Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/02/2013

CELESTE ALBARET ET PROUST MALADE

 

CELESTE ALBARET

ET

PROUST MALADE

Portrait souvenir 

11/01/1962 - 03min35s

 

 

Photos du bureau, du lit, de la pile des manuscrits. Interview de Céleste ALBARET sur l'agonie de Marcel PROUST Céleste pleure.

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Herzog, Gérard

 

Stephane, Roger ; Darbois, Roland

 

Albaret, Celeste

18/12/2012

LE TRICOT DU RÉEL

CEDRE.jpeg

 

 

LE TRICOT DU RÉEL

 

Soutenu par l’incandescence brute de son combat,

Il se laisse emporter par ce flot d'encre noire

Qui le maintient dans la permanence d'un état affecté.

 

Avec l'énergie de la rage, il évoque les conflits, les blessures

Ballotées au flux tourmenté de l'inéluctable

Jusqu'à cet endroit inconnu de haine et de mort.

 

Malgré une stratégie de détournement adaptée,

Se dresse alors avec force face à lui

La prégnance d'un constat dur, au goût amer.

 

Même une intimité falsifiée au plus profond

Ne saurait résister au décryptage subversif

D'un regard si intense et comme brûlant au tréfonds.

 

Lent processus de destruction continuelle

Au vif d'une conscience de soi volatile

Qui, en se détournant des chemins trop balisés,

Se condamne à une durable errance

Et menace d'engloutissement certain

Les émotions fatiguées d'un autre destin.

 

De fait, il semble tenir le discours d'un homme vaincu

Qui n'apparaît pas forcément être celui de la vérité.

 

Même au point d'accomplissement ultime

Porteur de l'implacable anéantissement qui guette,

La force de vie semble rester inépuisable,

Un peu comme s'il était le démiurge de sa propre vie,

Il s'offre l'accès à cet espace du dedans

Où sont ensevelis les gravats du passé

Qui pourtant ont vaillamment lutté

Contre l'irrésistible force de l'oubli.

 

Désormais, homme libre dans un monde déshumanisé,

Il tricote des morceaux de réel aux flamboyances de beauté.

 

P. MILIQUE

13/10/2012

CHARLY: 4

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

4


-- Ça y est, voilà autre chose maintenant!...

 

 

Il y a Charly qui réclame ma compagnie on dirait!

Charly, c'est Koï-Koï, et le Koï-Koï en question, c'est mon pote. Et même que c'est un Cochon d'Inde. Son surnom, pas mal étrange je l'admets, est justifié par le fait qu'il est extrêmement bavard et qu'il Koï-Koï en permanence, pour tout, et le plus souvent, il faut bien le dire, pour rien.


Alors bien sûr, il a son domicile personnel, mais – et bien qu'en théorie personne ne lui ait jamais donné la permission officielle de le faire – en deux temps et trois mouvements, il sort prestement de chez lui et fait un tour dans la maison en Koï-Koïant de fort expressive manière.

 

Et puis, ce qui ne gâte rien, il est d'un classieux, il faut voir!.... Angora et multicolore avec, fin du fin, une extraordinaire crête à l'iroquoise tout à fait punk que je n'ai encore jamais rencontrée chez aucun de ses congénères! Qui de plus lui va super bien, crois-moi.


A franchement parler, j'ai beaucoup d'affection pour lui, et pour de multiples raisons. La principale étant certainement la réelle complicité, et plus peut-être, qui est la nôtre. Allez, allons jusqu'à... affinités, c'est dire!

Je sais bien, je ne suis dupe de rien, que les mots ont parfois la fâcheuse tendance d'entraîner à l'exagération mais tout de même, imagine un peu: une grâce légère, une extraordinaire limpidité dans le regard et aussi un sourire confondant et tellement énigmatique...

Je ne te décris pas-là une quelconque créature chimérique, non! Juste un Charly punk, pas mal raffiné de son état, qui a la vie à fleur peau, et dont le comportement général, à lui seul, est une forme évoluée de langage.Un régal!


(A suivre...)

04/08/2012

VIOLENCE LATENTE

VIOLENCE.jpg

 

 

VIOLENCE LATENTE

 

 

Si l'on s'autorise un tableau précis de la situation,

On ne peut exprimer avec plus de précise clarté

Ce qui hante son imaginaire dans la permanence

D'exemples vivants relatés à la plume d'exactitude.

