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13/12/2016

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX 6

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX

6

 

Ainsi, lorsqu'on parle de la maladie, du versatile animal on ne voit plus soudain que l'infâme d'un crustacé aux intimidantes pinces disproportionnées par rapport au corps central, susceptible de déchiqueter et ronger les chairs qu'il parvient à accrocher.
L'image fait frémir.
Au vrai, elle est insoutenable.

Et pourtant, il me faut bien apprendre à le manipuler ce mot!
Parce que parvenir à le maîtriser c'est apprivoiser sa peur un peu.
La solution serait peut-être de le nommer différemment.
Je crois que j'en ai fini d'hésiter.
Changer la dénomination d'une chose permettra peut-être de l'altérer.
Peut-être cela autoriserait-il aussi d'établir, entre elle et moi, une sorte de langage plus intime, codé presque.
Et d'exclure de nos échanges tous ceux, indésirables, que tu n'aurais pas choisi toi-même de convier.
Faiblesse convenue visant à me cacher, me protéger.
Et ce faisant, à m'identifier à toi.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/09/2016

UNE LUEUR DE FIN DU MONDE

LUEUR.jpeg

 

 

UNE LUEUR DE FIN DU MONDE

 

C'est un univers parfaitement incohérent,

Une atmosphère lourde, difficilement descriptible.

Comme derrière tout masque authentique,

S'exprime la part de doute

Et les égarements dangereux de la pensée.

 

Il possède, caché en lui, des forces qu'il ne soupçonne même pas.

Des forces susceptibles de dynamiter les certitudes accumulées.

On peut parfois percevoir de stridentes marques de douleurs

Sur son visage brûlant et décomposé,

Secoué d'irrépressibles tremblements.

 

On le comprend alors niché au cœur d'un désastre général.

En lui la violence surgit, impromptue,

Dans le déchaînement terrifiant d'éléments

Soudainement devenus incontrôlables.

De lourds nuages noirâtres pleurent une pluie de sang,

Des comètes effrayantes zèbrent sa conscience

Éclairant son tréfonds d'une lueur de fin du monde.

 

De cette lueur-là, il trouvera la force

De renaître à la vie certes, mais avec quel dégoût

Humide à la commissure des lèvres?

 

P. MILIQUE

23/06/2016

LA GRIMACE DE LA MORT

au magma présent de l'écriture,

 

LA GRIMACE DE LA MORT



Personne ne peut revendiquer la maîtrise
De son destin, ni récuser le cours du temps,
Où encore se mettre en travers de l'avenir
Car, une fois entré dans la phase décisive,
Le fatal de chaque être est de disparaître.

Dans l'atroce anfractuosité qui le ronge,
Un sourire barre la grimace de la mort
Qui s'impose, arrogante au cœur de la vie.

Faute de traces susceptibles d'être gardées,
Il ne parvient pas à se reposer sereinement,
Et s'essouffle à rejoindre le bord du gouffre
Qu'il sait sans élixir ni fontaine de jouvence.

P. MILIQUE

17/02/2016

FÉLIN POUR ELLE 14

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

14

Plaît-il?
Pas par-là, tu le sais bien! Tu le fais exprès ou quoi? Cela t'a déjà été dit des milliers de fois: ton passage systématique sur le bel outil à clavarder n'a de cesse que de tout tournebouler l'écran? Ta maîtresse, pour le coup d'une indulgence à toute épreuve, a déjà tout tenté pour que tu le comprennes. Tu provoques ou quoi là? Il doit bien t'être possible d'opéré de manière différente non?
Bon. Admettons que cette fois encore je n'ai rien fait pour le contourner. Mais après tout, ça n'est pas d'une telle importance non plus. Et puis d'abord, s'il arrivait à cet appareil d'être parfois éteint plutôt que toujours allumé...
Là n'est pas la question! Tu pourrais juste faire un effort pour ne pas réitéré volontairement un acte que tu sais répréhensible. Susceptible, on te l'a assez explicité, d'activer inconsidérément de l'informatique qui n'a pas à l'être.
Je pourrais, c'est vrai. Mais tu sais, il n'est pas rare que les conséquences de certaines de mes agissements m'échappent en partie. Que veux-tu, il se trouve que je ne suis qu'un chat moi Môssieur! Et parfois, il m'est difficile de ne pas laisser filtrer ce petit quelque chose de sauvagement attachant qui m'identifie à mes ancêtres. Mais, rassure-moi, ça ne présente tout de même pas un tel caractère d'extrême gravité, si?
C'est à dire que... C'est le caractère éminemment volontaire et récurrent de ce comportement précis qui est énerve. C'est agaçant vois-tu? Soit franc, il y a pas mal de provocation dans ton attitude, ne dis pas le contraire. Tu comptes faire croire à qui que tu es d'une telle naïveté!
Tu as raison, je t'accorde ça. Mais pourquoi me comporterais-je différemment? Pourquoi n'aurais-je pas le droit moi aussi d'être un asocial, un inadapté. Une sorte de marginal assumé quoi. Vous les Hommes croyez peut-être en avoir le monopole. Il n'en est rien je t'assure. Pour ma part, il ne m'a pas fallut bien longtemps pour me soumettre à ces criantes évidences de la folie humaine et de la cruauté.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/07/2015

