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01/11/2016

UN AMOUR DÉVASTÉ

au magma présent de l'écriture,

 

UN AMOUR DÉVASTÉ



Combien elle paraît indifférente à tout et à tous
Cette femme qui va d'un pas lent sous la pluie.

Bien sûr, elle croise des passants qu'elle ne voit pas
Et, tandis qu'elle se confond avec la foule sceptique,
Son cœur ému et aux abois pleure son amour dévasté.

Comment pourrait-elle consentir au milieu des autres
Alors qu'elle n'est plus désormais qu'au centre de lui?

Elle retrouve dans ses songes ce qui lui a été soustrait:
Le timbre intense de sa voix, l'intense de sa présence,
Et aussi la perfection chaleureuse du cercle de ses bras
Se refermant avec volupté sur son corps en attente
Signe son cœur fasciné d'ineffaçables enluminures.


P. MILIQUE

03/12/2015

NAUFRAGE DE LA RÉALITÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

NAUFRAGE DE LA RÉALITÉ

1



Le quotidien est d'une telle lourdeur.
Il m'entraîne, au fil de l'inexorable,
Dans un mal-être sans fond, et je me sens
Attiré par les gouffres noirs de la perdition.

Devant le désintérêt affiché, le malentendu
S'approfondit en une douleur déchirante.
L'existence alors devient glauque et folle
Justifiant à plein mes fougueuses révoltes.

Le conformisme qui fige, et parfois bétonne la société
Qui détermine un passif d'indifférences et d'ennuis.
L'actuel désengagement, que nul ne peut réfuter,
Entraîne au réalisme futile et au cynisme désabusé,
Alors même que le mélange rigoureux des civilisations
Et des cultures impose l'émergence d'une autre société.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

01/09/2015

PASSAGER CLANDESTIN 1

au magma présent de l'écriture,

PASSAGER CLANDESTIN

1

Il est important de bien vivre avec son âge,
Il l'est tout autant de ne pas se méprendre.

Même si on met en avant un point d'honneur
A en faire considérer la majorité des rouages,
La vie semble ne transiter qu'en contrebande.

Par la faute de limites pour le moins fluctuantes,
On se retrouve contraints à éparpiller une à une
Quelques racines dans le monde habité du réel.
On est dans un temps imprécis où on continue
D'envoyer des signaux en acceptant d'en recevoir.

Dans ce temps, on prend l'imprécise mesure de ses confins,
Mais pas celle de ses capacités d'épanouissement freinées
Comme telles par de nombreuses erreurs parfois grossières.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

24/03/2015

POUVOIR TOUT ÉCRIRE 4

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

POUVOIR TOUT ÉCRIRE

4

La force d'un texte
Incroyable d'orgueil,
Tient dans son obsession.
Parfois se rédige l'absolu silence
Et sa muette absence au monde.
Il se dégage de lui l'obscur le plus éloquent
De la part insoupçonnable ancrée en soi-même
Qui jusque-là ne se nourrissait que de pudeur.
Vaste zone d'influence mêlée d'intime séduction
Traduite avec une vive ardeur en iridescente énergie
Toutefois contrariée par les rouleaux narcissiques
Qui pas un instant ne doutent de leur triomphe final.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

12/03/2015

LA BEAUTÉ 1

au magma présent de l'écriture,

 

LA  BEAUTÉ

1

 

La beauté physique ne relève pas de l'idéal mais du hasard.

D'ailleurs, si elle avait un tant soit peu de sens, elle indisposerait moins.

Car comme la vérité, la beauté effare.

 

La perfection des pommettes d'une frêle jeune fille aux yeux incroyables, presque violets, ou la finesse et l'ovale visage d'une femme aux traits lumineux venus de l'enfance, ce sourire inconnu qui survient comme un soleil fugitif, ou bien encore cet autre minois venu d'ailleurs et infiniment sensuel.

Il a les lèvres gourmandes de quelqu'un qui sait la douceur sans fin d'embrasser, et aussi cette émanation de l'intime qui modifie sans cesse son regard turquoise.

Ces visages si différents, diffus et insaisissables, ne sont pas les seules planètes à magnifie la galaxie du beau.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

22/02/2015

BIENHEUREUSE QUINTESSENCE 3

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

BIENHEUREUSE QUINTESSENCE

3

Cela induit une dimension fantastique, et il bon de se nourri à l'aune
De ce merveilleux-là mesuré à l'impact inévitable de la fascination.
C'est un univers magique et universel tendu entre deux mondes.
L’inouï qui va apparaître est un fruit de vie: c'est un enfant sacré.

Ces mots enflammés n'ont cependant aucun message à délivrer
A part celui d'initier la singulière alchimie qui mène au bonheur,
Cette quintessence proche de la perfection annonciatrice d'overdose.
L'enfant est là, veilleuse d'où naît la lumière, et cet enfant est le vôtre.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/12/2014

LES DÉCHIRURES DU TEMPS 1

au magma présent de l'écriture,

 

LES DÉCHIRURES DU TEMPS

1

La vie est décidément un bien étrange rêve,
De ces rêves qui virent parfois au cauchemar.
Elle n’est le plus souvent qu’éprouvante tentative
A repérer l’erreur dans la justesse des déséquilibres.

