alors reprends toi s'il te plaît, et prend tes habitudes à contre-pied! Applique-toi à gommer de ta plume les terrifiants aspects du monde réel. Ne nous empêtre plus dans tes vieilles nostalgies éternellement ressassée. Y en a marre, tu comprends?
Crois moi, il reste toujours quelque part un coin de ciel bleu, même dans les âmes les plus ténébreuses comme la tienne j'en suis persuadé. Alors vas-y, lâche-toi, profite de la page en attente pour faire briller le soleil. Invente une vie jubilatoire zébrée de bouffées d’enthousiasmes délirants, de bonheurs étoilés et de tendresses gourmandes. Inutile de le faire pour nous! Il serait déjà tellement grand de le faire pour toi. Et merde pour les intellectuels délicats!
Sur ce, je vais me coucher, m'évader le temps d'un sommeil de ce jour beaucoup trop banal pour être excitant. Je vais retourner, moi tout seul, à ce que tu perdures à considérer  non sans un certain dédain, vers mes petits bonheurs minables à moi. Je ne suis pas inquiet, ils valent bien les tiens.
Allez, descend-moi de cette table s'il te plaît que je rejoigne mon refuge.
En m'excusant, une fois n'est pas coutume, pour cette longue, et peut-être inutilement agressive, diatribe. Informelle et inépuisable logorrhée. Mais tu sais comment sont les imbéciles: bavards jusqu'à la frénésie parfois. C'est même à ça qu'on les reconnaît. C'est tellement difficile à contenir la bêtise.
Merci encore et... Belle et douce nuit à toi.

(A Suivre...)