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04/11/2014

CRÉPUSCULE FINAL 2

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

CRÉPUSCULE FINAL

2

 

Il songe à l’opiniâtre sensation de malaise désormais quasi permanente qui est la sienne, inspirée par la fusion forcenée d’hallucinations cauchemardesques, aussi par la conscience évidente d’implacables lendemains. Il subit, en une sorte de chaos originel, le coup de fouet vif et cinglants des blessures qui se ravivent, déchirantes.

 

Au crépuscule de sa vie, il sait qu’il demande trop. Mais c’est un besoin. Alors, il exige.

 

Il exige l’absolu. Il le veut sublime. Jusqu’à, s’il le faut, l’apothéose mortelle et libératrice.

 

Mais le verdict de la vie lui reste obstinément hostile et défavorable et, il demeure un éternel errant malgré l’étonnante vitalité de ses cris de révolte et ce, en dépit de l’exorbitant privilège que lui octroie sa grande expérience de l’humanité, et trace avec obstination les frontières évidemment invisibles de son cœur maltraité.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

26/09/2014

ÉPHÉMÈRE PRIVILÈGE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

ÉPHÉMÈRE PRIVILÈGE

2

Se libérer avec superbe et se laisser fasciner par l'imagination fertile
Et le champagne pétillant de l'intelligence véhiculé par certains
Qui ce faisant t'offriront l'accès à la voie royale de réalités raffinées,
Veillant à rester toi-même, riche d'exaltation, de sensibilité,
D'auto dérision aussi. Cette dérision sur le fil de l'ironie, utilisée
Telle la danse lunaire et harmonieuse d'une chorégraphie embrasée.

Tu as pour toi l'extrême autant qu'éphémère privilège de la jeunesse,
Celui-là qui, au souffle de la permanence, fait osciller entre les désirs,
Qui laisse l'esprit en fête et appelle à connaître l'épanouissement final,
Qui aspire à faire profiter chaque parcelle de vie de pensées voyageuses.

Chacun à droit au bonheur le plus avéré au cœur de la douce existence,
Alors accepte ces moments d'ivresse qui en transforment le merveilleux.

(FIN)

P. MILIQUE

21/09/2014

LE RIRE AU CŒUR

au magma présent de l'écriture,

 

LE RIRE AU CŒUR



On a beau battre les cartes, les retourner en tous sens
Et contempler toutes les improbables boules de cristal,
Dans ce monde hirsute il apparaîtra toujours marginal
D'imaginer l'horizon seulement coloré de pessimisme.

La perte de chaque instant vécu aux armes qui agonisent
Investit le chant tragique d'une marque indélébile
Qui ne laisse jamais de répit que de courte durée.

A constater combien nous bâtissons aujourd'hui
Les conditions de notre propre disparition,
Se mute dans la permanence le désespoir lassé
En goût acharné à ne plus être au demain ébloui.

Il lui est inutile de se laisser aller à redouter davantage
Le moment proche ou plus aucun ciel ne sera visible
Car il sait qu'a l'instant d'exécuter son apothéose,
Il trouvera la force d'y succomber le rire au cœur.

P. MILIQUE

07/09/2014

GERMINATION FÉCONDE 1

au magma présent de l'écriture,

 

GERMINATION FÉCONDE

1



Subtils passeurs de visible dans la chair du réel, ils accaparent le soleil
Et, fins messagers du vent, apprivoisent l'espace d'ondes persistantes.

Rares porteurs de présent, ils figent l’éphémère de leur danse commune,
Germination féconde transcendée de substance à la naissance du geste,
Écoute attentive de l'harmonie d'un monde inscrit dans la permanence
En écho de rêves trousseurs de beau sachant relier l'utopie au possible.

Temps majuscule réinventé sans cesse d'un essentiel tapi dans le banal,
Gageure d'une aube à l'étroit qui convie sa lueur au colloque des sens.
Une petite musique de l'âme prolonge d'horizons la beauté libératrice,
Yin et yang final d'un patchwork de lumières aux froissements apaisés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/05/2014

UNE PETITE LAINE AU CŒUR 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UNE PETITE LAINE AU CŒUR

3

 

Il y a tant de petitesse, d'affirmé, de surmoi et de permanent dans cet inéluctable.

Trop d'attentes, de peurs, de déceptions et de douleurs aussi dans l'illusoire fil de vie.

A cause de cela, la modification de la perception et de la pensée, déjà défaites, s'égarent dans l'étrange traversée des ténèbres proposée: et on se prend à écouter le vide.

Et, à travers son écho muet, à renoncer à déceler d'improbables éléments de réponse à son propre questionnement.

 

En plein processus de rupture, et parfois à contre-coeur, on déprogramme la vie.

