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30/06/2017

TRACE A L'ENCRE ROUGE

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TRACE A L'ENCRE ROUGE

 

Aujourd'hui rayonne d'emblée sur mon cœur dilaté

A la voir ainsi me sourire et se blottir contre moi,

Et mes bras murmurent lorsque ses yeux me parlent,

Me chavirant avec elle dans un océan fou.

 

Mes lèvres posées sur sa peau,

Douceur qui égraine l'intemporel

Et devine notre histoire sous des doigts

Qui brillent jusqu'à des nuits sans fin

En cueillette avide de baisers en bouquets.

 

Advient l'instant où nos souffles abrègent l'ordinaire

Déployé avec force contre vents et marées

Et dépose sur ses lèvres comme un battement d'ailes

Jusqu'à la rosée d'un prochain matin vêtu de bleu.

 

Je dois écrire encore cet inaltérable et fragile mot: Amour

Tel un baiser délicat tracé à l'encre rouge...

Un cœur uni à l'autre jamais ne se retire

Et pour le séparer, il faut qu'on le déchire.

 

P. MILIQUE

20/10/2013

UN SON DANS LE SILENCE 2

au magma present de l'ecriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN SON DANS LE SILENCE

2


Il n’est pas improbable que je ne te parle là que d’un réel inexistant !

D’un monde d’indifférents peut-être. Mais, faire comme si le soleil…

 

Tu sais, mes mots ne font que poser une équation aux termes inconnus.

En mon tréfonds, je joue avec tes mains, avec tes regards, avec tes lèvres.

Je joue à chavirer en une apnée bienfaitrice. Je joue à être bien ensemble.

Je joue avec le prolixe du pas encore donné, avec l’émouvant du déjà reçu.

Je garde partout sur moi les marques de ta présence éloquente de volupté,

Et j’accompagne partout ton urgence démesurée, attentif à ne pas te perdre.

 

De cet éclat d’insaisissable il ne restera rien : au soleil noir de ton absence

Ton amour balise s’est peu à peu atomisé en un lourd silence réprobateur

Me condamnant à rejoindre l’ombre impétueuse des frontières inassouvies.

(FIN)

 

P. MILIQUE

19/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "LA BOUEE QUI FAIT COULER"

 

LA PARISIENNE LIBEREE 

"LA BOUEE QUI FAIT COULER"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


[citation de M. Rajoy]

 

Allô allô,
Ici la zone Euro
On dirait que les banques espagnoles
Sont candidates pour le pactole
Combien ? Faut voir…
40 à 100 milliards
Accrochez-vous aux pare-battages
On est en présence d’un naufrage

 

C’est pas un plan de sauvetage
Juste un petit remorquage
Les riches prennent le canot
Les pauvres, eux, prennent l’eau
Pas une aide au pays
Juste une « ligne de crédit »
Un nouveau genre de bouée :
La bouée qui fait couler

 

 

L’Espagne, allô
Il faut faire baisser tes taux
L’étau de tes taux d’intérêt
Doit au plus tôt se desserrer
Pourquoi, comment ?
Au-dessus de six pour cents
D’un coup les rats quittent le navire
Et c’est tout l’Etat qui chavire

 

C’est pas un plan de sauvetage
Juste un petit remorquage
Les riches prennent le canot
Les pauvres, eux, prennent l’eau
Pas une aide au pays
Juste une « ligne de crédit »
Un nouveau genre de bouée :
La bouée qui fait couler

 

Eh, Madrilène
Entends-tu les sirènes ?
Si tu prends ces liquidités
Tu pourras plus les éponger
Seulement te voilà
Devant un drôle de choix
Si tu refuses nos petits cadeaux
Tu peux dire adieu à l’Euro

 

C’est pas un plan de sauvetage
Juste un petit remorquage
Les riches prennent le canot
Les pauvres, eux, prennent l’eau
Pas une aide au pays
Juste une « ligne de crédit »
Un nouveau genre de bouée :
La bouée qui fait couler

 

Allô la chaloupe
Ici l’Eurogroupe
Ta dette publique a explosé
Tes comptes prennent l’eau de tous côtés
Hé ho, toi là-bas
Manœuvre ta TVA
Baisse les salaires, les aides sociales
Et passe la barre à l’Amiral

 

Comme ça les gens seront encore plus dans la misère
Rembourseront encore moins leurs prêts bancaires
Les banques auront à nouveau besoin de liquidités
L’Europe leur fera de nouveaux prêts
Qui aggraveront l’endettement de l’État
Alors le gouvernement augmentera la TVA
Baissera et les aides sociales et les salaires
Comme ça les gens seront encore plus dans la misère
Rembourseront encore moins leurs prêts bancaires
Les banques auront à nouveau besoin de liquidités
L’Europe leur fera de nouveaux prêts
Qui aggraveront l’endettement de l’État
Alors le gouvernement augmentera la TVA
Baissera et les aides sociales et les salaires
Etc.

