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28/05/2014

SOMPTUEUSE PARURE

au magma présent de l'écriture,

 

SOMPTUEUSE PARURE

 

Dans le vertige du temps, tes lettres sont de belles lettres d’amour.

 

Il émane d’elles l’ineffable lumière qui donne de l’éclat aux mots.

Tu offres, l’âme festive, une somptueuse parure à la beauté de l’instant,

Phrases monophoniques étincelantes dans leurs projections illuminées

De traits de lueurs sauvages, et de multiples flamboyances arc-en-ciel.

 

Dans l’intime chaleureux de ce délicieux désordre, il te plaît d’assurer,

Avec immensément de tendre intelligence, avec une noble fermeté aussi,

La voix tranquille et pénétrée de l’intérieur de l’amour qui nous unit.

 

Belle aimée, tu sais si bien dire le magnifique et le rassurant exaltés

Qui, à frayer leur chemin, laissent un imposant sentiment de bonheur

Et dégagent l’obstinée et suave fragrance lourde de sensualité amoureuse.

 

 

P. MILIQUE

25/02/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "L’OUVRIÈRE"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

  "L’OUVRIÈRE"

 

Un bras de fer avec  son propre enfant… Ça vous marque, ça vous poursuit très longtemps!

J’ai eu l’impression de commettre un infanticide :

Mon fils voulait créée son entreprise…

Et il vint me consulter pour ne pas avoir de surprise

Il avait déjà le local, le capital et un projet original

Il lui manquait juste la confrontation entre le réel et l’idéal

J’ai accepté de sonder avec lui le cœur des choses

Tu comptes t’installer quand ?

Dès que possible, question de formalités administratives

Est-ce que tu sais au moins où tu vas ?

Oui maman si… tu ne vas pas re-réciter la chanson : Dans quel but et pour quelle fin ?

Parce qu’aujourd’hui tout est question de moyens…

Quand on les a, les fins se bousculent au portillon

Dans mon for intérieur, je me disais c’est fou ce que je l’ai mal élevé.

Est-ce que ça t’embête qu’on fasse le parcours dans nos têtes, lui dis-je,

Oui… si tu m’épargnes les prises de tête théoriques.

Détrompe-toi la projection fait partie de l’arsenal entrepreneurial

On ne doit rien faire aujourd’hui si on ne sait pas ce qu’on va en faire demain

Il y a le court, le moyen et le long terme

Prendre c’est du court terme, comprendre, du moyen terme. Entreprendre c’est toujours du long terme… parce que ça te prend tout et ça comprend les autres.

 

Alors dis-moi de quoi il retourne?

Une pâtisserie. Je veux faire artisan pâtissier, me dit-il avec un brin d’hésitation, comme s’il n’était pas sûr que j’allais l’entendre avec la même oreille que lui.

Ouvrir une pâtisserie? Ce n’est pas du gâteau lui dis-je avec mon humour pourri.

Mais il n’avait nulle envie que l’on discute ses axiomes… Il voulait juste que l’on examine les conditions de possibilités de ce projet. Et nous sommes tombés d’accord pour accélérer le mouvement. Le mouvement de la réflexion.

 

De quoi tu disposes aujourd’hui?

Du local, du capital et d’un projet… qui à mon goût n’a rien d’original.

Ce qu’il a d’orignal, me reprit-il, c’est le produit naturel, sans sucre, sans adjonction extérieure, à base de fruits: des gâteaux à la fraise avec le goût de fraise, par exemple, ce sera le temple de la tarte aux fruits… on veut réapprendre aux gens le goût des saisons et les débarrasser de la chimie de la conservation ou de la congélation

 

Et tu as trouvé la perle rare qui va faire office de chef pâtissier ?

Oui me dit-il, c’est mon associé. C’est par là qu’il fallait commencer.

Par la cause efficiente… parce que toi, dans l’affaire, tu n’es que la cause matérielle ou formelle, celui qui apporte les fonds et le nom.

Il acquiesça pour ne pas me manquer de respect.

 

 

Et si je comprends bien… vous allez faire 50-50?

Non, tu n’y es pas, c’est moi le créateur et le seul actionnaire de cette entreprise unipersonnelle. Mais je te garantis qu’il aura un bon salaire.

Me voilà rassurée, lui dis-je, d’apprendre que mon fils exploite déjà son associé avant l’ouverture de l’exploitation.

