06/08/2016
A FLEUR DE SOMMEIL 1
A FLEUR DE SOMMEIL
1
Il n'est trop de mots d'amour pour calmer le tourment
Qu'est toujours le moment de se quitter pour la nuit.
Il faut s'équiper de sacrées provisions de force mentale
Pour rejoindre dans la félicité les rives du lendemain.
Il sait que ce soir il aura l'opportunité de passer la nuit
Dans ses bras puisque, insigne joie, elle le souhaite aussi.
Ils s'étreindront l'un l'autre puis dormiront cœur à cœur.
Il lui susurre: s'il te plaît, berce-moi et laisse-moi te bercer.
Il a tant besoin de sentir le berceau de ses bras fermés sur lui,
Si besoin de se rasséréner à l'exact rythme de son souffle apaisé.
De tout son amour, il étreint ce qu'elle est.
Il est, dans la douce caresse de la nuit étoilée,
Habité en son centre d'une présence lumineuse.
D'un bel astre revendiquant l'infini dont il se drape.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
14:54 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, fleur, fleuriste, sommeil, calmer, tourment, quitter, nuitée, équiper, sacré, provision, force mentale, rejoindre, félicité, rives, lendemain, soir, opportunité, passer la nuit, bras, puisatier, insigne, joie, souhaiter, étreindre, autre, dormeur du val, choriste, susurrer, plaisir, berceuse, besoin, sentir, berceau, brassière, fermeture, luir, rasséréner, exact, rythme, souffle apaisé, amour, éteignoir, douce caresse, nuit étoilée, habiter, centrer, présence lumineuse, bel, astre
28/06/2015
ÉTREINDRE LA VIE
Sculpture "L'escalier infini"
de
David McCRACKER
(L’œuvre est la propriété entière et exclusive du créateur suscité).
ÉTREINDRE LA VIE
Cet amour-là est une merveille. Je l’éprouve aussi fort que vrai,
Tant mon ciel se dilate de ce soleil chic et rieur, fou et irradiant.
Contrairement à mon postulat de base, les miracles existent donc.
Notre histoire est une belle histoire, prometteuse, riche de certitudes,
Qui nous élancent d’emblée dans quelque chose d’infiniment grand.
Ainsi n’était-il pas vain d’attendre! Elle m’apaise. Par elle, je renais
Lorsqu'elle me redonne l’appétence d’étreindre la vie à bras le cœur.
P.MILIQUE
12:35 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, sculpture, escalier, infini, oeuvre, david mccracker, propriété, entier, exclusif, créateur, susciter, étreindre, amour, merveille, éprouver, fortissimo, vrai, vaudou, ciel, dilatation, soleil, chic, rieur, fouler, radiant, contrariété, postulat de base, miracle, exister, belle histoire, prometteur, riche, crête, travelo, élancer, amble, quelque, coix, vain, attentif, boîte à musique, rossignol, apaiser, renaître, redonner, appétence, à bras le corps, chialer
28/02/2015
RESPIRE 1
RESPIRE
1
Donne-moi un baiser de mère,
C'est peu et c'est tant un baiser de mère!
Ces mots ne font qu'exprimer des obsessions
Qui sont comme fustigées par le fil du temps.
Ils errent, turbulente fragrance de souvenirs,
Bouffée clandestine aux senteurs de promesses.
Baiser maternel qui étreindrait le démesuré
Lié à la chute forcée dans l'incessible souffrance
Et la béance rituelle par qu'elle aura engendrée.
Il est impératif de respirer pour ne plus jamais oublier
Ce que je suis pour toi, ce que tu devrais être pour moi.
Respire pour confisquer l'instant au disponible du temps.
Circonstance laminée qui roule dans l'espace sans limites.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
10:10 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, respiration, donateur, baiser, mère, peu, temps, mixerexprimer, obsédé, fustiger, ilature, inclinaison, errance, turbulence, fragrance, souvenir, bouffée, clandestin, senteur, promesse, étreindre, démesure, ligature, chute, forceps, incessible, souffreteux, béance, rituel, engendrer, impératif, jardiner, oublier, confiscation, instant, disponible, tordre, opprobre, circonstance, laminer, roulure, espace, sang, limite
28/12/2013
DELIT DE FEMMES
Ce texte a été écrit en humble résonance aux "Délits de Femmes" composé et chanté par cet artiste munificente qu'est VALHERE !
http://www.youtube.com/watch?v=yRREsDccA2A
DÉLIT DE FEMMES
Dans le petit matin, aux heures où la ville fait sa toilette.
C'est le moment où l'homme se soustrait à l'autre Dame
Pour revenir, un peu piteux, auprès de la sienne.
Il se sait un peu usurpateur
Et de ce fait n'est pas fier de son délit.
Mais enfin...
«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»
Les lèvres qui reconnaissent sa peau l'enlace et l'étreint.
Irrépressible élan qui offre l'intimité fougueuse
De baisers non soustraient à l'autre, pense-t-il.
