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09/07/2016

LABYRINTHE PRIMAIRE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LABYRINTHE PRIMAIRE
2

 

L'esprit doit-il se frustrer pour assouvir son besoin récurrent, quasi viscéral, d'adapter le monde à ses besoins?
A celui de s'accoutumer à toutes les complications populacières qui le rassurent?


Ces questions, ainsi posées de manière aussi abrupte, pour le moins désarçonnent.

Mêmes si elles restent à portée d'intelligence courante, il n'en demeure pas moins qu'elles échappent à toute forme de compréhension spontanée.
Il faut dire qu'elles ne servent guère, du moins de prime abord, le juste cause d'un quelconque lieu commun.
Dès lors, il devient pour le moins complexe de s'extraire d'un tel labyrinthe.
Les faits sont accablants qui intercèdent pour un facile à vérifier: pour atteindre à la simplicité, il est plus efficace d'avoir d'abord  commencé par elle.
C'est bien ce qui rend difficile l'art complexe de faire simple.

Et en même temps, c'est ce qui tranquillise tout un chacun: car nous le savons, tout labyrinthe sécrète en lui les germes mêmes de sa propre issue.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

25/11/2013

LA SIMPLICITÉ 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

LA SIMPLICITÉ

2

L'esprit doit-il se priver pour assouvir son besoin, quasi viscéral, d'adapter le monde … à ses besoins? A celui de s'accommoder de toutes les complications ordinaires qui le rassurent? Ces questions posées... pour le moins désarçonnent. Mêmes si elles restent à portée d'intelligence courante, elles échappent néanmoins à toute forme de compréhension spontanée. Car elles ne servent guère, qu moins de prime abord, le juste cause d'un quelconque lieu commun. Il devient dès lors bien compliqué de s'extraire d'un tel labyrinthe. Les faits sont accablants qui plaident pour ce facile à vérifier: pour en venir à la simplicité, il convient d'abord de commencer par elle. C'est ce qui rend difficile l'art complexe de faire simple. Et c'est en même temps ce qui tranquillise: car tout labyrinthe sécrète en lui les germes mêmes de sa propre issue.

C'est quand tout s'explique qu'on ne comprend plus rien. Il s'agit-là d'une réflexion d'apparence anodine et commune. Elle porte pourtant en elle quelque chose d'irrécusable. D'un point de vue strictement pratique, il n'est nul besoin d'entretenir des relations étranges ou conflictuelles avec la réalité pour en arriver à cette conclusion: la certitude des apparences accompagnent toujours le mensonge ultime de la vérité.

(A SUIVRE...)

P. MILIQUE

24/11/2013

LA SIMPLICITÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

LA SIMPLICITÉ

1

 

Énonçons tout d'abord cette évidence connue de tous: pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple? Parce que c'est plus facile bien sûr! En l’occurrence, la formule, incisive et jolie, est plus axiomatique encore que ne le démontre souvent la simple réalité.

La fréquentation assidue du banal quotidien expose, à chaque fois que les circonstances l'y autorisent, combien la simplicité déstabilise l'esprit quand au contraire la complication le rassérène. Cela dissout tout de même certaines prédictions intransigeantes, et dirige les velléités du raisonnement dans de douteuses impasses. Et, s'il est plus facile de faire le bonheur que d'être heureux, c'est aussi se compliquer bien inutilement l'existence. A quoi servirait-il donc d'apprendre à faire simple alors que la vie disperse souvent au souffle d'un vent de simplicité qui s'ignore? C'est ainsi qu'à peine les minutes tracent le présent, que déjà le futur impatient les efface. Tout est dans tout! C'est d'une clarté lunaire, non?

(A SUIVRE...)

P. MILIQUE

16/11/2013

IDÉE FAUSSE

poesie2.jpg 

Illustration: Amélie NAHDI

 

 

IDÉE FAUSSE

 

Contrairement à ce qu’ils s’imaginent,

Et parce que tout semble d’une désarmante simplicité,

Faire ses premiers pas dans la prose poétique

N’est pas, dans l’instant, à la portée de chacun.

