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30/11/2016

NUITS COMMUNES 1

au magma présent de l'écriture,

 

NUITS COMMUNES

1



Certaines nuits, ses rêves suggèrent
Que cesse le cauchemar de son absence.
Pourquoi cela ne serait-il qu'un rêve?

Ils rêve aussi de ces autres douces nuits communes
Où il se sent tellement heureux au creux de ses bras,
Lorsqu'elle se fait attentive, accueillante et curieuse.

Il y a son corps dénudé offert à ses lèvres cajoleuses.
Il y aussi ce chant ancestral qu'elle semble découvrir
A la naissance des caresses et que recueille sa bouche.
Il y a ce sommeil bref qui leur permet d'accoster
Aux promesses déferlantes de l'aube pressentie,
Leur offrant l'insécable réalité de leur amour embrasé.

Alors, tandis qu'elle sommeille encore, il s'insère avec de
Tendres précautions en l'ardente coquille de ses membres,
Formulant ainsi l'ancrage définitif de leurs amours mêlés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

19/10/2016

NUITS COMMUNES 1

au magma présent de l'écriture,

 

NUITS COMMUNES

1

Certaines nuits, ses rêves suggèrent
Que cesse le cauchemar de son absence.
Pourquoi cela ne serait-il qu'un rêve?

Il rêve aussi de ces autres douces nuits communes
Où il se sent tellement heureux au creux de ses bras,
Lorsqu'elle se fait attentive, accueillante et curieuse.

Il y a son corps dénudé offert à ses lèvres cajoleuses.
Il y aussi ce chant ancestral qu'elle semble découvrir
A la naissance des caresses et que recueille sa bouche.
Il y a ce sommeil bref qui leur permet d'accoster
Aux promesses déferlantes de l'aube pressentie,
Leur offrant l'insécable réalité de leur amour embrasé.

Alors, tandis qu'elle sommeille encore, il s'insère avec de
Tendres précautions en l'ardente coquille de ses membres,
Formulant ainsi l'ancrage définitif de leurs amours mêlés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

06/06/2016

UN AILLEURS TRANQUILLE

au magma présent de l'écriture,

 

UN AILLEURS TRANQUILLE



Moi qui me donne tant de mal pour être cet ours revêche
Qui ôte à tout un chacun jusqu'à l'envie de l'approcher,
Me voilà transformé, par l'exquise élégance de son regard,
En chouette même pas menaçante et presque sympathique.

Moi qui imaginait avoir multiplié toutes les précautions!
C'est à vous détourner définitivement de chaque tentative
De s'affirmer être un jour ce qu'on ne sera jamais tout à fait.

Il reste que l'emploi de la métaphore animale semble justifiée,
Dans la mesure où elle implique la rétraction, le retranchement,
Parfois par simple crainte d'être, trop agressé et de toutes façons,
Possiblement blessé par les coutumes étranges de mes congénères.

Oui, ce retrait-là dans la presque désertification nocturne
Peut être interprété comme la révélation d’une insuffisance.
Mais cette faiblesse décelée s'affirme comme la seule solution
De se protéger un tant soit peu des graves blessures suscitées
Par une fraction majoritaire de la communauté diurne,
Persuadé que je suis que, plus humaine, la nuit épanouit.

P. MILIQUE

06/03/2016

FÉLIN POUR ELLE 32

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

32

J'ai perçu que mes derniers mots, emprunts de maladresse, avaient semblé mettre en doute ses facultés de raisonnement. Et que ça l'avait intensément indisposé. Dans l'instant, son impassibilité placide s'est fragmentée, et des flèches acérées et menaçantes ont zébré la douceur de son regard interloqué. Il s’apprêtait à rétorquer lorsque....

Nous n'avions rien vu passer du temps passé à converser. Un peu comme si nous l'avions supposé comme suspendu. Dehors, le crépuscule avait subrepticement entamé ses manœuvres nocturnes.
A ce moment, le bruit si caractéristique de la porte d'entrée actionnée nous a subitement réinstallé dans le présent. L'instant n'était autre que celui de notre attente initiale. La porte du Phare s'est ouverte sans précaution aucune sur une Gardienne pour le moins interloquée de nous trouver là.


