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30/06/2017

TRACE A L'ENCRE ROUGE

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TRACE A L'ENCRE ROUGE

 

Aujourd'hui rayonne d'emblée sur mon cœur dilaté

A la voir ainsi me sourire et se blottir contre moi,

Et mes bras murmurent lorsque ses yeux me parlent,

Me chavirant avec elle dans un océan fou.

 

Mes lèvres posées sur sa peau,

Douceur qui égraine l'intemporel

Et devine notre histoire sous des doigts

Qui brillent jusqu'à des nuits sans fin

En cueillette avide de baisers en bouquets.

 

Advient l'instant où nos souffles abrègent l'ordinaire

Déployé avec force contre vents et marées

Et dépose sur ses lèvres comme un battement d'ailes

Jusqu'à la rosée d'un prochain matin vêtu de bleu.

 

Je dois écrire encore cet inaltérable et fragile mot: Amour

Tel un baiser délicat tracé à l'encre rouge...

Un cœur uni à l'autre jamais ne se retire

Et pour le séparer, il faut qu'on le déchire.

 

P. MILIQUE

09/01/2017

HISTOIRE DE POÉSIE 1

au magma présent de l'écriture,

 

HISTOIRE DE POÉSIE

1



Qu'est-ce que la poésie?
Voilà une bien vaste question!

Pour certains, elle se résume à quelques strophes, à quatre ou cinq vers ou à une pincée de rimes, le tout assaisonné d'une délicate mélodie qui va bien.
Définition scolaire, singulièrement étriquée s'il en est.
Elle paraît d'autant plus restreinte qu'aujourd'hui l'auteur peut tout aussi bien s'affranchir de strophes et de rimes. De la poésie libre ça s'appelle.
Mais la vraie question serait plutôt celle-ci: pourquoi le poète écrit-il?
Élucider ce mystère reviendrait à extraire l'essence même de la poésie.

Certes, le poète possède un indéniable don: celui de savoir jouer avec les mots à sa guise.
Le don de poésie est comme une graine de cerisier.
Cette dernière naît, dirait-on, avec l'homme.
Puis elle prend racine en son esprit tel un arbre.
L'arbre grandit.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

09/12/2016

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN AVENIR A NOUVEAU LUMINEUX

2


Entre hier et aujourd'hui, il semble n'y avoir que d'infimes différences.

Tu paraît ne pas souffrir davantage.
Nul ne peut constater à t'observer un quelconque signe de manifestation extérieure.
Et pourtant, il s'est indéniablement passé quelque chose d'inédit et de paroxystique.
Et ce quelque chose a d'emblée bouleversé ta vie, et par conséquent la mienne.
Un jour les mots, terribles, ont claqué dans le silence: tu es atteinte d'un cancer!
Tout soudain est devenu férocement crépusculaire.
Et même le soleil foudroyant a enlaidi le monde d'une noirceur accablante.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

27/06/2016

NOSTALGIE INFERTILE

au  magma présent  de l'écriture,

 

NOSTALGIE INFERTILE



Acceptons cette évidence: cette loi-là est incontournable!

Il faut très universellement ajouter chaque année d'un temps
Qui, à force de réitération faut-il le dire, calme bien des ardeurs,
Et fait se dissoudre, dans le colimaçon oublieux des souvenirs,
La grâce pulpeuse de l'extrême mais trop éphémère jeunesse.

Il ne sert à rien cependant de se réfugier dans l'infertile nostalgie
Car il reste encore à vivre ce passé de demain qu'est aujourd'hui
Afin de s'accorder la plénitude possible d'un bonheur confortable.

Il convient donc d'exacerber l'indéfectible optimisme et l'étonnante
Capacité à encourager l'espoir, caractéristique majeure de l'homme,
Et d'exalter l'avide curiosité qui, en marge du réel et de ses facticités,
Saura autoriser l'accès jusque-là réservé des émotions fondamentales.
Ainsi, l'omniprésente petite voix intérieure qui, dans la savante alchimie
Proposée au fil du possible et de l'imaginaire, dira les moments essentiels
Mer de la tranquillité sous la lune aptes à peupler le jardin de nos délices.

Acceptons-en la simple évidence: cette loi-là est incontournable
Qui donne libre cours à l'enluminure de nos émerveillements
Pour forcer l'amplitude jusqu'à atteindre le point d’équilibre,
Pour s'éprouver enfin en état d'épanouissement. Quand même.

P. MILIQUE

09/08/2015

C'EST AINSI... 1

au magma présent de l'écriture,

 

C'EST AINSI...

1



Il sait qu'elle ne dispose pas
D'un seul instant dispos pour elle.
Il sait qu'elle se multiplie
Bien au-delà du raisonnable.

Il sait que sa présence prochaine auprès de lui
N'est pas pour rien dans ces devoirs infligés.
Il sait que cet incontournable impératif
Nécessite, pour consentir au dispendieux,
D'une certitude en la proximité commune.

Il sait
L'exil proche dans ce réel d'aujourd'hui
Dont il s éprouve quelque peu responsable,
Il sait
Qu'éclabousse à l'infini ce silence
Qui au fil du temps se fait bruit,
Il sait
Que jamais dans ce vaste espace
Elle vibrera en onde inachevée.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/01/2015

ULTIME DÉPART 1

au magma présent de l'écriture,

 

ULTIME DÉPART

1

Rien de plus essentiel dans son aujourd'hui
Que la disparition de son Père. Départ ultime.