 

Et demain, qui va servir tes délicieuses confiseries, celui qui a passé la nuit à les préparer ou celui qui se croit tout permis parce qu’il a cassé sa tirelire pour investir?

Tu n’y es pas, renchérit mon fils, demain on engagera quelqu’un pour servir et quelqu’un pour tenir la caisse.

Et après demain?

Pour après demain c’est moi qui vais te le dire : ce sera 3 serviteurs, un caissier et un expert comptable.

Et après-après-demain : un déménagement un réaménagement… ce n’est plus un simple « bocal » où survivent de petits poissons mais un local géant avec une dizaine de serviteurs, deux ou trois caissiers et un conseiller fiscal pour qu’il y ait toujours des cerises sur les gâteaux.

Et après- après-après-demain : l’extension complète… que dis-je, l’explosion, tout le monde en parle, votre marque est déposée dans le monde entier… plus que le Nôtre… plus que Hédiard… mon fils va donner de l’art à manger à tous ceux qui ont un petit creux…

 

Et tu seras riche et célèbre… et un jour, parce que les temps changent, tu vas devoir te séparer de la plupart de ceux qui t’ont permis d’occuper le haut du pavé, surtout et surtout te séparer de celui qui a contribué dans l’ombre à te hisser au plus haut niveau : ton associé, le pâtissier… lui, personne ne le connaît, personne ne sait qui c’est… le dindon de la farce.

C’est lui, le premier défait, malgré ses doigts de fée. Pourquoi?

 

Je vais te dire pourquoi? Parce que le système est vicié à la base.

Aucun empire n’est possible sans l’usage du pire : la marche, puis la progression, puis l’extension, puis l’exploitation des hommes par l’homme… c’est une marche inexorable… vers l’abîme du CAC 40. Marche ou crève!

 

Je suis désolée de t’exposer ma pensée ouvrière… parce que je n’ai pas pu m’empêcher de m’identifier à ton pâtissier… l’ouvrier des ouvriers qui se retrouve aujourd’hui au ban de la société … parce qu’à part sa peau, il n’avait rien d’autre à investir.

Mon fils, je t’aime aujourd’hui… et je te le dis parce que je ne suis pas sûre de t’aimer demain!

15/11/2013

CHEMINS DE TRAVERSE

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Crédit Photo: Bernard. Foncez

 

 

CHEMINS DE TRAVERSE

 

Même à ne jamais céder au foisonnement des images,

Les voies toutes tracées bifurquent

Rapidement sur les chemins de traverse.

 

Là, l'existence se retrouve comme intensifiée

A ressentir les choses avec la plus grande acuité

D'un au-delà porté aux spasmes d'une folie réconfortante.

 

Alors s'agite une vie d'événements graves et incompréhensibles

Amputée de ses références majeures

Qui, au plus près d'une proposition à entériner une idée prégnante,

Articule magnifiquement, dans le vacarme qui l'accompagne,

La Bête fauve au sang noir qui projette de le griffer.

 

P. MILIQUE

11/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "LE SENS DU VENT"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"LE SENS DU VENT"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


[citation F. Namias - JT France 2 édition de 20h - 23.04.12]
« insuffisant pour l’emporter, mais après il y a ce qu’on appelle la dynamique
(…) c’est insuffisant mais attention arithmétique ne rime pas avec politique,
il y a aussi la dynamique »

 

On a beau estimer
Ajuster tous les paramètre
Tenter de se rassurer
Jusqu’à en devenir malhonnête
On a beau s’entraîner
Au grand jeu du report des voix
On peut pas s’empêcher
De se dire que le compte n’y est pas

 

Heureusement
Il y a le facteur magique
Bien plus marrant
Que la vielle arithmétique
Le sens du vent
Sur un doigt prophétique
Heureusement
Qu’il y a la dynamique !

 

A force de calculs
Et d’hypothèses en projections
Il n’est plus une virgule
Qui échappe aux spéculations
On arrive à chaque fois
Et quelle que soit l’opération
Au fait qu’on ne sait pas
Qui va gagner les élections

 

Heureusement
Il y a le facteur magique
Bien plus marrant
Que la vielle arithmétique
Le sens du vent
Sur un doigt prophétique
Heureusement
Qu’il y a la dynamique !