Mais quelle surprise! Quel bonheur! Vous êtes là tous les deux?


Évidemment, la réponse faisait partie intégrante de la question.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

26/08/2015

BLESSURE NARCISSIQUE 1

au magma présent de l'écriture,

 

BLESSURE NARCISSIQUE

1

Sa personnalité tranchante a taillé dans le vif
Entraînant la dévastation de son univers de vie.

Il comprend qu'il sera loin de traduire l'absence
Et qu'il devra accepter l'érosion du temps qui passe
En effaçant, sans précaution vraie, tout derrière lui.

Ce qui est authentique, et d'une portée considérable,
C'est la vive blessure narcissique qui en est résultée.
Ce n'était pourtant qu'une idylle presque désuète,
Une amourette au fond très bancale dans sa forme.

(A SUIVRE...)

 

P.MILIQUE

15/04/2015

L'ARBRE A REPOS 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

L'ARBRE A REPOS

2

Pourquoi se concentrer vers ce qui n'est pas soi?
Quel besoin alors que l'on se possède soi-même?
Et chaque fois, convoqué à son propre procès,
Le verdict tombe sans appel: le beau est en soi,
Et ce beau, il convient de continuer à l'entretenir,
Même s'il faut l'entourer d'un luxe de précautions
Tendues pour parer aux craintes liées à la déception.

Il arrive que la solitude soit belle.
Elle le sera peut-être avec intensité.
C'est un émotion toute de magnificence
Que de s'absoudre de ce dénuement.
Crête granuleuse et révélation ultime,
Adaptation salutaire au chaos ambiant.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/03/2014

INSPIRATION MAJEURE 1

au magma présent de l'écriture,

 

INSPIRATION MAJEURE

1

 

C'est une prise de position et une volonté qui ne s'affiche que peu.

 

L'expression ultime de l'imaginaire ne trouve sa cohérence que dans la référence. Et ce n'est que fasciné par l'imposant mystère que s'accepte le risque de progresser sans précautions en territoire inconnu.

 

Inspiration majeure qui permet de penser la Femme, comme une belle personne qui emprunte des chemins différents pour parvenir à des objectifs souvent supérieurs.

 

Il convient de témoigner de cette authenticité-là!

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

14/03/2014

TRUISME

SUICIDE.jpg

 

TRUISME

 

Précautions inutiles à hésiter maintenant.

 

Il m’est plus égal que jamais

De disparaître avant la vieillesse

Sans éprouver le besoin de savoir pourquoi.

 

En aucun cas ma mort

N’éclairera le secret du monde.

 

 

P. MILIQUE

08/03/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 24/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

24/02/2014

31/01/2014

THIERRY METZ: "L'HOMME QUI PENCHE" POÈMES 24 - 35 - 40

 

THIERRY METZ

 

"L'HOMME QUI PENCHE"

 

POÈMES 24 - 35 - 40

 

LUS PAR ALAIN LENGLET

 

 

 

Références:

 

In L’homme qui penche

 

© Opales/Pleine page 1996, 1997.

 

 

 

Né le 10 juin 1956 à Paris, Thierry Metz s'installe à l'âge de 21 ans près d'Agen avec sa famille. Il partage son temps entre des travaux de manœuvre de chantier qui lui permettent de gagner sa vie et des périodes de chômage durant lesquelles il écrit. Il prend contact avec le poète Jean Cussat-Blanc dont la revue Résurrection sera la première à le publier avec une évidente reconnaissance. Cette reconnaissance se poursuivra par l'obtention du prix Voronca en 1988 puis par la publication du Journal d'un manœuvre préfacé par le poète Jean Grosjean.

 

La mort accidentelle d'un enfant sera pour lui un drame familial et personnel dont il ne se remettra jamais et le conduira à l'alcool, puis au suicide le 16 avril 1997 à l’hôpital de Cadillac (Gironde)

 

L'homme et son œuvre ont reçu l'hommage du monde de la poésie et des éditeurs de poésie.

