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21/01/2013

SE RENCONTRER ENCORE 10

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A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

10

 

--«Laid oui, bien sûr que oui! Tellement vilain que ça ne peut , le plus souvent, que déboucher sur un condensé d'événement terriblement douloureux dont on ne se remet pas. Jamais. Parce que la stridence de leurs flèches trace au cœur un puissant sentiment de désespérance. A quel moment peuvent bien émerger la fissure, la fêlure, la rupture crois-tu? Moi, je n'en sais rien!

Je peux juste témoigner que d'un trop tardif constat: dès les premières sorties sans retours et les novateurs silences aussi oppressants qu'accusateurs, apparaissent les premières larmes fondatrices de sanglots de grande solitude.

De césures de temps en brisures d'instants les masques tombent, se désagrègent et nous projettent dans le gouffre sans fond de la souffrance amoureuse. Après cela, tout n'est plus qu'un orage en furie zébré d'éclairs rageurs soufflant en tempête dans la conscience défaite. C'est ce qui fait qu'il m'est devenu inutile d'évoquer ces heures fiévreuses de toute façon condamnées à se dissoudre dans un éternel autrefois. Dans ce qui a été qui ne sera plus. Une peur omniprésente, lestée d'angoisses, s'impose prisonnière de mes certitudes bafouées.

Dans ce cas, à quoi servirait-il de jeter d'improbables passerelles au-devant d'un futur inexistant? Je sais désormais ne plus jamais pouvoir m’accommoder d'indigentes solutions médianes. Mon présent est maintenant tout entier sous la séduisante attraction exercée par l'idée apaisante et libératrice proposée par un bien-fondé auto-destructeur.»

(A SUIVRE...)

 

BRAQUAGE A LA POSTE: Au service (public) de la finance

BRAQUAGE A LA POSTE
Au service (public) de la finance
« Un petit peu d'argent à la famille »

13'03"


Un bureau de Poste au Landrel, dans la banlieue populaire de Rennes. Ici on retire 3 euros sur un compte à 3,27 euros. Un cadre syndiqué à SUD éclaire la nouvelle politique de La Poste - pardon : La Banque Postale - dont le nouveau patron vient de la Bank of Scotland en faillite. Une stratégie de rendement tourné vers les produits financiers et les marchés, au risque du krach et au détriment du service public.

Enregistrements : décembre 12
Mise en ondes & mix : Arnaud Forest
Réalisation : Nicolas Ruffault

20/01/2013

INTERVIEW DE NICK GRAVENITES QUI PARLE AVEC EMOTION DE JANIS JOPLIN

 

INTERVIEW DE NICK GRAVENITES QUI PARLE AVEC EMOTION DE JANIS JOPLIN

Nocturne 

01/09/1995 - 03min57s

 

Interview de Nick GRAVENITES, musicien et compositeur, qui dit avoir toujours été impressionné par la voix de Janis JOPLIN, parle de la nouveauté de cette voix, cassée, diphonique, intensément dramatique. Puis il dit son désir de contribuer à installer Janis JOPLIN au panthéon des chanteurs et musiciens mythiques.

 

Générique

Gravenites, Nick
Vacher, Jeanne Martine

PHRASES CULTES: "LEUR ROUTE EST DROITE"

 

PHRASES CULTES

"LEUR ROUTE EST DROITE"

18/02/2010 - 01min35s

 

D'un côté, les Shadoks qui pompaient, pompaient... De l'autre, les hommes politiques qui tentent de garder la route, de tenir bon, d'aller au charbon... bref, qui se battent tous pour la France.

 

Production

 

Institut national de l'audiovisuel

Générique

 

Bras, Philippe

DAMIEN SAEZ: "J'ACCUSE"

 

DAMIEN SAEZ

  "J'ACCUSE"

 

Damien SAEZ, c'est du rock français, parfois alternatif, mais c'est aussi de la chanson française.

Aussi ne faudra-t-il pas vous étonner de rencontrer, au fil de sa pléthore de compositions, tout autant l'influence des DOORS ou de Ben HARPER, que celle, plus évidente encore, de BREL, BRASSENS, BARBARA, sans compter celles auxquelles vous ne pourrez vous soustraire: Charles BAUDELAIRE (pour les mots) et NOIR DESIR (pour la musique)

Une fois entré dans son univers, si original et singulier, qui est celui d'un artiste beaucoup plus révolté encore que précisément engagé, nul doute que vous ne saurez vous en extirper comme ca!

A l'entendre exprimer son violent rejet de notre société marchande inique et de la politique génétiquement délétère en règle général qu'il dénonce dans les médias -- les très rares fois où il est invité à s'exprimer -- : "J'ai honte pour ces gens, honte pour mon pays, honte pour ce qu'il est devenu, honte pour cette auto-censure que la société s'inflige à chaque fois qu'elle ouvre sa bouche", vous comprendrez d'emblée qu'il est des vôtres!

SE RENCONTRER ENCORE 9

RETROUVAILLES.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


SE RENCONTRER ENCORE

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Sa voix avait peu à peu forci dans l'embrasé du monologue. Elle s'était amplifiée, soumise et violentée par les assauts répétés d'une trop violente émotion, pour à nouveau faiblir et s'évanouir dans un souffle frêle proche du chuchotement....

 

--«Vous y allez fort je trouve! J'admets que les occasions de nous lamenter sur nos espérances perdues ne manquent pas, certes, mais de là à tirer un bilan aussi sombre et négatif sur la totalité d'une aussi jeune vie que la vôtre, il y a comme qui dirait une sacrée marge me semble-t-il.