 

Après avoir intégré et digéré les indispensables influences,

Il reste encore à se forger son propre mode de pensée,

Mise en place compliquée d’un laboratoire d’écriture

Autour duquel bruira, rien n’est moins sûr, la rumeur flatteuse

De maîtres-mots décisifs enfin discernés.

 

P. MILIQUE

12/12/2012

NÉCESSAIRE RECONSTRUCTION

BORD DE RIRVIERE.jpg

 

 

NÉCESSAIRE  RECONSTRUCTION

 

La vie se révèle décidément une suite bien compliquée!

Elle n'est que situations problématiques et moments difficiles,

Rupture brutale des échanges et longs affrontements stériles.

 

Comment mesurer les conséquences d'une révélation si abrupte,

Dépasser les sentiments négatifs en se projetant dans le si peu

Déjà vécu au préalable comme un abandon, une trahison peut-être?

 

Gravement endommagé par tant de désastreuses impressions,

Il convient de faire preuve d'un investissement considérable

Pour s'extraire de l'isolement né de la routine quotidienne

A la recherche d'une meilleure compréhension mutuelle

Qui aiderait au nécessaire d'une salvatrice reconstruction.

Elle se révèle décidément bien compliqué la vie!

Sauf à éprouver l'exceptionnel heureux et détendu

Au bord d'une rivière scintillante d'un vert inconnu.

 

P. MILIQUE

25/10/2012

CHARLY 14

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

14



(CHARLY)

 

--Dis-donc? Il ne t'a pas fallu longtemps avant d'afficher de nouveau ton affligeante attitude! Enfin quoi, c'est vraiment si compliqué ce que je te demande? Entends moi bien à la fin, moi je voudrais juste que ton comportement, dans l'infime de chaque instant, ne me parle que de joie! Du goût violent et imprescriptible de la joie! Ça n'est vraiment pas possible ça? Ça n'existe pas dans ton cinoche intérieur, c'est définitif? Tu sais quoi, je te plains! Ça oui, je te plains!....Ou alors ça fait trop populo, pas assez intello pour toi, c'est ça? Mais mon pauvre vieux, il n'est pas possible de passer ton temps à te gratter le nombril juste en écrivant que le ciel est noir, tu comprends? Cesse de nous halluciner la tête avec tes récurrentes, éternelles images noircies d'aussi violentes désespérances. C'est insupportable à la fin! Épuisant. Alors reprends toi s'il te plaît, et prend tes habitudes à contre-pied! Applique-toi à gommer de ta plume les terrifiants aspects du monde réel. Ne nous empêtre plus dans tes vieilles nostalgies éternellement ressassée. Y en a marre, tu comprends?
Crois moi, il reste toujours quelque part un coin de ciel bleu, même dans les âmes les plus ténébreuses comme la tienne j'en suis persuadé. Alors vas-y, lâche-toi, profite de la page en attente pour faire briller le soleil. Invente une vie jubilatoire zébrée de bouffées d’enthousiasmes délirants, de bonheurs étoilés et de tendresses gourmandes. Inutile de le faire pour nous! Il serait déjà tellement grand de le faire pour toi. Et merde pour les intellectuels délicats!
Sur ce, je vais me coucher, m'évader le temps d'un sommeil de ce jour beaucoup trop banal pour être excitant. Je vais retourner, moi tout seul, à ce que tu perdures à considérer  non sans un certain dédain, vers mes petits bonheurs minables à moi. Je ne suis pas inquiet, ils valent bien les tiens.
Allez, descend-moi de cette table s'il te plaît que je rejoigne mon refuge.
En m'excusant, une fois n'est pas coutume, pour cette longue, et peut-être inutilement agressive, diatribe. Informelle et inépuisable logorrhée. Mais tu sais comment sont les imbéciles: bavards jusqu'à la frénésie parfois. C'est même à ça qu'on les reconnaît. C'est tellement difficile à contenir la bêtise.
Merci encore et... Belle et douce nuit à toi.

(A Suivre...)