04/10/2017
BRUISSEMENT DU FEUTRE
BRUISSEMENT DU FEUTRE
Aux portes de l'évanouissement,
Aux heures de grande détresse,
Il reconstitue l'assemblage de fragments épars
Qui, parfois, dessinent l'abstraction d'un paysage
Et ramènent à la lumière ce qui était aux abysses.
Du temps compté qui lui est imparti s’extraient
Grâce aux ballons humides porteurs d'ignorance
Le bruissement feutré des pensées quotidiennes.
Et débouche sur le parvis ébloui du présent,
Ce quelque chose, rare et précieux à l'infini,
Contenu dans le poignant murmure du monde.
P. MILIQUE
09:07 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, indignité, visa, procès, priver de liberté, menace de mort, provocation, haine, livre, psalmodier, prophétiser, territoire, algérie, saluer, relativiser, sens brut, sacrement, dictature, coran, ambiguité, monstrueux
21/02/2014
LEÏLA ANIS, UN BLANC: LA VOIX QUI MANQUE
LEÏLA ANIS, UN BLANC
LA VOIX QUI MANQUE
(3’06’’)
« JE N'AI PLUS RIEN A DIRE »
Leïla Anis est à la fois comédienne et auteure. Elle a passé son enfance à Djibouti avant de venir vivre en France où elle a appris son métier. Elle raconte ses débuts, la mémoire encore jeune, la voix qui se rode, le métier qui rentre...
Elle a écrit "Fille de", un texte sur son départ de Djibouti qui sera joué à la Maison des Métallos en mars 2014 dans une mise en scène de Géraldine Bénichou (Théâtre du Grabuge).
Enregistrement : juillet 11
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Delphine Saltel
00:15 Publié dans GOUTTES d'ÂME, SONARTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, leîla anis, blanc, voix, manquement, dire, delphine satel, comédien, auteur, passé, enfance, djibouti, avancement, venir, vivre, france, apprendre son métier, raconter, déuter, mémoire, juene, se roder, le métier qui rentre, écrire, fille de, granuleux, départ, jouer, maison de métallo, géraldine bénichou, théâtre du grabuge, algérie, condescendance, colère, argumentaire, trou noir, terrible, mémorial, haîr, faillible
07/02/2014
T'ES TOI QUAND TU PARLES: «LE BONHEUR, ON S'EXPLIQUE PAS»
T'ES TOI QUAND TU PARLES
(4’12’’)
«LE BONHEUR, ON S'EXPLIQUE PAS»
ELSA DEYNAC
Les gens se confient facilement à la fille au micro. De là à comprendre ce qu'ils disent...
Chaque semaine la fille au micro nous tend une perche.
Enregistrements : octobre 13
Mise en ondes & mix : Samuel HIRSCH
Réalisation : Elsa DAYNAC
12:27 Publié dans GOUTTES d'ÂME, SONARTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, elsa deynac, samuel hirsch, court-circuit, bruit de fond, beauvais, provincial, chambre de bonne, algérie, cochonnerie, gâcher, faire la tête, pot au feu, conservation, fausse alerte, gonfler, siffleur de la goméra, mistral, vent d'autan, tire au flanc
28/01/2014
H-BURNS LE BIKINI TOULOUSE LE 24 NOVEMBRE 2010
(Captation Personnelle)
H-BURNS
EN CONCERT
LE BIKINI
TOULOUSE
LE 24 NOVEMBRE 2010
05:23 Publié dans MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, lo'jo, écouter, écouteur, pouvoir, direct, camarade, concert, concertiste, aluminium, simplicité, caravane, conducteur, denis pan, raccourcir, distances, argentine, algérie, languedoc, sahara, angers, offrir, disquette, sono, mondial, véritable, univers, constuire, constructeur, au fil de l'eau, voyage, rencontrer, diversité, robert plant, vincent ségal, robert wyatt, tinariwen, dernier, projet, projeter, cinéma el mondo, vivifier, grand écran, musique du monde, plénitude, image, couleur, son, histoire, h-nurns
26/01/2014
LO'JO EN CONCERT A FIP
VOUS N'AVEZ JAMAIS ÉCOUTÉ?
VOUS N’AVEZ JAMAIS VU?
VOUS NE POURREZ PLUS JAMAIS DIRE QUE VOUS NE SAVIEZ PAS!
MESDAMES ET MESSIEURS,
MES CAMARADES:
LO'JO
EN CONCERT A FIP
Trente ans et 13 albums. Tout simplement. Ça fait 30 ans que Lo’Jo, la caravane conduite par Denis Péan, raccourcit les distances entre l’Argentine, l’Algérie, le Languedoc, le Sahara et Angers, et offre non seulement des disques à la sono mondiale, mais un véritable univers construit au fil des voyages et des rencontres (aussi diverses que Robert Plant, Vincent Ségal, Robert Wyatt, ou Tinariwen).
Le 13e, et dernier projet en date, c’est donc Cinema el Mundo, projection de la vie sur grand écran. Pas de la musique du monde mais un monde plein d’images, de couleurs, de sons et d’histoires.
