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23/09/2016

ÉCRIRE LUCIDE 1

au magma présent de l'écriture,

 

ÉCRIRE LUCIDE
1


Son écriture toute de précision et d'exigence
Laisse, à cause d'une sensibilité mal enfouie,
Surgir une multitude de richesses insoupçonnées.

Il ne suppose pas l'angoisse d'éventuelles limites,
Dédaigne l'idée même de potentielles insuffisances
Et se nourrit de rêves gargantuesques et munificents.

Rien ne transpire les symptômes d'un mal de vivre.
Pourtant, combien de divagations crépusculaires,
Combien d'émanations ultimes gravées dans la tête
L'ont forcement, un jour ou l'autre, traversé,
Pour illuminer ainsi ses plus secrets désespoirs,
Pour expliquer nos fuites face aux choix épineux?

Il lui a même fallu en subir de profondes blessures,
En vivre des histoires aussi résolument fiévreuses,
Pour posséder cette belle écriture à l'éclat mat
Louvoyant au plus proche des gris et des noirs.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

15/03/2016

MAIS COMMENT VIVRE? 1

au magma présent de l'écriture,

 

MAIS COMMENT VIVRE?

1



Mais comment vivre sans lire?

Être cet homme qui lit un texte comme s'il avait été écrit le matin même, dans le vécu formulé du temps présent.
S'arroger le privilège commun de n'être qu'un humble lecteur.
Et se fier au plaisir simple de celui fait siennes toutes les opportunités d'explorer tous les versants accessibles de l'expression intime.
Lectures grisantes au cours desquelles les mots sont parfois les mêmes tout en soulevant souvent en nous des perceptions autres.
Diamétralement opposées peut-être.
On pleure fréquemment dans une vie de lecteur, il est vrai!
Parce que chaque lecture est une belle aventure, ou devrait l'être, jusqu'à certaines fois arracher d'irrépressibles larmes, qu'elles soient de rire ou d'émotion, en limitant au plus juste le risque toujours possible de mauvaises rencontres.
Il est un autre temps, un autre espace, réservés au texte imprimé.
Il est ces rédigés incomparables, générateurs des habituelles réflexions toujours promptes à les décortiquer.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

17/04/2014

AU CENTRE D'UN RIEN

souffrance psychologique.jpg

 

AU CENTRE D'UN RIEN

 

Certaines lignes ploient sous tant de souffrances...

Ce sont des lignes qui conversent au cœur de la nuit,

Éléments déchaînés de visions acides et cinglantes.

 

Elles livrent la pulpe quotidienne de sa vie telle qu'elle est

Et non telle qu'elle se donne à voir à des yeux étrangers.

Elles disent l'ultime de la mort-maladie, de la mort-décision.

Et il se sent humilié par ce qu'il traduit en échec personnel.

 

Il en est ainsi chaque fois que l'on doit se séparer de quelqu'un,

Chaque fois que l'on perd ou qu'on nous arrache quelque chose.

Mais il est chair de vie et celle-ci inclut la douleur, n'est-il pas?

 

Nul ne sait vivre sans souffrir, et c'est souffrance que de subir

Tant nous avons d'immenses besoins, terriblement écrasants.

On peut imaginer qu'elle est nécessaire à combler l'univers limité

Où s'éprouve la peur de s'égarer au cœur d'un vide, au centre d'un rien.

 

S'engage alors un terrible combat contre soi-même,

Probablement le plus vif et le plus complexe de tous.

Et d'évidence, c'est bien celui-ci qu'il s'agit de gagner.

 

P. MILIQUE

21/11/2013

LE RIRE CLAQUE COMME UNE GIFLE...

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Œuvredu "peintre de l'extrême":IBARA

 

LE RIRE CLAQUE COMME UNE GIFLE...


Le rire claque comme une gifle...
Et relègue tous mes codes si rigidement définis
Au rang d'accessoires désuets.

Je suis homme de soleil et de nuit.
Je suis homme limité,
Repoussant aveuglément l'échéance
Au-delà des bornes du possible
Sans jamais atteindre les lieux extrêmes de l'excès.
Balancement perpétuel entre ombre et lumière.
Refus et embrasement.
Avec la capacité quand même
De percevoir à nouveau l'amitié du temps.