Et si vous voulez mon avis, je trouve même cela très excessif. Outrancier même. Je sais bien qu'une fois passées les bornes il n'y a plus de limites mais tout de même...

C'est bien beau de se soumettre à une crise de lucidité, mais encore faut-il que cette lucidité soit suffisamment étayée et ne débouche pas sur une remise en cause aussi radicale d'une existence que, si je peux me permettre, vous n'avez encore eu que fort peu de temps à connaître. Tout ne peut pas être aussi définitivement laid quand même! Vous ne croyez pas?»

(A SUIVRE...)

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE: "APPRENONS AVAINCRE LA MORT AVEC UN MARTEAU".

 

APPRENONS AVAINCRE LA MORT AVEC UN MARTEAU

04/12/1982 - 01min26s


Cyclopède (Pierre DESPROGES) a isolé le virus de la mort. Il decide de le supprimer à coups de marteau.

 

Production

 

Agence, Paris : France 3

Générique

 

Fournier, Jean Louis

 

Desproges, Pierre

19/01/2013

SAPHO: "JANIS"

 

SAPHO

"JANIS"

Numéro un 

27/05/1980 - 04min09s

 

SAPHO interprète "Janis". La chanson est entrecoupée de photos de Janis JOPLIN.

 

 

Production

 

Télévision Française 1

Générique

 

Sarraut, Marion

 

Sapho

 

Carpentier, Maritie ; Carpentier, Gilbert

 

Sapho

PHRASES CULTES: "CA VOUS CHOQUE?"

 

PHRASES CULTES

"CA VOUS CHOQUE?"

10/02/2010 - 01min17s

 

Choquer pour faire passer un message. Entre les jeux de mots orduriers de Jean-Marie LE PEN et Clémentine CÉLARIÉ défendant la cause du SIDA, discours politiques et plateaux TV se font l'écho de toutes les provocations.

 

Production

 

Institut national de l'audiovisuel

Générique

 

Bras, Philippe

LE JOURNAL DE PERSONNE: "La lutte des crasses "

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine! 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U



Je reprends la formule consacrée.
Toute l’histoire des hommes, jusqu’ici…
Pas jusque là… j’ai bien dit : jusqu’ici…
A été une lutte sans merci entre oppresseurs et opprimés…
C’est la fameuse lutte des classes : Je te bute ou tu me butes
Le but étant de ne pas se faire buter
Et autant que faire se peut : faire partie de ceux qui butent et non de ceux qui débutent
Et se font toujours buter
Il y a de quoi déprimer de voir toujours les mêmes oppresseurs opprimer les mêmes opprimés
Les mêmes qui priment et oppriment et répriment…
Les oppresseurs qui n’ont pas d’autre but que d’opprimer…
Et les opprimés qui sont opprimés parce que qu’ils n’ont pas d’autre but dans la vie
que de ne pas se faire buter.
On peut l’exprimer autrement … cette fatalité…
Avec un terme plus approprié à l’actualité : le ravissement… du verbe ravir…
Verbe ambigu… parce qu’en ce moment, nous ne sommes pas ravis…
C’est le moins qu’on puisse dire.
Non, nous ne sommes pas ravis d’apprendre qu’il y avait ( yahvé… retenez l’homophonie)
Qu’il y avait un français parmi les ravisseurs.
Un Français qui s’en prend aux intérêts français… Ça peut encore se discuter… mais un français qui n’a d’autre intérêt que de livrer la France aux influences des étrangers… Ça ne passe pas du tout.
À moins de considérer que la nation, la patrie, la famille sont des maux qui ne veulent plus rien dire…
C’est du Kafka, nous n’avons plus à faire qu’à des identités illusoires ou dérisoires.
Plus aucun signe fiable d’appartenance… À chacun selon ses convenances
Un passeport pour chaque mission et pour chaque commission.
C’est la forme d’un fond de commerce : échange et mélange de marchandises et de matières grises.
Tout s’achète et tout se vend : c’est la devise… C’est ravissant!
Cette opposition entre ravisseurs et déprimés…
Qui ne sont jamais ravis d’être entre les mains de leurs ravisseurs mais qui ne peuvent malheureusement pas faire autrement.
Que de subir lamentablement l’avis de leurs ravisseurs.
Et ça nous en apprend pas mal sur la lutte des classes…
Sur cette lutte qui n’en est pas une…
Puisque les opprimés ne font souvent que subir l’oppression… sans pouvoir réagir…
Sous peine de se faire mourir
Lutte des crasses : le capitalisme est à ce titre identifiable à une regrettable prise d’otages…
Où les ravisseurs mêmes morts restent les seuls vainqueurs.
Parce qu’ils ont bravé la mort…
Mais surtout, parce qu’ils nous ont rappelé une petite leçon de choses:
Que nous sommes lâches ou héros de naissance. Et que les sorts sont scellés d’avance.
Salut, la France !

JE ME REPROCHE 27

REPROCHE.jpg

 

Je me reproche

De n'avoir fait

Qu'entrevoir

Quelques aspects

De la mystérieuse alchimie

De l'incessante osmose

Qui réunit

Certaines âmes

Rêvant d'éterniser

L'amour parfait.

DIDIER PITOT: "OPHELIE" (Arthur RIMBAUD)

 

 

DIDIER PITOT

"OPHELIE"

(Arthur RIMBAUD)


Ophélie, d’Arthur Rimbaud
Musique : Didier Pitot,

arrangement : Sabine Bienaimé
Chanteuse : Juliette Mélia
Avec : Amélie, Carole, Hélène, Marina (quatuor à cordes)
Production : Light in the face (Juliette, Marie, Didier)
Vidéo : Studieux de Boulogne

Merci pour votre appréciation !