 

19/02/2013

BARBARA : " DIS QUAND REVIENDRAS-TU ?

 

BARBARA 

" DIS QUAND REVIENDRAS-TU ?

Discorama 

01/10/1967 - 02min56s

 

BARBARA chante "Dis quand reviendras tu" en s'accompagnant au piano, Pierre NICOLAS est à la contrebasse.

 

Production

 

Office national de radiodiffusion télévision française

Générique

 

Sangla, Raoul

 

Barbara-chanteuse

 

Glaser, Denise

 

Nicolas, Pierre ; Barbara-chanteuse

22/09/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "DON JUAN"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 

 Superbe et talentueuse...

 

  A l'écriture riche et précise.

 

  Il est important de ne pas passer à côté!

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

 

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U

 

Voix : madame, votre recours en grâce a été rejeté… vraiment désolée…
Elle : Sortez !
Voix : voulez-vous quelqu’un pour vous confesser ?
Elle : Sortez ! Je vous dis… allez vous en tous…
Voix : Vous allez devoir nos suivre
Elle: Avant de monter sur le bûcher… puis-je avoir quelques secondes pour respirer… est-ce trop vous demander ?
Voix : on ne peut pas vous laisser seule… la loi nous l’interdit…
Elle : je voudrais m’adresser à Dieu… je le peux ?
Voix : vous avez décliné l’offre de ses saints… Mais faîtes le en votre âme et conscience, si vous ne voulez pas qu’il y ait un témoin.
Elle : il n’y a pas d’autre témoin que Dieu… et vous êtes son trouble-fête… est-ce que vous pouvez la fermer?

Elle : Dieu… est-ce que tu m’entends?
Tu es le seul être… que je tutoie
Je m’en vais… et ne suis même pas sûre de te retrouver
J’aimais Don Juan… comme on n’a pas le droit d’aimer
Mais j’ai cru bon de transgresser toutes les limites que tu as fixées au cœur d’un être humain
Qu’elle était belle ma démesure… ma rupture avec le sens de la mesure
Diable, tu m’as laissé aller au-delà de tout ce que je pouvais imaginer
Certains crimes sont grandioses… on ne peut pas les remettre en cause
Don Juan prétendait m’aimer comme jamais
Mais c’est mon amour qui devait l’emporter
Non, j n’en voulais pas à toutes ses conquêtes… je dirai même que je les enviais
J’aimais ce qu’elles aimaient : un être insaisissable et toujours en fuite!
Concurrence déloyale parce que j’étais la seule à ne pas me soucier de moi
C’est lui… et lui seul qui m’a fait oublier… jusqu’à ton existence
Puis-je vous confesser, Grand Dieu, que tout grand amour est forcément athée
Et tout je t’aime un sacré blasphème…
Et puis ce qui devait arriver, arriva… le bateau ivre chavira
Toutes les maitresses abandonnées se sont retournées
Dans leurs tombes existentielles
Et ont cherché à porter atteinte à mon homme providentiel
D’abord, une, puis deux… puis dix, un pêle-mêle d’ordures
Je me suis emparée de mon glaive…
Et j’ai tranché toutes celles qui l’ont dénigré
En se prenant pour des vierges effarouchées…Pour… Jeanne d’Arc…
Pour laver tous les affronts… je suis montée au front
Seule et sans ton soutien
Pour rendre justice et dénoncer le vice des vices : la malice
Je vais monter sur le bucher… l’âme en paix
Pour avoir accompli la tâche la plus ingrate qui soit et qui reste indigne de toi :
Couper les têtes qui ne te reviennent pas….
Je ne sais pas si tu le sais
Mais Don Juan ne m’a jamais effleuré
Mon amour est pur et sans bavures
Une jointure entre le visible et l’invisible
Je l’ai vengé et je le venge encore, ce séducteur impénitent
En ne te demandant pas : Pardon…