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10/10/2016

DUPES DE RIEN 11

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

DUPES DE RIEN

11

 

Prenons garde donc de ne pas immoler inconsidérément l'illusion au brasier de la raison tant il est bon de garder la mesure en de pareilles circonstances.

De ne pas se donner l'occasion d'avoir à pleurer les illusions perdues. Et au contraire, s'attacher à garder l'illusion de pouvoir en finir un jour avec l'illusion.

C'est là une philosophie de plomb qui autorise à bouger encore parmi les immobiles.

     On peut mourir de lucidité!

Refusons de devenir des martyrs d'un idéal fantaisiste et aléatoire!

     Et, comme pris d'une soudaine compulsion, disons la vérité!

Par illusion du vrai.

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

20/08/2016

JE SUIS CE QUE JE FAIS 1

au magma présent de l'écriture,

Tableau de Sergueï TOUTOUNOV

 

JE SUIS CE QUE JE FAIS

1

Si je ne fait que m'arrêter au regard de l'autre
Pour me faire une opinion sur moi-même,
Je risque fort de me fourvoyer.

De fait, que puis-je raisonnablement attendre
De quelqu'un qui ne sait pas que je suis,
Qui tout au mieux me conjecture?

Pourtant, à peine exposé cela quelqu'un me dit:
Ne travestit-on pas parfois certains aspects de nous
A seule fin d'en proposer une autre idée à l'autre?

En trompant l'autre, c'est soi que l'on cherche à flatter,
Mais, ce faisant, c'est aussi soi-même que l'on trompe.
Pour autant, toutes nos actions ne sont pas déterminées
Par cet unique confrontation avec le jugement de l'autre.

Aussi suis-je convaincu que chaque autre
Se trompent à coup sûr, sur ce que je suis.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

04/07/2016

RÉBELLION SANS SUITE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

RÉBELLION SANS SUITE

2


Ce n'est pas là la folle errance d'un homme qui se cherche.
Pas plus que ce ne sont des paroles jetées sur sa route par un quelconque hasard, bien au contraire ; il ne fait qu'écouter ses inquiétudes, ses interrogations, toutes nourries du fruit de ses réflexions.

Des perspectives infinies et formidablement diverses s'ouvrent à lui.
Pour ne pas risquer de passer à côté de l'essentiel, de son idéal final, il redouble d'attention: la vie fourmille de tant de drames confondants de cruauté...
Il s'exige d'être toujours en phase avec sa propre et fondamentale vérité.
Longue quête existentielle qui l'entraîne, la plupart du temps, à l'extrême limite de soi.
Voie sans issue, demi-tour interdit.
Ce qui lui offre l'occasion d'avancer à nouveau, en quelques réponses claires, sur le chemin-découverte du monde désiré tout autre que ravageur et mortifère.

En de tels cas précis, c'est lui qui détient l'intégralité des pouvoirs.
Aussi, abreuvé de vifs tourments, il a pleine légitimité pour châtier, de ses mots, tout ce qui tente de assujettir.
Et parce qu'il ruisselle dans ses veines un lourd sang de révolte, il part à l'assaut armé de sa seule écriture, furieuse et rugissante.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

05/11/2015

VERTIGE

au magma présent de l'écriture,

 

VERTIGE



Diaphragme étriqué catapulté vers l'infini,
Et lui au fond du puits admirant la sortie
Écrasée de folles certitudes à visage humain.

Lui l'unique pied, vous la tête, supportant
La sale fumée noire qui s'épaissit au fond
Et monte en dissipant l'infâme connaissance
De vos générations aux lourds souliers ferrés.

La pierre, la terre et les idées veulent le pervertir.
Alors il reste en bas démuni, sans ors et sans droits
Sans domaine et sans roi dans la nuit insondable,
Royaume des sans patrie et, brusquement, il rit.

P. MILIQUE

30/10/2015

L'AMPLITUDE DE MA LÂCHETÉ 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

L'AMPLITUDE DE MA LÂCHETÉ

2


Une fois l'onde passée, le liquide se referme.
Il y avait, il n'y aura plus. Quelle paix soudaine.

Alors, ça sert à quoi de méditer longtemps
Face aux remous tumultueux du Rhône,
Ou à la masse des psychotropes libérateurs?
L'idée d'une cessation totale et immédiate
Du pesant traitement vital qui est le mien
Me fait miroiter combien il est aisé d'en finir.

Ça sert à quoi d'y songer? A rien bien sûr!
A part à me confronter rudement
A l'âcre amplitude de ma lâcheté.

