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03/02/2013

ANGOULÊME : 30ème ANNIVERSAIRE DU FESTIVAL DE LA BANDE DESSINEE

 

ANGOULÊME : 30ème ANNIVERSAIRE DU FESTIVAL DE LA BANDE DESSINEE

20 heures le journal 

18/01/2003 - 02min19s

 

Jeudi prochain s'ouvrira le 30ème festival de la bande dessinée d'Angoulême et en plus d'un quart de siècle, la bande dessinée est devenue un phénomène culturel. Commentaire sur images factuelles et images d'archives entrecoupé par les interviews des auteurs de bande dessinée, Marjane SATRAPI, FRED, François SCHUITEN, et de Jean-Marc THEVENET, directeur du festival.

 

Production

 

France 2

Générique

 

Airaud, Christophe

 

Ciron, Laurent

 

Fred-Dessinateur ; Schuiten, François ; Thévenet, Jean Marc

02/02/2013

JUNIOR WALKER EN CONCERT A LONDRES

 

Du rhythm and blues à la musique soul

JUNIOR WALKER EN CONCERT A LONDRES

Bouton rouge

25/11/1967 - 07min00s

 

Au Ram Jam Club de Londres, en public, Junior WALKER, s'accompagnant au saxo, interprète un morceau.

 

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Barellis, Josette

 

Harris, André ; Sedouy, Alain de

 

Lattes, Pierre

 

Walker Junior

JEAN COCTEAU ET PROUST A PARIS

 

JEAN COCTEAU

ET

PROUST

A PARIS

Portrait souvenir 

11/01/1962 - 04min38

 

Jean COCTEAU évoque la fréquention de PROUST à Paris, ses conditions de vie, ses lectures, son asthme, son hypersensibilité.

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Prat, Jean

 

Cocteau, Jean

 

Dumayet, Pierre ; Desgraupes, Pierre

 

 

CHIMÈRE DISCORDANTE

PAISIBLE.jpeg

 

CHIMÈRE DISCORDANTE

 

 

Il arrive que l’être humain parfois s’enraye

(comme on le dirait d’une arme)

Pourquoi?

 

Est-ce à cause de cette aptitude manifeste

A remettre régulièrement en question

Ce qui paraît pourtant comme acquis?

 

Quelquefois s’impose le sentiment d’une vie flouée,

Fuite sans fin d’illusions révélant soudain la tragique réalité.

Le fil des jours s’amincit aux soupirs d’un mal-être latent,

Ainsi que tout ce qui se vit dans la douleur et le rejet,

Provoquant l’ultime d’inguérissables déchirures.

 

Il y a cet accablement à observer ces forces

Qui décroissent et provoquent

Une tempête de sentiments amers et lucides tout à la fois,

Ainsi que de véritables fractures d’incompréhension.

Il y a, au cœur même de souvenirs inexpliqués,

Toute une mémoire à cicatriser.

Et puis cet avenir indiscernable

Ou alors sous la seule forme

D’un futur incertain et velléitaire.

 

Tout cela ne peut que rendre

Sombre, perplexe, orageux et pessimiste.

Au final, on se retrouve personnage en marge,

En quête d’amour, en recherche de sens.

 

Par bonheur, il existe presque toujours

Une apaisante accalmie après les bourrasques

Comme une victoire, éphémère peut-être, mais réelle

Sur la violence des conflits intérieurs, sur l’ombre et le chaos.

 

Ne reste plus alors qu’à s’ensonger encore

Au creux de chimères à jamais discordantes.

 

P. MILIQUE

BD ANGOULÊME

 

BD ANGOULÊME

JA2 20H 

23/01/1992 - 02min41s

 

Le dessinateur GOTLIB est à l'honneur à Angoulême avec "Euro GOTLIB land", exposition spectacle qui lui est consacrée et qu'il inaugure en coupant le ruban rouge à l'occasion de ce 19ème salon dont il est également le président. Interview de GOTLIB et outre la visite de l'exposition, le dessinateur dévoile une statue qui lui est dédiée sur la place à coté de celle de Marguerite de Navarre.

