02/09/2016
UNE LUEUR DE FIN DU MONDE
UNE LUEUR DE FIN DU MONDE
C'est un univers parfaitement incohérent,
Une atmosphère lourde, difficilement descriptible.
Comme derrière tout masque authentique,
S'exprime la part de doute
Et les égarements dangereux de la pensée.
Il possède, caché en lui, des forces qu'il ne soupçonne même pas.
Des forces susceptibles de dynamiter les certitudes accumulées.
On peut parfois percevoir de stridentes marques de douleurs
Sur son visage brûlant et décomposé,
Secoué d'irrépressibles tremblements.
On le comprend alors niché au cœur d'un désastre général.
En lui la violence surgit, impromptue,
Dans le déchaînement terrifiant d'éléments
Soudainement devenus incontrôlables.
De lourds nuages noirâtres pleurent une pluie de sang,
Des comètes effrayantes zèbrent sa conscience
Éclairant son tréfonds d'une lueur de fin du monde.
De cette lueur-là, il trouvera la force
De renaître à la vie certes, mais avec quel dégoût
Humide à la commissure des lèvres?
P. MILIQUE
16:02 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lueur de fin du monde, trouver la force, renaître à la vie, quel dégoût, humide, la commissure des lèvres, la vilence surgit, impromptu, déchaînement terrifiant, élément incontrôlable, nuage lour, noirâtre, pleurer une pluie de sang;comète effrayante, zèbrer, conscience, éclairer son tréfonds, niché au coeur, désastre général, caché en lui, force, insoupçonnable, susceptible, dynamiter, certitudes accumilées, percevoir, stridences, masque de douleur, visage décomposer, brûlant, secouer, tremblement orrépressible, univers, incohérence, atmosphère lourde, indescriptible, masque authentique, exprimer la part de doute, égarement dangereux de la pensée
19/02/2014
GEORGES SCHAEHADE: "ILS NE SAVENT PAS..."
GEORGES SCHAEHADE
"ILS NE SAVENT PAS..."
(il s'agit des premiers mots de ce poème sans titre)
Lecture par CÉLINE SAMIE
Références:
in Les Poésies
© Gallimard 2001
Georges Schehadé (1905 Alexandrie-Paris 1989) est un poète et auteur dramatique libanais de langue française.
Issu d’une famille libanaise aristocrate, Schehadé est l’auteur d’une importante œuvre théâtrale proche des conceptions du nouveau théâtre, dont il est l’un des chefs de file avec, entre autres, Beckett, Ionesco ou Arthur Adamov. La plupart de ses pièces ont été créées par Jean-Louis Barrault et la plus célèbre d’entre elles, Histoire de Vasco (1956), a été traduite en 25 langues, jouée un peu partout dans le monde pendant les années 1950 et 1960.
Schehadé est également l’auteur de plusieurs recueils poétiques (Rodogune Sinne, L’Écolier Sultan, Poésies I à VI, Poésies VII (posthume). Tôt reconnue, son œuvre a été saluée et défendue par les plus grands (Paul Éluard, André Breton, Saint-John Perse, René Char, Jean-Louis Barrault, Octavio Paz, Philippe Jaccottet, Salah Stétié...).
En 1986, il se voit décerner par l’Académie française le Grand Prix de la Francophonie, créé l’année même.
Fuyant la guerre civile (1975-1990) qui menace le Liban, Georges Schehadé quitte Beyrouth en 1978 et s'installe à Paris où il meurt en 1989.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
00:21 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma présent de l'écriture, transformation, david, sophia, rose, rajeunir, claire hauter, recevoir, habitué, se métamorphoser, travestis, douche, épilation, maquillage, perruque, rituel, procéder, magie, illusion, client, ignorer, se cacher, derrière, la grande sophie, verger, exil, plage, familier, trise, beauté, oubli, griller, dormir, emperré, tendreté, souvenir, oiseau, charnel, montagneux, enfance, folie, cri de rage, vivaldi, faim, assassin, multimédia, grondement, volcan, dynamiter, compresser
11/08/2013
UNE LUEUR DE FIN DU MONDE
UNE LUEUR DE FIN DU MONDE
C'est un univers parfaitement incohérent,
Une atmosphère lourde, difficilement descriptible.
Comme derrière tout masque authentique,
S'exprime la part de doute
Et les égarements dangereux de la pensée.
Il possède, caché en lui, des forces qu'il ne soupçonne même pas.
Des forces susceptibles de dynamiter les certitudes accumulées.
On peut parfois percevoir, gravées, des marques douloureuses
Sur son visage brûlant et décomposé,
Secoué d'irrépressibles tremblements.
On le comprend alors niché au cœur d'un désastre général.
En lui la violence surgit, impromptue,
Dans le déchaînement terrifiant d'éléments
Soudainement devenus incontrôlables.
De lourds nuages noirâtres pleurent une pluie de sang,
Des comètes effrayantes zèbrent sa conscience
Éclairant son tréfonds d'une lueur de fin du monde.
De cette lueur-là, il trouvera la force
De renaître à la vie certes, mais avec quel dégoût
Humide à la commissure des lèvres.
P. MILIQUE
05:32 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, lueur, fin du monde, univers, perfection, incohérence, atmosphère, lourdeur, difficile, descriptible, masque, authentique, exprimer, la part de doute, égarement, dangereux, pensée, posséder, cacher, force, soupçonner, susceptible, dynamiter, certitude, accumuler, percevoir, graver, marquer, douloureu, visage, brûlant, décomposé, secouer, irrépressible, tremblement, comprendre, nicher, coeur, désastre, général, violence, surgir, impromptu, déchaînement, terrifier, élémentaire, incontrôlable, nuage, noirâtre