(FIN)

P. MILIQUE

16/09/2015

EN MÈCHES DE SOUVENIRS 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MÈCHES DE SOUVENIRS

2


Je me souviens de ces enivrantes senteurs de l'été,
Les teintes changeantes à l'horizon sans fin de la plaine,
Les frondaisons des arbres ployés au souffle du vent léger
Et les bains dans le fleuve ponctués de nos rires démesurés.
Tout, avec une belle complicité, exaltait un même idéal.
Nous nous prélassions avec langueur dans l'incandescence
Obtenue de manière aussi coruscante que vertigineuse,
Sa beauté fragile irriguait tout de sensualité paradisiaque.
Visage rayonnant, jolie moue lascive et formes désirables.
Puis, perte d'innocence dans un passage à l'acte fantasmé.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/01/2015

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE 5

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AVEC DES GRAINES D'UTOPIE
5

Alors secouons-nous pour le tenir éveillé.

Il ne s'agit rien de moins que de décerner à l'espoir la considérable faculté de faire halluciner l'idéal!

Tout est tellement moins dur... le temps que ça dure.

Est-ce si important que l'on ne sache pas où se situe sa source exacte?

Sa raison d'être est de fertiliser le présent avec des graines d'utopie afin que germent des lendemains qui chantent.

Prenons donc enfin nos désirs pour unique réalité, et spéculons sur un avenir qui ne manquera pas de s'ensoleiller.

Et si c'était là la forme première de la sagesse?

(FIN)

 

P. MILIQUE

10/09/2014

EN MÈCHES DE SOUVENIRS 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MÈCHES DE SOUVENIRS

2

Je me souviens de ces enivrantes senteurs de l'été,
Les teintes changeantes à l'horizon sans fin de la plaine,
Les frondaisons des arbres ployés au souffle du vent léger
Et les bains dans le fleuve ponctués de nos rires démesurés.


Tout, avec une belle complicité, exaltait un même idéal.
Nous nous prélassions avec langueur dans l'incandescence
Obtenue de manière aussi coruscante que vertigineuse,
Sa beauté fragile irriguait tout de sensualité paradisiaque.
Visage rayonnant, jolie moue lascive et formes désirables.
Puis, perte d'innocence dans un passage à l'acte fantasmé.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

07/06/2014

LE BONHEUR DE T'AIMER 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

 

LE BONHEUR DE T'AIMER

2

 

Le manque et l’entière conscience désespérée de ce manque m’exaspère,

Avec la blessure supplémentaire, vague rugissante au vif de l’abstinence,

De ne pouvoir te caresser de mes doigts ni t’effleurer de mes lèvres.

 

C’est un tel bonheur, une telle tempête irrationnelle que de t’aimer.

Comment pourrais-je combler à mon côté l’espace de ton absence?

J’en éprouve toutefois le délicieux vertige dans ma capacité à t’imaginer,

A créer le lieu où installer l’attention délicate que chacun porte à l’autre.

Il est inévitable que dans la réminiscence embrasée de ces instants-là

Le réel flanche pour laisser la place à l’imaginaire, à un idéal de rêveur.

 

Mon envie est si grande du bonheur de partager un jour à tes côtés

Ne serait-ce qu’un minuscule, un infinitésimal fragment d’univers,

De prolonger avec toi un tendre voyage dans les méandres de l’amour.

De vivre en harmonie dans la traque obstinée de l’authentique échangé.

De connaître ces moments de paix tant attendus au fil du maintenant.

De parvenir à me libérer du passé à l’aube apaisante des mots simples.

De ces mots gorgés de promesses qui germent dans les cœurs exaltés.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/03/2014

GROTESQUE OBSTINATION

GROTESQUE.jpeg

 

GROTESQUE OBSTINATION

 

Même lorsque le désir d’écrire est puissant,

On le sait également volatile.

 

Il est la parenthèse éphémère qui brûle mes insomnies

Au fer rouge de pensées feutrées, secrètes.

Quoi de plus trompeur?

 

Jamais les signes ne seront des preuves.

Et souvent, dans la grisaille de matins furtifs,

La comédie s’essouffle et s’achève

Happée par le vide insoutenable d’une passion éteinte

Révélant une fois encore la morne créativité

Qui sera mienne, tout l’indique, pour toujours.

 

Et, puisque l’idéal me reste inaccessible,

J’entretiens, avec une grotesque obstination,

L’illusion désespérée d’un ordinaire malentendu.

 

P. MILIQUE

25/02/2014

LE JOURNAL DE PERSONNE: "L’OUVRIÈRE"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

  "L’OUVRIÈRE"

 

Un bras de fer avec  son propre enfant… Ça vous marque, ça vous poursuit très longtemps!

J’ai eu l’impression de commettre un infanticide :

Mon fils voulait créée son entreprise…

Et il vint me consulter pour ne pas avoir de surprise

Il avait déjà le local, le capital et un projet original

Il lui manquait juste la confrontation entre le réel et l’idéal

J’ai accepté de sonder avec lui le cœur des choses

Tu comptes t’installer quand ?

Dès que possible, question de formalités administratives

Est-ce que tu sais au moins où tu vas ?

Oui maman si… tu ne vas pas re-réciter la chanson : Dans quel but et pour quelle fin ?