 

Production

 

Antenne 2

Générique

 

Deschamps, Pascale

 

Gotlib-dessinateur

01/02/2013

DUSTY SPRINGFIELD " SON OF A PREACHER MAN "

 

 

DUSTY SPRINGFIELD

" SON OF A PREACHER MAN "

Salves d'or

26/12/1968 - 02min39s

 

Dusty SPRINGFIELD chante "Son of a Preacher Man" devant un public enthousiaste.

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Pradines, Roger

 

Salvador, Jacqueline

 

Springfield, Dusty

JEAN COCTEAU ET LA MODERNITE CHEZ PROUST

 

JEAN COCTEAU

ET LA MODERNITE

CHEZ PROUST

Portrait souvenir 

11/01/1962 - 25s

 

Jean COCTEAU commente la modernité de Marcel Proust.

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Prat, Jean

 

Cocteau, Jean

 

Dumayet, Pierre ; Desgraupes, Pierre

AMOUR

FLAMBOYANTE.jpeg

 

AMOUR

 

Elle est femme frémissante

Toute d'énergie glacée...

Perception vigoureuse,

Sentiment de puissance.

 

Vive brûlure d'amour

Dans l'ultime flamboyance

D'une épopée née vitale.

 

Et pour cela, il l'aime.

 

P. MILIQUE

MARJOLAINE BEAUCHAMP Comme une rivière - 2

 

MARJOLAINE BEAUCHAMP

Comme une rivière - 2


Ceux qui me connaissent savent parfaitement pourquoi l'extraordinaire poésie qui parle de ces deux-là me touche tout particulièrement.

Pour ceux -- de très loin les plus nombreux -- qui ne me connaitraient pas, c'est sans importance, ce qui l'est c'est de vous autoriser cette découverte-là. Cadeau !


La slammeuse Marjolaine Beauchamp rend hommage à Richard Desjardins en présence de l'artiste. Performance enregistrée au Dépanneur Sylvestre le 3 octobre 2009. Marjolaine a remporté la médaille d'or au Grand Slam 2009 au Québec.

31/01/2013

INTERVIEW DE CHET HELMS, ANIMATEUR DE L'AVALLON BALLROOM A SAN FRANCISCO

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INTERVIEW DE CHET HELMS,

ANIMATEUR DE L'AVALLON BALLROOM A SAN FRANCISCO

Nocturne 

29/08/1995 - 01min52s

 

Interview de Chet HELMS, un des animateurs de la contre-culture de San Francisco, sur sa rencontre avec Janis JOPLIN à l'Université d'Austin en 1962. Il est question de son style vestimentaire totalement original et bohème.

 

Générique

Helms, Chet
Vacher, Jeanne Martine
 

FRANCOISE SAGAN ET ANNIE GIRARDOT

 

FRANCOISE SAGAN ET ANNIE GIRARDOT

Les femmes aussi 

07/01/1965 - 04min21s

 

 

Interview d'Annie GIRARDOT et Françoise SAGAN, confortablement installées dans un salon. Elles donnent chacune leur définition du bonheur.

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Demeure, Jacques

 

Sagan, Françoise ; Girardot, Annie

LE JOURNAL DE PERSONNE: " Michèle Onfray "

 

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

 

  A l'écriture riche et précise.

 

  Il est important de ne pas passer à côté

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine! 

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


Personne : On n’a pas toujours le plaisir et le loisir d’interroger un philosophe, quelqu’un dont le métier c’est l’interrogation…la mise ou la remise en question.

Michèle Onfray, avec un e, s’il vous plaît, a accepté de répondre à notre désir de l’interroger sur un sujet qui défraye la chronique et qui effraye anciens et théologiens : le mariage pour tous… y compris pour tous ceux qui ne sont pas pour le mariage.

Michèle Onfray… vous passez pour quelqu’un qui ne craint Personne… et vous avez récemment rédigé un article sur le nouvel observateur, magazine qui porte bien son nom, puisque son titre nous suggère d’emblée de ne pas en vouloir à l’observateur parce qu’il est nouveau, jeunot, minot… le candide de Voltaire dans le meilleur des mondes pourris possibles. Je vous dis : Bonjour.