Ralenti sur images!
C’est une longue succession de petites misères existentielles,
De minuscules événements et de flottements continuels.
Ainsi prennent naissance de grands éclats d’incertitudes
Qui imposent la chute d’un ciel qui tombe bien trop bas.
On sent bien, on perçoit parfaitement l’engrenage infernal
Qui se met en place dans toutes ces tortueuses possibilités.
Puis, avec ce sentiment d’incomplétude qui nous taraude,
On se trouve presque par accident rejetés dans l’imprévisible.
Assujetti à l’implacable amoncellement des choses négatives,
On tente d’esquiver le coup dur du destin que l’on pressent
On n’esquive rien et l’on se retrouve littéralement écartelé,
Appuyé aux murs d’un espace rétrécit, entre le passé et le futur.
Dès lors, comment dans ce tumulte se soustraire à la contrainte.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

13/11/2014

EN MODE SURVIE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MODE SURVIE

2

 

Parfois la tristesse est une enfant

Qui, en descendant sur l'esprit, se pose comme la nuit.

Ou alors, redondante voyageuse solitaire,

Elle s'affirme telle l'ultime fleur

D'un vieil arbre décharné et agonisant.

 

Un long chemin de pluie sous un immense ciel gris

Sur lequel flâne la tristesse, nonchalante.

On a beau aimer entendre la nuit tomber,

Le froid et l'humidité ralentissent tout de même nos envies.

 

Et l'on tangue, désarticulé, au roulis du chagrin

Qui est en nous tel une barque qui flotte

Toute en ondulations, chevauchant les remous.

Ce faisant, le moral lui aussi est à la pluie et à la brume,

Et la tristesse semble prendre un malin plaisir

A toujours se déposer sur les points déjà sensibles

Et, lorsque l'on est accablé, on ne voit bien sûr plus

Que la face lasse et sombre de chaque chose.

 

Après la pluie vient le beau temps assure-t-on !

Cela tombe bien, demain est un autre jour.

Joie prévisible de l'alternance.

D'ailleurs, tout n'était certainement que de la fatigue...

 (A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

21/08/2014

FLÂNER SOUS LE BLEU DU CIEL 1

au magma présent de l'écriture,

 

FLÂNER SOUS LE BLEU DU CIEL

1

 

Face à certains malheurs d'une proche histoire vécue

Qui se préparent déjà à l'affrontement du lendemain,

Face au sensible d'une réalité extérieure parfois muette,

Il convient de se retrouver, s'ouvrir aux rythmes du monde

Et d'exiger la reconnaissance d'autres vérités indélébiles.

 

Cela conduit nécessairement à des pratiques marginales

Et atypiques, à adhérer avec spontanéité à l'impératif

Devoir de recracher l'illusoire existence traquée de peur,

Se détourner enfin des leurres jusqu'à atteindre l'essentiel.

(A SUIVRE....)

 

P. MILIQUE

23/03/2014

L'AMOUR, C'EST COMME...

au magma présent de l'écriture,

 

L'AMOUR, C'EST COMME...


L'Amour, c'est comme les champignons.
Tout monde en a entendu parler,
Se doute qu'il y en a partout,
Mais lorsqu'ils en cherchent,
Jamais ils n'en trouvent.
Ou alors si peu.
Ou de si mauvaise qualité.
Parfois même carrément vénéneux
Et donc potentiellement mortels.
Ah, mourir d'aimer...

La meilleure façon de trouver des champignons
Reste encore de ne pas en chercher.
Alors l'Amour, tu parles !...

Jusqu'où pousser cette stupide métaphore forestière ?...


P. MILIQUE

15/03/2014

MORIARTY EN CONCERT LE BIKINI TOULOUSE LE 2 FÉVRIER 2011

(Captation Personnelle)

 

MORIARTY

EN CONCERT

LE BIKINI

TOULOUSE

LE 2 FÉVRIER 2011

 

19/01/2014

INTERROGATION ÉCRITE 1

au magma présent de l'écriture,

 

INTERROGATION ÉCRITE

1

 

Pourquoi j’écris?…

 

Parce que c’est un besoin primaire.

Parce que je ne peux m’en empêcher.

Parce que je ne peux faire autrement.

Parce que cela m’est aussi nécessaire que de respirer.

Parce que je me délecte du plaisir évident de manipuler les mots.

Parce que je suis d’une grande naïveté.

Parce que je ne sais pas parler.

Pour tomber le masque.

Parce que la feuille blanche constitue l’interlocuteur, le confident, le psychanalyste idéal.

 

A la fois moyen d’expression et de réflexion,

L’écriture est une béquille parfaite au désespéré chronique que je suis,

C'est un moyen unique de supporter le mal de vivre, de traduire une jubilation, de partager.

 

J’écris pour faire que ceux qui me ressemblent déjà un peu me ressemblent un peu plus.

J’écris pour moi

Pour tous

Pour personne

Pour le plaisir

Pour être conquis.

Pour me réconcilier.

Pour être, par ceux qui me comprendraient, aimé autant que j’aime.

(A SUIVRE...)


P. MILIQUE