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20/07/2014

LE SOI DÉPOSSÉDÉ

au magma présent de l'écriture,

 

LE SOI DÉPOSSÉDÉ

 

Cela exprime l'inévitable sentiment d'injustice

Éprouvé face au palpitant vif d'une disparition.

 

Tous les repères sont abolis, plus rien désormais n'a de sens

A soulager les souffrances causées par ce départ inconcevable.

 

Confrontation douloureuse et nécessaire dans l'instant

Qui souligne l'altération de l'identité dans le chaos du deuil.

 

Au regard d'une présence à la fois insistante et fantomatique

Il reste seulement le souffle de l'impuissance et du chagrin

Induite par la disparition de celle qui plus jamais ne sera,

Ainsi que la sensation constitutive d'être dépossédé de soi

Qui lui fait écrire d'étranges poèmes augmentés de violence.

 

P. MILIQUE

12/06/2014

INCOMPRÉHENSION

au magma présent de l'écriture,

 

INCOMPRÉHENSION

 

Tout ce temps à n’écouter que l’ampleur de ton silence

A été particulièrement éprouvant à mon cœur endolori.

 

Douleurs de l’incompréhension à souligner le manque!

 

Pourquoi cette mise à distance, cet amour tenu en jachère ?

Encore qu’il existe probablement un réel motif d’opprobre:

La vie qui, au gré d’incontrôlables contorsions, provoque

De douloureuses situations peut-être voulues par personne,

Mais, incrustées à l’embrasé de l’âme, subies par chacun

Tandis qu’un fantôme incendie les tisons qui enlaidissent l’avenir.

 

Prendra-t-on un jour conscience de la souffrance infligée à autrui?

 

P. MILIQUE

24/05/2013

SCULPTEUR DE MOTS

au magma present de l'ecriture,sculpteur,motiver,

 

SCULPTEUR DE MOTS

 

Il aime à se prétendre viking en acier trempé,

Alors que chacun le sait meurtri de bleus à l'âme...

 

Pour s'expurger de cette flagrance, il tente une écriture

Qui se tient tapie en germe dans l'urgence proposée

Et convoque, de sa lame effilée, des reflets d'inquiétude.

 

Confronté à des situations rapidement délicates,

Il s'applique à effectuer sur le texte un travail obsessionnel,

A le peaufiner encore, soupesant jusqu'à la dernière virgule,

Tâchant d'identifier enfin la portée de ces armes invisibles,

Qui constituent la tonalité intrinsèque des mots,

Et de cette autre, soulignée d'incertains silences,

Avec un peu plus de folie et davantage d'audace.

 

Puis il résume son rapport presque permanent au monde

En empruntant le chemin de halage d'une rare intensité

Qui accueille les pas de la silhouette qu'il aimerait devenir:

Ombre portée d'un sculpteur passionné de la langue et des mots.

 

P. MILIQUE

28/03/2013

PRINTEMPS DES POETES 2013 : Anne-Marie BERNARD " Pour la voix du poème "

 

PRINTEMPS DES POETES 2013 

Anne-Marie BERNARD

" Pour la voix du poème "

 

Lu par Maëlys Ricordeau

 

Poème inédit écrit pour le Printemps des poètes 2013. "Les voix du poème" est le thème choisi pour cette 15ème édition.

 

Edito de Jean-Pierre SIMEON, directeur artistique: "Dès sa naissance, au début des temps humains, la poésie est une parole levée. Qu'il soit murmure, cri ou chant, le poème garde toujours quelque chose de son oralité native. Il est donc peu ou prou une affaire de voix, la voix intérieure du poète répondant aux voix du monde.
Le partage des poèmes dans la cité, qui est depuis quinze ans l'ambition du Printemps des Poètes, passe nécessairement par la voix haute.
Le Printemps des Poètes 2013 fera entendre plus que jamais cette polyphonie vivante."

 

Maëlys Ricordeau Richeux © RF

 
 

 

A l'occasion du Printemps des Poètes, les Poèmes du jour sont lus toute la semaine par la comédienne Maëlys Ricordeau, membre du collectif Das Plateau.

 

***

POUR LA VOIX DU POEME

 

Ecoute

le silence est fait de paroles

à l’intérieur de soi

comme une aube venue des profondeurs

entoure d’esprit

la lumière

 

Les mots de novembre annoncent l’espace

hauteur achevée des parfums vécus

l’odeur émaillée d’une vie qui avance

avec dans la bouche matinale

le goût d’une voix

 

Ecoute

le chuchotement du premier mot

se tait à la source

pour se désaltérer dans l’ombre

et combler le vide

 

Dans ce grenier inépuisable

enfin le cri

pétrifie l’essentiel

 

Anne-Marie BERNARD
inédit novembre 2012

06/11/2012

LES FRANCAIS ET LE LIVRE: "Alberto MANGUEL "L'histoire de la lecture"

 

Alberto MANGUEL

"L'histoire de la lecture"

Bouillon de Culture 

20/03/1998 - 04min55s

 

Alberto MANGUEL, auteur de "Une histoire de la lecture", souligne la place importante du livre dans sa vie et cela depuis la petite enfance. Il parle de sa rencontre avec BORGES qui était également un grand lecteur. Il défend le principe de la lecture à haute-voix qui se pratique encore dans les monastères comme dans les ateliers de cigare de Cuba. Bernard PIVOT lit des extraits du livre d'Alberto MANGUEL sur la lecture à haute-voix, la relation entre écrivain et lecteur et un passage où l'écriture et la lecture se rejoignent.

 

Production

 

France 2

Générique

 

Preschey, Elisabeth

 

Manguel, Alberto

 

Pivot, Bernard

18/08/2012

JEUX OLYMPIQUES ET POLITIQUE: "Moscou: sport et politique"

JEUX OLYMPIQUES ET POLITIQUE

"Moscou: sport et politique"

IT1 20H - 16/02/1980 - 02min45s

 

Jeux Olympiques de Moscou, 1980 :Reportage montrant comment en URSS le sport est lié étroitement a la politique. [panoramique] grand défilé de sportifs portant des drapeaux rouges sur la place rouge ; tribune officielle avec BREJNEV ; G. MERETIK présente un article de la revue "octobre" soulignant l'aide que les sportifs peuvent apporter à la détente ; gymnaste russe aux barres asymétriques. Générique de la TV soviétique sur les JO affiches des JO maquette du stade olympique.

 

Production

Télévision Française 1


Générique

Meretik, Gabriel

02/07/2012

SCULPTEUR DE MOTS

CHEMIN DE.jpeg 

 

 

SCULPTEUR DE MOTS

 

Il aime à se prétendre viking en acier trempé,

Alors que chacun le sait meurtri de bleus à l'âme...

 

Pour s'expurger de cette flagrance, il tente une écriture

Qui se tient en germe dans l'urgence proposée

Et suggère, de sa lame effilée, des reflets d'inquiétude.

 

Confronté à des situations rapidement délicates,

Il s'applique à effectuer sur le texte un travail obsessionnel,

A le peaufiner encore, soupesant jusqu'à la dernière virgule,

Tâchant d'identifier enfin la portée de ces armes invisibles,

Qui constituent la tonalité intrinsèque des mots,

Et de cette autre, soulignée d'incertains silences,

Avec un peu plus de folie et davantage d'audace.

 

Puis il résume son rapport presque permanent au monde

En empruntant le chemin de halage d'une rare intensité

Qui accueille les pas de la silhouette qu'il aimerait devenir:

Ombre portée d'un sculpteur passionné de la langue et des mots.

 

P. MILIQUE