 

Onfray : Vous savez pour moi, c’est toujours le bon jour… et je fais tout mon possible pour que les prêtres de tous bords ne nous le rendent pas “mauvais”.

 

Personne : On l’a compris, vous êtes pour le mariage pour tous, pour les bons comme pour les mauvais… vous êtes comme qui dirait emporté par le vent de la modernité qui souffle comme bon lui semble… rien ne vous effraye ?

 

Onfray : Si. Les paravents… les boucliers… les comportements de défense : ma pensée est offensive. Ma philosophie, une alternative à tous les oiseaux de mauvais augure. Je pense donc je ne suis pas et ne vous demande même pas de me suivre.

 

Personne : vous êtes pas mal suivie, tout de mêmes avec votre raison, vous êtes devenue populaire… et avec certains sujets, je dirais même populiste… avec vos plaisirs faciles… et votre sens aigu de l’ouverture. Je vous cite ou récite :

Sodomites de tous les pays, unissons-nous !

C’est vous qui le dîtes, probablement pour ouvrir les portes de toutes les maisons closes…

Mais peut-être que vous avez un petit faible pour les bordels ?

 

Onfray : Qu’est-ce que vous appelez “bordel” une pensée qui veut se faire la belle ?

 

Personne : Non. Juste une pensée qui nous incite à penser que la mariée serait trop belle si elle n’avait pas de mari… ou si elle se mariait avec elle-même… ce serait encore mieux… pare qu’il n’y a pas d’autre Dieu que nous-mêmes.

 

Onfray : Il va falloir que vous vous débarrassiez de vos points de suture, si vous voulez vraiment soigner vos blessures… je dis : halte à la mauvaise foi…

Finis les craintes et les tremblements… je ne cesse de surprendre la pensée unique en flagrant délit d’illusions… lorsqu’elle aime, espère ou se réfère c’est toujours le même qu’elle même… serpent qui se mort la queue en se référant à Dieu.

 

Personne : j’ai compris… que pour vous, si on était bénis, on n’hésiterait pas à bannir de notre vocabulaire le mot “transcendance”… rien au-dessus… rien au-delà… tout est là… c’est votre tasse de thé!

 

Onfray : Dans la vie, il y a les plus coincés que soi et les moins coincés que soi. Les plus coincés on les loue. Et les moins coincés, on les blâme. C’est un peu la différence entre nous deux. Appelez cela comme vous voulez : un pieu ou un Dieu.

 

Personne : Personne n’accepte d’être jugée par quelqu’un qui a moins souffert qu’elle… et vous donnez vraiment l’impression d’avoir moins souffert que ceux que vous faites aujourd’hui souffrir… les Freud, les Sade, les Sartre…

 

Onfray : Je n’ai pas envie de l’ouvrir, si c’est pour dire exactement ce qu’un autre aurait pu dire.

 

Personne : c’est entendu… vous êtes le nouvel observateur, le philosophe du mariage pour tous, celui qui estime en son âme et conscience qu’un singe a le droit d’épouser un singe et une guenon, le devoir de convoler en justes noces avec une guenon …

Qu’importe la morale… pourvu que l’on sauve le moral. Et ça se situe par delà le bien et le mal.

 

Onfray : Il faut appeler un chat, un chat et un homophobe, un homophobe. Et c’est ce que vous me semblez être : quelqu’un qui craint et déteste les homosexuels, l’homosexualité… arrêtons d’utiliser l’expression : mariage pour tous…. vous êtes contre le mariage des homosexuels et pour des raisons irrecevables : la fin de la civilisation , la production d’enfants névrosés, la mort de deux mille ans d’un judéo-christianisme tellement civilisateur, la porte ouverte à l’inceste, à la polygamie, aux partouses institutionnelles, à la zoophilie… voici votre crainte… voilà votre plainte… et moi je dis que les deux sont sans objets. C’est de l’homophobie… le point de vue de tous les homophobes.