 

 

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

 

 

Prise de son Djaisan Taouss 

 

Montage Anne-Laure Chanel

28/12/2013

DELIT DE FEMMES

amante_r.png 

Ce texte a été écrit en humble résonance aux "Délits de Femmes" composé et chanté par cet artiste munificente qu'est VALHERE !

http://www.youtube.com/watch?v=yRREsDccA2A 

 

 

DÉLIT DE FEMMES

 

 

Dans le petit matin, aux heures où la ville fait sa toilette.

C'est le moment où l'homme se soustrait à l'autre Dame

Pour revenir, un peu piteux, auprès de la sienne.

Il se sait un peu usurpateur

Et de ce fait n'est pas fier de son délit.

Mais enfin...

 

«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»

 

Les lèvres qui reconnaissent sa peau l'enlace et l'étreint.

Irrépressible élan qui offre l'intimité fougueuse

De baisers non soustraient à l'autre, pense-t-il.

Baisers voraces et terriblement charnels.

De là naît la musique lumineuse de jours à venir

Où l'existence, revigorée, se farde de beauté.

 

L'homme s'était fondu à sa Dame.

Après avoir humé une dernière fois

Le parfum unique exhalé des corps repus,

Il consent à revenir auprès de celle

Qui aura passer la nuit sans lui.

La porte s'est fermée, étouffant ainsi

Le dernier cri du corps qui l'aurait fait rester.

Il songe à toutes ces heures déployées dans l'infini nocturne,

Au voile épais de la lune en deuil des étoiles.

Au pli de sa mémoire à vif, il s'invente

D'autres routes de braises où s'incendient les sens.

 

«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»

 

Il tourne le dos et s'en va là où il doit aller.

Il le fait doucement, avec précaution.

Il ne faudrait pas que ses rêves se brisent

Dans les spasmes de l'obscurité qui s'éteint.

Cependant l'homme, dans sa faiblesse,

Ne résiste pas aux remords qui pointent.

 

Au sortir de la nuit trop blanche,

Le regard incertain confirme l'aube blafarde.

Et il comprend soudain, avec netteté,

Que le sens n'existe jamais qu'au travers de la quête.

 

Il n'est pas fier de son délit,

Car il se sait misérable imposteur.

Il s'allonge auprès de la femme,

La légitime. La sienne. Du moins le croit-il.

Au vrai, mais bien sûr il l'ignore,

Il vient de trouver une place encore chaude

Auprès de la maîtresse d'un autre

Qui, dans la fusion des corps

Savait si bien, avec délicatesse, la redessiner.

 

«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»

 

P. MILIQUE

26/12/2013

BLESSURE NARCISSIQUE

HOMME DECU.jpg  

 

BLESSURE NARCISSIQUE

 

Sa personnalité tranchante a taillé dans le vif,

Entraînant la dévastation de son univers de vie.

 

Il comprend qu'il sera long de compenser l'absence,

Et qu'il devra accepter l'érosion du temps qui passe

En effaçant sans précaution tout derrière lui.

 

Ce qui est au vrai d'une portée considérable,

C'est la réalité de sa blessure narcissique.

Ce n'était pourtant qu'une idylle

Presque désuète dans sa forme,

Une amourette au fond un peu bancale.

 

Il doit s'interroger sur l'opportunité réelle

Que représente cet espace réinvesti par des singularités

Stimulant l'authentique harmonieux d'un royaume spontané.

 

En plein désarroi perce une lueur d'espoir pourtant!

Subir à chaque infime de l'instant cette proximité était absurde

Tant était advenue l'évidence d'une affectivité réelle impossible.

 

Après tout ce temps passé en cellule de dégrisement amoureux,

Il ne peut plus faire semblant d'ignorer encore

Combien la Femme est la plupart du temps

Un être particulièrement redoutable.

 

P. MILIQUE