17:53 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, lo'jo, écouter, écouteur, pouvoir, direct, camarade, concert, concertiste, aluminium, simplicité, caravane, conducteur, denis pan, raccourcir, distances, argentine, algérie, languedoc, sahara, angers, offrir, disquette, sono, mondial, véritable, univers, constuire, constructeur, au fil de l'eau, voyage, rencontrer, diversité, robert plant, vincent ségal, robert wyatt, tinariwen, dernier, projet, projeter, cinéma el mondo, vivifier, grand écran, musique du monde, plénitude, image, couleur, son, histoire
30/07/2013
LA BOÎTE A LETTRES: ALBERT CAMUS "A UN APPELE FRANCAIS"
LA BOÎTE A LETTRES
ALBERT CAMUS
"A UN APPELE FRANCAIS"
© Musée des Lettres et Manuscrits)
Monsieur
Si j’ai pu sans le savoir vous aider où vous êtes, ce sera peu dire que j’en suis heureux. Ce qui vous retient en Algérie, c’est ce qui pèse sur mes journées, qui m’a retranché définitivement d’une société intellectuelle prête à toutes les démissions et qui m’a fait choisir enfin une retraite provisoire. Je ne me sens pas seul pour autant. Car je n’ai jamais mieux senti mes liens avec notre malheureux pays et avec tous ceux qui comment vous, témoignent qu’il n’a pas été édifié seulement sur l’injustice ou le verbiage, quelques qu’aient été ses torts et ses erreurs.
J’hésitais à vous écrire, sachant qu’il me serait difficile de vous dire par lettre tout ce qui m’angoisse. Mais j’ai pensé que je devais vous dire au moins que contrairement à beaucoup d’intellectuels français, je vous suis reconnaissant, à vous et à vos camarades, d’être en Algérie et d’y défendre les miens ( les nôtres) en évitant le pire. Je vous dirai le reste quand je vous verrai car je suis sûr aussi de vous rencontrer. Je reste à votre disposition en tout cas pour cette rencontre et aussi pour tout ce que vous pouvez désirer. Et en vous remerciant de tout cœur, je vous serre la main chaleureusement. Veillez sur vous
Albert Camus
23:37 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, hélène hazéra, chanson boum, salomé leclerc, virginie loizeau, boîte à lettres, albert camus, appelé français, manuscrit, aider, être heureux, algérie, peser, journée, retrancher, définitif, société, intellectuel, prêter, démission, choisir, retraite provisoire, sentir, lien, malheureux, pays, témoigner, édifier, injustice, verbiage, torts, erreurs, hésitation, écrire, difficile, angoisser, contraire, être reconnaissant, camarade, éviter le pire, se rencontrer, rester à disposition, désirer, remercier, serrer la main, chaleureux
19/01/2013
LE JOURNAL DE PERSONNE: "La lutte des crasses "
Femme magnifique à l'intensité hors-norme.
Superbe et talentueuse...
A l'écriture riche et précise.
Il est important de ne pas passer à côté
Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!
http://www.lejournaldepersonne.com/ Ou sur sa chaine Youtube:
http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U
Je reprends la formule consacrée.
Toute l’histoire des hommes, jusqu’ici…
Pas jusque là… j’ai bien dit : jusqu’ici…
A été une lutte sans merci entre oppresseurs et opprimés…
C’est la fameuse lutte des classes : Je te bute ou tu me butes
Le but étant de ne pas se faire buter
Et autant que faire se peut : faire partie de ceux qui butent et non de ceux qui débutent
Et se font toujours buter
Il y a de quoi déprimer de voir toujours les mêmes oppresseurs opprimer les mêmes opprimés
Les mêmes qui priment et oppriment et répriment…
Les oppresseurs qui n’ont pas d’autre but que d’opprimer…
Et les opprimés qui sont opprimés parce que qu’ils n’ont pas d’autre but dans la vie
que de ne pas se faire buter.
On peut l’exprimer autrement … cette fatalité…
Avec un terme plus approprié à l’actualité : le ravissement… du verbe ravir…
Verbe ambigu… parce qu’en ce moment, nous ne sommes pas ravis…
C’est le moins qu’on puisse dire.
Non, nous ne sommes pas ravis d’apprendre qu’il y avait ( yahvé… retenez l’homophonie)
Qu’il y avait un français parmi les ravisseurs.
Un Français qui s’en prend aux intérêts français… Ça peut encore se discuter… mais un français qui n’a d’autre intérêt que de livrer la France aux influences des étrangers… Ça ne passe pas du tout.
À moins de considérer que la nation, la patrie, la famille sont des maux qui ne veulent plus rien dire…
C’est du Kafka, nous n’avons plus à faire qu’à des identités illusoires ou dérisoires.
Plus aucun signe fiable d’appartenance… À chacun selon ses convenances
Un passeport pour chaque mission et pour chaque commission.
C’est la forme d’un fond de commerce : échange et mélange de marchandises et de matières grises.
Tout s’achète et tout se vend : c’est la devise… C’est ravissant!
Cette opposition entre ravisseurs et déprimés…
Qui ne sont jamais ravis d’être entre les mains de leurs ravisseurs mais qui ne peuvent malheureusement pas faire autrement.
Que de subir lamentablement l’avis de leurs ravisseurs.
Et ça nous en apprend pas mal sur la lutte des classes…
Sur cette lutte qui n’en est pas une…
Puisque les opprimés ne font souvent que subir l’oppression… sans pouvoir réagir…
Sous peine de se faire mourir
Lutte des crasses : le capitalisme est à ce titre identifiable à une regrettable prise d’otages…
Où les ravisseurs mêmes morts restent les seuls vainqueurs.
Parce qu’ils ont bravé la mort…
Mais surtout, parce qu’ils nous ont rappelé une petite leçon de choses:
Que nous sommes lâches ou héros de naissance. Et que les sorts sont scellés d’avance.
Salut, la France !