Parce qu’aujourd’hui tout est question de moyens…

Quand on les a, les fins se bousculent au portillon

Dans mon for intérieur, je me disais c’est fou ce que je l’ai mal élevé.

Est-ce que ça t’embête qu’on fasse le parcours dans nos têtes, lui dis-je,

Oui… si tu m’épargnes les prises de tête théoriques.

Détrompe-toi la projection fait partie de l’arsenal entrepreneurial

On ne doit rien faire aujourd’hui si on ne sait pas ce qu’on va en faire demain

Il y a le court, le moyen et le long terme

Prendre c’est du court terme, comprendre, du moyen terme. Entreprendre c’est toujours du long terme… parce que ça te prend tout et ça comprend les autres.

 

Alors dis-moi de quoi il retourne?

Une pâtisserie. Je veux faire artisan pâtissier, me dit-il avec un brin d’hésitation, comme s’il n’était pas sûr que j’allais l’entendre avec la même oreille que lui.

Ouvrir une pâtisserie? Ce n’est pas du gâteau lui dis-je avec mon humour pourri.

Mais il n’avait nulle envie que l’on discute ses axiomes… Il voulait juste que l’on examine les conditions de possibilités de ce projet. Et nous sommes tombés d’accord pour accélérer le mouvement. Le mouvement de la réflexion.

 

De quoi tu disposes aujourd’hui?

Du local, du capital et d’un projet… qui à mon goût n’a rien d’original.

Ce qu’il a d’orignal, me reprit-il, c’est le produit naturel, sans sucre, sans adjonction extérieure, à base de fruits: des gâteaux à la fraise avec le goût de fraise, par exemple, ce sera le temple de la tarte aux fruits… on veut réapprendre aux gens le goût des saisons et les débarrasser de la chimie de la conservation ou de la congélation

 

Et tu as trouvé la perle rare qui va faire office de chef pâtissier ?

Oui me dit-il, c’est mon associé. C’est par là qu’il fallait commencer.

Par la cause efficiente… parce que toi, dans l’affaire, tu n’es que la cause matérielle ou formelle, celui qui apporte les fonds et le nom.

Il acquiesça pour ne pas me manquer de respect.

 

 

Et si je comprends bien… vous allez faire 50-50?

Non, tu n’y es pas, c’est moi le créateur et le seul actionnaire de cette entreprise unipersonnelle. Mais je te garantis qu’il aura un bon salaire.

Me voilà rassurée, lui dis-je, d’apprendre que mon fils exploite déjà son associé avant l’ouverture de l’exploitation.

 

Et demain, qui va servir tes délicieuses confiseries, celui qui a passé la nuit à les préparer ou celui qui se croit tout permis parce qu’il a cassé sa tirelire pour investir?

Tu n’y es pas, renchérit mon fils, demain on engagera quelqu’un pour servir et quelqu’un pour tenir la caisse.

Et après demain?

Pour après demain c’est moi qui vais te le dire : ce sera 3 serviteurs, un caissier et un expert comptable.

Et après-après-demain : un déménagement un réaménagement… ce n’est plus un simple « bocal » où survivent de petits poissons mais un local géant avec une dizaine de serviteurs, deux ou trois caissiers et un conseiller fiscal pour qu’il y ait toujours des cerises sur les gâteaux.

Et après- après-après-demain : l’extension complète… que dis-je, l’explosion, tout le monde en parle, votre marque est déposée dans le monde entier… plus que le Nôtre… plus que Hédiard… mon fils va donner de l’art à manger à tous ceux qui ont un petit creux…

 

Et tu seras riche et célèbre… et un jour, parce que les temps changent, tu vas devoir te séparer de la plupart de ceux qui t’ont permis d’occuper le haut du pavé, surtout et surtout te séparer de celui qui a contribué dans l’ombre à te hisser au plus haut niveau : ton associé, le pâtissier… lui, personne ne le connaît, personne ne sait qui c’est… le dindon de la farce.

C’est lui, le premier défait, malgré ses doigts de fée. Pourquoi?

 

Je vais te dire pourquoi? Parce que le système est vicié à la base.

Aucun empire n’est possible sans l’usage du pire : la marche, puis la progression, puis l’extension, puis l’exploitation des hommes par l’homme… c’est une marche inexorable… vers l’abîme du CAC 40. Marche ou crève!

 

Je suis désolée de t’exposer ma pensée ouvrière… parce que je n’ai pas pu m’empêcher de m’identifier à ton pâtissier… l’ouvrier des ouvriers qui se retrouve aujourd’hui au ban de la société … parce qu’à part sa peau, il n’avait rien d’autre à investir.

Mon fils, je t’aime aujourd’hui… et je te le dis parce que je ne suis pas sûre de t’aimer demain!

12/01/2014

HOMOPARENTALITÉ ET PERVERSION DES INSTITUTIONS FRANÇAISES

 

HOMOPARENTALITÉ

ET PERVERSION

DES INSTITUTIONS

FRANÇAISES