TRAUMATISME CONSIDÉRABLE 1

au magma présent de l'écriture,

 

TRAUMATISME CONSIDÉRABLE

1


Elle est reste assise toute la journée
Prostrée au creux de la pénombre,
En équilibre sur la pointe de l'âme
Et le cœur dilaté.

Elle sait son père reposant désormais
Dans ce quelque part où finit chacun,
En ce lieu où elle elle saura le retrouver
Chaque fois qu'elle aura à se confronter
Aux affres mordantes de sa disparition.

On a beau s'y être longuement préparé,
Il advient que l'excessive souffrance,
La tristesse et le sentiment d'abandon,
Nous submergent et parfois nous rongent.

Naître, c'est avoir rendez-vous avec la mort,
Séquelle inéluctable liée à l'inconvénient d'être.
De ce fait, il convient de s'appliquer à ne pas céder
A ces redoutables flambées d'inquiétudes nocives
Susceptibles de faire tomber dans une folle panique.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/12/2014

L’ÉCOLE DU SENSIBLE

au magma présent de l'écriture,

 

L’ÉCOLE DU SENSIBLE


C’est un texte saturé de mots forts, de situations douloureuses
Parce qu’elles affrontent aux éclats d’un réel que l’on imagine mal,
Autant de raisons susceptibles de réveiller les souffrances endormies.

J’aimerais te faire partager cette école du sensible qui borde le précipice.
Je te connais davantage maintenant, assez pour percevoir que tu possèdes
En ton tréfonds la force de caractère nécessaire pour dépasser cette douleur-là
Et te laisser happer, émouvoir par celle qui suinte dans l’ombre ténue de la page.
Une douleur exacerbée qui pourrait t’aider à supporter une partie des tiennes.

Il est peu probable que tu parviennes à lire ce court livre d’une seule traite.
Il te faudra le reposer, souvent peut-être, tant les mots insurgés s’y bousculent,
Se chevauchent, tandis que dans le lourd silence advenu tu entendras leur cri
D’une souffrance communiquant au final l’essence de ce qui un jour fut beau.

P. MILIQUE

02/04/2014

L’ÉGOÏSME 4

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

L’ÉGOÏSME

4

 

Certes, il se croit invincible mais, s'il est sans pitié, il n'est au final qu'impuissant. Et il a beau jeu de s'évertuer à transformer en succès d'importance chaque événement mineur, lors même qu'il reste sous la menace de chacune de ses introspections susceptible de l'embraser au contact des souffrances qu'il cause et dont il aura, n'en doutons-pas, à subir les assauts incessants.

 

L'égoïsme ordinaire est un substitut à l’orgueil, une sorte de bonsaï censé cacher la forêt d'arrogance tapie dans la primauté du soi. Parce qu'il est réflexe et, en même temps, réponse panique à l'hypothèse du pire, il ne peut que rendre malheureux!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

22/09/2013

JE M'ACCUSE 25

JE M'ACCUSE.jpg

 

Je m'accuse

De ne pas utiliser l'intégralité

Des éléments susceptibles de faire écran

Aux images simiesques

De la mort et de la folie

Qui me tourmentent au-dedans

Et accompagnent mes dégringolades intérieures.

11/08/2013

UNE LUEUR DE FIN DU MONDE

 

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UNE LUEUR DE FIN DU MONDE

 

C'est un univers parfaitement incohérent,

Une atmosphère lourde, difficilement descriptible.

Comme derrière tout masque authentique,

S'exprime la part de doute

Et les égarements dangereux de la pensée.

 

Il possède, caché en lui, des forces qu'il ne soupçonne même pas.

Des forces susceptibles de dynamiter les certitudes accumulées.

On peut parfois percevoir, gravées, des marques douloureuses

Sur son visage brûlant et décomposé,

Secoué d'irrépressibles tremblements.

 

On le comprend alors niché au cœur d'un désastre général.

En lui la violence surgit, impromptue,

Dans le déchaînement terrifiant d'éléments

Soudainement devenus incontrôlables.

De lourds nuages noirâtres pleurent une pluie de sang,

Des comètes effrayantes zèbrent sa conscience

Éclairant son tréfonds d'une lueur de fin du monde.

 

De cette lueur-là, il trouvera la force

De renaître à la vie certes, mais avec quel dégoût

Humide à la commissure des lèvres.

 

P. MILIQUE