 

Au fil des additions
Et retranchements corrélatifs
Grâce aux pondérations
Avoisinant nos objectifs
Une décimale perdue
Miraculeusement retrouvée
Et l’oracle a élu
Celui pour qui l’on va voter

 

Heureusement
Il y a le facteur magique
Bien plus marrant
Que la vielle arithmétique
Le sens du vent
Sur un doigt prophétique
Heureusement
Qu’il y a la dynamique !

 

On a tant combiné
Le pourcentage des résultats
Qu’on en vient à douter
De l’existence des candidats
Tout semble si probable
En même temps que fort douteux
Ca devient insupportable
De se dire qu’il y a peut-être une chanc’ sur deux
Que…

[citation N. Sarkozy - Discours à Cernay - 25.04.12 - à 51'30]
« Le jour où vous faites tomber toutes les frontières, tous les cadastres,
tous les droits de propriété, à ce moment là qu’est-ce qui reste?
La force, la force pour faire respecter l’espace vital qu’on ne vous reconnait pas
par le droit. Voilà pourquoi j’ai entendu le message de nos compatriotes.
Qu’est-ce qu’ils nous disent? Faites attention  »

31/12/2012

FESTIVAL DE CANNES : Film "Un poison violent" Avec Michel GALABRU

 

FESTIVAL DE CANNES

Film

"Un poison violent"

Avec Michel GALABRU

12 13. Edition nationale

14/05/2010 - 02min19s

 

 

Festival de Cannes : Michel GALABRU, comédien, vient présenter "Un poison violent", le premier film d'une jeune réalisatrice Katell QUILLEVERE. Ce film est projeté dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs. Il raconte les premiers émois d'une adolescente en Bretagne. Extraits du film et interviews des comédiens : Michel GALABRU qui arrive à Cannes, Katell QUILLEVERE et Clara AUGARDE.

 

Production

 

France 3

Générique

 

Hayter, Nathalie

 

Berthier, Nathalie ; Tieth, Olivier

 

Labasque, Caroline

 

Galabru, Michel ; Quillévéré, Katell ; Augarde, Clara

 

 

24/12/2012

CHEMINS DE TRAVERSE

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CHEMINS DE TRAVERSE

 

Même sans jamais céder au foisonnement des images,

Les voies toutes tracées ne peuvent que bifurquer

Rapidement sur d'imprévisibles chemins de traverse.

 

Là, l'existence se retrouve comme intensifiée

A ressentir les choses avec la plus grande acuité

D'un au-delà porté aux spasmes d'une folie réconfortante.

 

Alors s'agite une vie d'événements graves et incompréhensibles

Réfutent les marges amputées de leurs références majeures

Qui, au plus près d'une proposition à entériner une idée prégnante,

Articulent magnifiquement, dans le vacarme qui l'accompagne,

La Bête fauve au sang noir qui projette de le griffer au plus fragile


P. MILIQUE

 

29/08/2012

LA GÉOMÉTRIE DU TEMPS

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LA GÉOMÉTRIE DU TEMPS

 

C’est dans un monde à l'attrait riche et baroque

Souvent invisible pourtant au commun des mortels,

Qu’il voyage, transporté par les couleurs de l’enchantement,

Dans cette géométrie du temps qui fait miroir,

A l’ambiance festive, et fortement imprégnée,

D’envolées majestueuses, fantasques et lunatiques.

 

La vérité de ses territoires affichés éternels

Se dilue sans discontinuer à l’histoire de l’immensité

Qui surgit d'un étonnant découvert qu’il faut décrypter.

 

Dans ces strates d’épaisseur insoupçonnées,

Le point de vue se diffracte et enrichit l’œil,

Et il se retrouve pour ces instants de féérie

Au plus près de cet univers où le rêve est roi,

Océans de destins exacerbés d’extraordinaire

Projetés au cœur en fusion d’un présent antérieur.

 

P. MILIQUE

01/06/2012

Georges MELIES: A propos de la première projection des frères Lumière

 

Georges MELIES:  A propos de la première projection des frères Lumière

Documents - 07/12/1953 - 01min19s 


Le cinéaste Georges MELIES évoque ses premiers contacts avec Louis LUMIERE alors qu'il était encore magicien. Puis il décrit la première séance du cinématographe organisée au Grand Café en décembre 1895, et la très forte impression que cela lui fit.