 

L'une des fonctions première d'un système pernicieux

Est de prendre la juste mesure des risques encourus

En évitant avec habileté toute confrontation directe.

 

Il est fondé pourtant de ne tenir aucun compte d'un prédateur

Qui révèle à l'envi la logique nourrie de violence latente

D'un presque symbole débordant de lui jusqu'à l'insupportable

 

P. MILIQUE

02/07/2012

SCULPTEUR DE MOTS

CHEMIN DE.jpeg 

 

 

SCULPTEUR DE MOTS

 

Il aime à se prétendre viking en acier trempé,

Alors que chacun le sait meurtri de bleus à l'âme...

 

Pour s'expurger de cette flagrance, il tente une écriture

Qui se tient en germe dans l'urgence proposée

Et suggère, de sa lame effilée, des reflets d'inquiétude.

 

Confronté à des situations rapidement délicates,

Il s'applique à effectuer sur le texte un travail obsessionnel,

A le peaufiner encore, soupesant jusqu'à la dernière virgule,

Tâchant d'identifier enfin la portée de ces armes invisibles,

Qui constituent la tonalité intrinsèque des mots,

Et de cette autre, soulignée d'incertains silences,

Avec un peu plus de folie et davantage d'audace.

 

Puis il résume son rapport presque permanent au monde

En empruntant le chemin de halage d'une rare intensité

Qui accueille les pas de la silhouette qu'il aimerait devenir:

Ombre portée d'un sculpteur passionné de la langue et des mots.

 

P. MILIQUE

06/06/2012

Sarah OLIVIER au Festival Pause Guitare ALBI le 7 juillet 2011

Sarah OLIVIER

au Festival Pause Guitare ALBI 

le 7 juillet 2011

 

Sarah OLIVIER flirte en permanence avec les marges de l'inclassable... 

Volontiers excentrique, c'est en habit de folie qu'elle aime habiter la scène.

A ce moment-là en formule duo (Paire formée avec guère moins déjanté qu'elle, le -- entre autres -- contrebassiste britannique Stephen HARISSON a l'ahurissente présence), elle entornade l'espace de sa présence incendiaire.

Elle fait partie de ces artistes qui tire le plus gros impact auprès de leur public par leur facilité à ne ressembler à rien... d'autre!

Cette Sarah-là est rare! Donc précieuse.

24/04/2012

Louise WEISS: "La lutte pour le triomphe des revendications féministes"

 

Louise WEISS:

"La lutte pour le triomphe des revendications féministes"

  03min18s 


Louise WEISS, candidate aux législatives dans le 5ème arrondissement explique son programme, la lutte pour le triomphe des revendications féminines. Elle explique pourquoi elle se présente dans le 5e arrondissement ("quartier de la jeunesse"), et non dans le 18e arrondissement où elle obtint un précédent succès. Elle évoque ses rencontres avec les élus de la circonscription. L'entretien est réalisé dans la permanence de Louise Weiss et Denise Maurice Finat, candidate quand à elle dans la circonscription Val de Grâce. 


SOURCE: http://www.ina.fr/audio/PHD85000669/louise-weiss-la-lutte-pour-le-triomphe-des-revendications-feministes.fr.html

15/03/2012

Chuck BERRY: Johnny B. Goode live

 

Chuck Berry - Johnny B. Goode live

Pour le coup, nul n'oserait prétendre

Que le Chuck en question est un guitariste hors-pair et encore bien moins un virtuose de l'instrument.

En revanche, il est indéniable que cet Américain

Né dans le Missouri le 18 Octobre 1926,

A servi de référence à une foultitude de rockers à venir.

Il a été le père de quantités de titres devenus depuis totalement cultes

Faisant l'objet de reprises inévitables, intergénérationnelles et permanentes.

(Des gens aussi divers que The Toy Dolls, The Beatles, Grateful Dead, Johnnie Allan, The Rolling Stones, David Bowie et bien d'autres s'y sont frottés, le plus souvent de manière fort brillante. Dommage ... qu'Eddy Mitchell ou pire encore... Danyel Gérard...)