Le rire claque comme une gifle...
Dans l'impalpable hésitation de l'absence.
C'est toujours une souffrance sans nom
Que de vivre dans l'appréhension de ses faiblesses,
De chercher des étincelles entre les mots
Dans l'irrémédiable conscience de leurs mystères.
Et croire en leur pouvoir total
Au moment où ils favorisent l'irruption du merveilleux,
Et qu'ils deviennent simplement colporteurs de bonheur,
Diffuseurs d'incendies
Dans l'évidence d'un feu qui couve sous la glace,
Le regard fixé sur la ligne céruléenne de ma rêverie.

Le rire claque comme une gifle...
Et c'est la décomposition progressive
D'un destin pourtant librement assumé.
Le poids de la déchéance me prive
Des délices jouissifs du repentir.
Ma difficulté d'être séjourne dans un vide central,
Parangon de mes ombres d'antan,
Et je sombre dans le drame prédateur de mes illusions
Au sein de mon désespoir,
Dans l'impossible reconquête
Des paradis de l'enfance et de l'innocence perdues.

Le rire claque comme une gifle...
Brûlure incroyablement douloureuse.


P. MILIQUE

03/09/2013

SI NOUS VIVIONS EN 1913: "LES TRAVAUX DOMESTIQUES NOUS PRENDRAIENT BEAUCOUP DE TEMPS

 

SI NOUS VIVIONS EN 1913

"LES TRAVAUX DOMESTIQUES NOUS PRENDRAIENT BEAUCOUP DE TEMPS"

 

Femmes au lavoir dans les Hautes Pyrénées © Fonds Trutat


La France il y a un siècle, avec Antoine PROST, historien. Aujourd’hui, les travaux domestiques.


Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire...

Les travaux domestiques nous prendraient beaucoup de temps et je ne parle pas seulement du ménage ou de la vaisselle. En 1913 le chauffage central était une nouveauté limitée au logement bourgeois et encore pas tous. On se chauffait avec des poêles en fonte ou en faïence dans l'Est et il y avait souvent qu'une pièce à feu. La cuisinière en fonte noire qui sert à cuire les aliments chauffe aussi les logements populaires...

17/03/2013

ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN

CIEL GRIS.jpeg

 

 

ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN

 

Que se passe-t-il dans le suspendu d'une phrase?

Que devient-elle dans le tendu du silence?

Qui succède à cet intriguant point d'interrogation?...

 

Arrêt sur le presque rien qu'on écrit sans vraiment l'écrire,

Pour tenter de comprendre le sens de cette étrange énergie

Qui fait que ce qu'on aurait pu traduire

Soudain ne peut plus être poursuivie.

 

Écrire, c'est parfois côtoyer les ondes du silence,

C'est porter le confus du langage à sa limite,

Le laisser s'égarer, devenir provocateur et aérien,

C'est éprouver, enfin, un ciel s’égayant de ses mots

Jusqu'à identifier... les énigmatiques points de suspension.

 

P. MILIQUE

26/02/2013

QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE 2

A PERTE DE VUE.jpeg

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...



QUELQUES MOTS DANS UN SOUFFLE

2


 

Dès lors il ne fait plus que partir sans jamais arriver,

Espérer sans obtenir et rêver sans jamais atteindre.

Il postule à la revanche sur la désespérance

Tellement grande est sa médiocre solitude

En sa totalité de douceur et de fielleuse amertume.

Et puis, il la connait tant son impossibilité

A être aimé et son incapacité à être heureux,

Qu'il ne consent à exister en de rares instants

Qu'à l'abri d'une usuelle et rageuse auto-dépréciation.

 

Dans l'espace torturé d'un temps saturé de vide,

L'émotion à fleur de cœur l'accable sans limite.

C'est le moment où se pose sur son chemin de larmes

Un regard silencieux aussi pesant qu'un remord

Dans l'espoir d'atteindre à un équilibre d'outre-folie.


A SUIVRE...

01/02/2013

DUSTY SPRINGFIELD " SON OF A PREACHER MAN "

 

 

DUSTY SPRINGFIELD

" SON OF A PREACHER MAN "

Salves d'or

26/12/1968 - 02min39s

 

Dusty SPRINGFIELD chante "Son of a Preacher Man" devant un public enthousiaste.

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Pradines, Roger

 

Salvador, Jacqueline

 

Springfield, Dusty