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03/07/2016

RÉBELLION SANS SUITE 1

au magma présent de l'écriture,

 

RÉBELLION SANS SUITE

1

Témoin en alerte, contemporain lucide, il prend position par des écrits aussi violents qu'engagés.
Sans complaisance aucune.
Juste singulièrement avérés.

Il prend la plume pour évacuer ses colères.
Pour, sans jamais s'attarder à prendre en compte les voix multiples qui tentent de le dissuader de dénoncer les minables turpitudes d'un pouvoir notoirement corrompu.
Et c'est, sans conteste, un véritable risque encouru en ces temps énervés et incertains.

Cependant, sa rébellion instinctive s'inscrit dans la permanence.
Il sait qu'il doit bousculer les interdits pour, au cœur gluant de la torpeur généralisée, faire acte de basique résistance.
Alors, il ose enfin se débattre et atomiser cette atmosphère écœurante et délétère.
Cela va de pair, il le pense, avec ses convictions et son esprit d'indépendance vif et bavard.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

23/05/2016

SANS COMPROMIS

au magma présent de l'écriture,

 

SANS COMPROMIS



Il est des situations de vie
Génitrices d'infinies douleurs.

Elles nous obligent à l'analyse acharnée
Des zones obscures de notre conscience,
A méditer au désordre de notre existence,
A nous attaquer aux mystères fondamentaux
Et aux méprises variées qui hantent l'humain.

Mais le combat ainsi mené, soumis qu'il est
A l'intolérable expérience de l'incertitude,
S'avère parfois difficile et souvent désespérant.

L'unique espoir réside dans la faculté
A discerner l'essentiel de l'accessoire,
A procéder aux distinctions fondamentales
Pour ne pas succomber à la vulnérabilité.
Pour ne pas se retrouver atomisés, inutiles.

Nous savons combien ce processus singulier,
Et âprement complexe, est coriace à maîtriser.
Il faut se maintenir dans un état intermédiaire,
Un état juste coloré de sentiments différents.
Avec des aménagements et des adaptations.
Mais surtout pas de compromissions, jamais.
Elles nous enchaîneraient à nos cauchemars.

P. MILIQUE

11/01/2014

JEAN TOPART: "LA SYMPHONIE PASTORALE" (Extrait)

 

JEAN TOPART

"LA SYMPHONIE PASTORALE" 

(Extrait)

20/10/2013

UN SON DANS LE SILENCE 2

au magma present de l'ecriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

UN SON DANS LE SILENCE

2


Il n’est pas improbable que je ne te parle là que d’un réel inexistant !

D’un monde d’indifférents peut-être. Mais, faire comme si le soleil…

 

Tu sais, mes mots ne font que poser une équation aux termes inconnus.

En mon tréfonds, je joue avec tes mains, avec tes regards, avec tes lèvres.

Je joue à chavirer en une apnée bienfaitrice. Je joue à être bien ensemble.

Je joue avec le prolixe du pas encore donné, avec l’émouvant du déjà reçu.

Je garde partout sur moi les marques de ta présence éloquente de volupté,

Et j’accompagne partout ton urgence démesurée, attentif à ne pas te perdre.

 

De cet éclat d’insaisissable il ne restera rien : au soleil noir de ton absence

Ton amour balise s’est peu à peu atomisé en un lourd silence réprobateur

Me condamnant à rejoindre l’ombre impétueuse des frontières inassouvies.

(FIN)

 

P. MILIQUE

18/07/2013

ANESTHÉSIE PROGRESSIVE

ABSENCE.jpg

 

ANESTHÉSIE PROGRESSIVE


Sa main absente ne capte plus mon corps…

 

La réalité qui peu à peu génère la suffocation,

Tulle d’illusions ensanglantées à la déchirure.

 

Sa main absente ne capte plus mon corps…

 

Gémissement soutenu qui torture le silence

D’un cri amplifié où dissone l’obscur immobile.

 

Sa main absente ne capte plus mon corps…

 

Telle l’ultime note d’avant le vide,

Interférence finale précédant de peu

La progressive et froide anesthésie.

 

P. MILIQUE