 

Personne  : s’il est vrai que le monde se divise en deux : les enculés d’un côté et les enculeurs de l’autre… je ne suis pas sûre que vous vous retrouveriez du même côté que votre maître à penser : Nietzsche…

Clap clap clap!  L’un de vous deux passera à la trappe. Zarathoustra dans les bras du dernier des hommes…. ça m’étonnerait… c’est peut-être Dionysiaque… mais certainement pas Apollinien.

 

Onfray : je ne cherche pas Nietzsche… c’est lui qui m’a trouvé

 

Personne : où ça ? à la SPA ?

 

Onfray : c’est la vérité qui vous trouble ou c’est moi?

 

Personne : La vérité, non ! je ne la trouve pas toujours intéressante. Vous, en revanche, vous l’êtes toujours. C’est à se demander si vous ne le faites pas exprès…

 

Onfray : oui, je fais exprès de nettoyer notre conscience de toutes les impuretés.

 

Personne : les quelles ?

 

Onfray : L’ancien testament en premier, le nouveau testament en deuxième et le Coran en troisième… trois messages d’homophobie.

- dans la Torah : “l’homme qui couche avec un homme comme on couche avec une femme : c’est une abomination qu’ils ont tous deux commises, ils devront mourir, leur sang retombera sur eux”

- dans l’épître au Corinthien : “Ni fornicateurs, ni idolâtres, ni dépravés, ni sodomites, ni voleurs, ni cupides, pas plus qu’ivrognes, insulteurs ou rapaces, n’hériteront du royaume de Dieu”.

- et dans le Coran : “vous vous approchez des hommes de préférence aux femmes pour assouvir vos passions. Vous êtes un peuple pervers… chassez les de votre cité, ce sont des gens qui affectent la pureté”.

 

Personne : tiens, tiens, on dirait que le Coran est plus subtil sur la question… il y a ce qui rabaisse et ce qui hisse l’âme… on aime bien distinguer entre les messieurs et les dames. C’est cette distinction qui vous chagrine ?

 

Onfray : Il n’y a ni haut… ni bas… mais des objets que l’on ne trouve même pas dans la caverne d’Ali baba…

 

Personne : Des fantaisies religieuses, c’est cela ?

 

Onfray : Des fantasmes et des crises d’asthme pour des gens qui ne manquent pourtant pas d’air

 

Personne : il n’y a pas que la vérité il y a aussi l’intériorité… l’inexprimé, l’inexprimable, le mystère.

 

Onfray : Le mystère devrait se taire dans ce cas et non chercher à s’approprier le sens de la terre… Même un Freud n’y échappe pas. Souvenez-vous du complexe d’Oedipe : où il faut un père à tuer et une mère à baiser. Il manifestera contre le mariage homosexuel sous peine de perdre tous ses repères : s’il y a deux pères, lequel tuer, lequel épargner ?

S’il y a deux mère, laquelle baiser laquelle chasser ? Il aura le tournis comme tous les religieux devant ces nouvelles exigences de liberté, d’égalité et de fraternité… tous malades,  tous sur un divan à rêver d’un confesseur idéal, à qui ils veulent tout vendre sans qu’il puisse leur répondre. Ils l’appellent Dieu ou l’inconscient.

 

Personne : c’est le dépravé qui parle ou c’est le nouvel homme révolté ?

 

Onfray : Désolée, mais je préfère et de loin, la compagnie des pédérastes et des sodomites à tous ces prédicateurs… je l’ai écrit dans mon “traité d’Athéologie”.

 

Personne : c’est ce que je me disais : on dirait que tous les idéaux se sont évanouis en vous… c’est peut être ça être athée !

 

Onfray : Vous avez une autre vérité à nous proposer ?

 

Personne : moi, quand je dis la vérité, j’ai l’impression de tromper quelqu’un en moi.

 

Onfray : moi… je ne trompe personne.

 

Personne : alors disons que vous êtes trompé par tout le monde… vous êtes le cocu universel… le philosophe sodomisé par la vérité. Qui ne dit pas non … et qui a même l’air d’apprécier !

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