Le manque récurrent de soleil force à comprendre l'hiver et son silence glacé.

Les années ont trépassé une à une et il ne convient plus que de les oublier

Car puisqu'il n'ait plus de combats à mener, plus rien donc ne reste à vivre.

 

Le futur proche incite à se mettre une petite laine au cœur et à se diriger, l'esprit serein, vers cet ailleurs annoncé vivifiant.

(FIN)

 

P. MILIQUE

24/03/2014

SI ELLE SAVAIT...

JOUR TOURMENTE.jpg 

 

SI ELLE SAVAIT...

 

L'automne est là qui entrouvre les plaies

Où, dans la réalité mouvante et incertaine,

Se joue la permanence entre lui et lui,

Dans l'ambiance pesante et détestée de l'aversion.

 

Les jours s'éternisent en tourmentes

Ponctuées de trop de questions sans réponse.

 

Si elle savait avec quel désespoir je l'aime,

L'univers soudain se ferait juste et solaire,

Et les rayons dardés de l'astre incandescent

Initieraient alors cet engrenage moelleux qui chauffe le cœur

En accrochant un sourire de rêve au silence de l'enfance.

 

P. MILIQUE

17/03/2014

J'ACCUSE 40

J'ACCUSE.jpeg

 

J'ACCUSE 40

 

J'accuse

Les gouvernants

De tous les pays industrialisés

D'agir, dans la permanence,

En hypocrites odieux.

06/03/2014

INCARNATION DE L’IMPRÉVISIBLE

DIAPHANE.jpg 

Photo empruntée à Benissa: http://benissa.over-blog.com/

Cette œuvre lui en reste la propriété exclusive.

 

INCARNATION DE L’IMPRÉVISIBLE

 

Malaise permanent d'une affective vérité cryptée

D'amours passionnés aux sinistres désirs éternels.

 

A ce jeu douloureux de la mémoire striée

S'altère l'équilibre précaire de son petit univers

Au détriment de toute autre finalité supposée.

 

Dans cet improbable ensemble fragmenté

De puissances aux ambitions différentes,

Surgissent des limites intrinsèques inquiétantes d'étrangeté.

 

L'homme ne fait toujours que choisir un prétexte

Pour oublier sa désolante condition de mortel

Qui passe sa vie à tenter d'oublier qu'elle s'achèvera un jour!

 

A quel mensonge choisit-il de croire au juste

Pour éviter de succomber à sa peur de la mort?

Son enquête intime le conduit à explorer ce secret.

 

Dans la survivance fragile et obstinée du passé,

Fulgurance brève, incarnation de l'imprévisible,

Extrême instabilité d'un avenir à chaque instant inconnu,

Espéré néanmoins enjolive de beauté diaphane et infinie.

 

P. MILIQUE

26/02/2014

HONTE DE MES FAIBLESSES 1

HONTE.jpg

 

HONTE DE MES FAIBLESSES

1

 

Comment ne pas m’éprouver aussi coupable que contrarié

De t’assujettir ainsi à mes dérisoires incohérences physiques ?

 

Il est vrai qu’au fil de la permanence s’installe le réel du pas bien !

Je me sens en permanence fatigué au-delà de l’apparence proposée,

Je n’en puis plus de supporter ces stridences fulgurantes et vagabondes

Qui translatent d’un foyer fiévreux par pure bravade d’en investir un autre.

 

Tout cela relèverait de l’anecdotique si j’avais le psychisme fort et fier,

Assez ancré sur son socle pour appréhender la situation comme l’homme

Que je devrais être, ce que, acculé dans ma confusion, je ne parviens à être.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

 

 

21/02/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 11/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

11/02/2014

20/02/2014

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 10/02/2014

 

LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER

10/02/2014

28/01/2014

AIME CESAIRE "CAHIER D'UN RETOUR AU PAYS NATAL" (FIN)

 

AIME CESAIRE

"CAHIER D'UN RETOUR AU PAYS NATAL"

(FIN)

POÈME LU PAR

BAKARY SANGARE

Références:Poèmes choisis dans Cent poèmes d’Aimé Césaire, éditions Omnibussous la direction de Daniel Maximin.

« Le choix de ces poèmes vient de ce que l’écriture d’Aimé Césaire évoque pour moi : le combat perpétuel pour la quête de la liberté, la vigilance permanente pour maintenir cette Terre fragile, le don de sa voix, de sa plume, de son savoir pour ceux qui souffrent sans distinction de couleur, pour le bénéfice de la seule race humaine, la fin universelle.

BAKARY SANGARE

 

Prise de son, montage Eric Villenfin, Bastien Variga

Assistante à la réalisation Chloé Mauduy

Réalisation Catherine Lemire