«Il faut bien mourir un jour»
Admet l'Homme face au destin.
Affligeante platitude. Banalité proférée.
Et puis aussi, lourde obscénité déplacée.
Angoisse sourde. Mort par arrêt de la vie.
Torrent de larmes anesthésiant la perte.
Mensonge répété depuis toujours consistant
A faire croire que l'on sait formuler la mort.

Nous avons beau faire comme si elle n'existait pas
Et laisser s'installer cette illusion en continuant,
Lorsque la mort nous saute ainsi à la figure,
A mener une vie couverte d'épais artifices,
Que ce soit sous la forme d'une maladie grave
Invalidant un proche ou annulant l'être aimé,
Les coups de boutoir de l'existence nous obligent,
Un jour, à laisser de côté notre pâle insouciance,
Nos petites lâchetés et nos esquives continuelles.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

23/11/2014

MÉDICALEMENT ASSIGNE

au magma présent de l'écriture,

 

MÉDICALEMENT ASSIGNE



Tes mots égaient les pâles journées de résident temporaire
De ce lieu de résidence où il est médicalement assigné.

Bientôt, il retrouvera le chemin qui mène
A la douce réalité de certaines trajectoires
S'affirmant comme autant d'échos sensibles,
Ondes tendues entre aujourd'hui et demain.

Au moins son inactivité forcée lui aura-t-elle
Procuré l'agréable opportunité de beaucoup lire,
D'écrire aussi, actions aussi gémellaires que vitales.

Dans l'atmosphère où les poussière de tumulte
Paraissent suspendues à la permanence, il tente
De trouver les mots qui font le cœur tranquille
Dans la certitude paisible d'être investi peu à peu
Par un rythme joyeux jusque dans l'effacement,
Synchronisé d'incongruités vives et rémanentes.
Cette écriture de vie qui coule alors de sa plume
Fait cligner un soleil complice de sourires d'espoir.

P. MILIQUE

21/09/2014

LE RIRE AU CŒUR

au magma présent de l'écriture,

 

LE RIRE AU CŒUR



On a beau battre les cartes, les retourner en tous sens
Et contempler toutes les improbables boules de cristal,
Dans ce monde hirsute il apparaîtra toujours marginal
D'imaginer l'horizon seulement coloré de pessimisme.

La perte de chaque instant vécu aux armes qui agonisent
Investit le chant tragique d'une marque indélébile
Qui ne laisse jamais de répit que de courte durée.

A constater combien nous bâtissons aujourd'hui
Les conditions de notre propre disparition,
Se mute dans la permanence le désespoir lassé
En goût acharné à ne plus être au demain ébloui.

Il lui est inutile de se laisser aller à redouter davantage
Le moment proche ou plus aucun ciel ne sera visible
Car il sait qu'a l'instant d'exécuter son apothéose,
Il trouvera la force d'y succomber le rire au cœur.

P. MILIQUE

11/05/2014

AMOUR PERDU

 

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AMOUR PERDU

 

Dans l'éther de la rencontre, il l'aime

Entre émerveillement et mystère,

Mais elle est danger magnifique,

Explosion spontanée de l'extension des sentiments

Qui infléchissent sa route d'attente en naufrage.

 

Confrontation exacerbée entre le passé et l'éternité

Qui génèrent cet espace improbable

Où s'entretissent à l'infini tristesse et beauté

En ces heures immobiles de l'aujourd'hui

Qui refusent l'éclaté du demain.

 

Qu'il est donc douloureux parfois d'habiter le sincère !

 

Il est fréquent aux longs chemins

D'emprunter d'incompréhensibles détours

Avant de partir vers un horizon sans histoire.

 

L'air noir de la nuit résonne de voix fantômes

Parce qu'elle lui a dit sans parler, un adieu délivré,

Et qu'il est viscéralement malheureux

De cet amour perdu, ruiné, un jour détesté peut-être.

Maintenant il va, parce qu'il le faut bien,

Amener au murmure certains saignements du cœur,

Oser regarder la réalité dans les yeux, et retrouver

Le chemin-crépuscule qui mène, à la simple réalité de la Vie.

 

P. MILIQUE

20/12/2013

ÉCUME UNIVERSELLE

au magma présent de l'écriture,

 

ÉCUME UNIVERSELLE

 

Aujourd’hui encore, il hésite à en parler.

L’expérience de la mort ne se raconte pas!

 

Dans une sorte de cauchemar hallucinatoire

Proposé par l’insidieux symptôme de l’époque,

Il a assisté, impuissant, à la déchéance

Dans cet instant oppressé d’irréfutable

Où la part la plus noble de l’homme

Rejoint le misérable fulgurant du bestial!

 

Pour tenter de s’extraire de cette écume universelle,

Il a expérimenté toutes sortes de drogues dures

Jusqu’à s’approcher des lèvres accueillantes de l’ultime gouffre!

 

Cette attitude délibérée s’est révélée à lui

Comme la seule chose jamais autant attendue

Et, agriffé au sommet de la falaise qui s’affaisse,

Loin de tout compromis en perspective du néant,

Durant des années-lumière et des microsecondes

Il a convergé, au temps éclair d’un sourire devenu chaud,

Au-devant de la dimension funambule de l’autre.

 

P. MILIQUE

12/08/2012

ILS ONT PENSE POUR NOUS 17

 

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"Certes les hommes sont semblables.

Mais sont-ils pour autant identiques?

Ce n'est pas si sûr!..."


"L'égalitarisme paresseux

Qui règne aujourd'hui

N'encourage pas les gens

A s'élever au-dessus d'eux mêmes."

 

(Jean-François MATTEI -- Philosophe)