Baisers voraces et terriblement charnels.
De là naît la musique lumineuse de jours à venir
Où l'existence, revigorée, se farde de beauté.
L'homme s'était fondu à sa Dame.
Après avoir humé une dernière fois
Le parfum unique exhalé des corps repus,
Il consent à revenir auprès de celle
Qui aura passer la nuit sans lui.
La porte s'est fermée, étouffant ainsi
Le dernier cri du corps qui l'aurait fait rester.
Il songe à toutes ces heures déployées dans l'infini nocturne,
Au voile épais de la lune en deuil des étoiles.
Au pli de sa mémoire à vif, il s'invente
D'autres routes de braises où s'incendient les sens.
«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»
Il tourne le dos et s'en va là où il doit aller.
Il le fait doucement, avec précaution.
Il ne faudrait pas que ses rêves se brisent
Dans les spasmes de l'obscurité qui s'éteint.
Cependant l'homme, dans sa faiblesse,
Ne résiste pas aux remords qui pointent.
Au sortir de la nuit trop blanche,
Le regard incertain confirme l'aube blafarde.
Et il comprend soudain, avec netteté,
Que le sens n'existe jamais qu'au travers de la quête.
Il n'est pas fier de son délit,
Car il se sait misérable imposteur.
Il s'allonge auprès de la femme,
La légitime. La sienne. Du moins le croit-il.
Au vrai, mais bien sûr il l'ignore,
Il vient de trouver une place encore chaude
Auprès de la maîtresse d'un autre
Qui, dans la fusion des corps
Savait si bien, avec délicatesse, la redessiner.
«Et c'est beau le cri des femmes/ Qui râlent à l'aube au pas des portes/ Aux amants qu'elles chassent/ Et qui emportent/ Les heures mortes dans leur lit.»
P. MILIQUE
17:52 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : toilette, usurpateur, délit, râle, amants, mort, lèvres, enlacer, étreindre, irrépressible, intimité, fougueux, baisers, vorace, charnel, musique, lumineux, existence, farder, beauté, humer, parfum, repus, consentir, corps, infini, nocturne, lune, deuil, étoile, mémoire, braise, incendie, précaution, spasme, obscurité, faiblesse, résistance, remords, aube, blafard, misérable, imposteur, légitime, ignorance, maîtresse, fusion, délicatesse, humour, humoriste
21/11/2013
LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ
Caricature de René Schickele par Ludwig Meidner en 1913.promesse,fi
LA PROMESSE D'UN FUTUR ÉCLATÉ
C'est quoi un homme qui écrit avec son sang ?
C'est d'abord un homme qui souffre,
Et puis qui cherche aussi.
Qui fuit la lenteur des jours,
Meurtri de désirs désespérés
Et d'attentes muettes.
Absurdement.
Il se consume en confessions
Brûlantes et douloureuses
Comme autant de feux
Trop longs à s'éteindre.
L'expérience déjà lui a dit
Quelle farce pitoyable est la vie.
Alors, dans le silence insolent
Et solitaire de certaines nuits,
Il part, désabusé un peu,
A la rencontre problématique
D'un univers fugitif.
Beaucoup de persévérance
Dans ses mots charbons,
Des mots qui, nourris d'inéluctable,
Se teintent de brume, d'ombre et d'opaque.
Les mots d'une aube incertaine
Qui ne se lève jamais.
Sauf sur la promesse d'un futur éclaté...
Un homme qui écrit avec son sang,
C'est un homme qui restitue sa douleur.
Un autodidacte obscène et absolu
Qui délivre sa prose de survivant
Où le rire désincarné s'étouffe aussitôt, mort-né,
Tel celui, malsain, d'un aliéné
Dont l'esprit déchiré laisse périr les couleurs.
P. MILIQUE
12:08 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sang, souffrance, désir, confession, brûlant, farce, silence, insolence, nuit, univers, fugitif, persévérance, opaque, aube, autodidacte, obscène, douleur, mort-né, malsain, aliéné, promesse, futurologue, écrire, souffrir, recherche, lenteur des jours, meurtrir, désespérance, attentes, muet, absurdité, se consumer, confesser, brulure, endolori, feu, étreindre, expérimenter, expérimental, dirction, farcir, impitoyable, solitair, parfaire, désabusement, rencontre
08/02/2013
POÉSIE RÔDEUSE
POÉSIE RÔDEUSE
C'est un texte halluciné et cruellement
A l'indicible dureté, à l'impénétrable douleur,
Qui dit les mélancolies et les noirceurs de l'impulsion
Dans le constat sans détour de l'uniformité honnie
En dénonçant les violentes pressions destructrices d'êtres.
C'est aussi une écriture aux pulsions sensitives
Rare d'unicité par le degré d'exigence optimale
Exprimée dans la puissante émotion qu'il étreint
Au cœur de cette poésie blanche et rôdeuse.
Des instants de vie défilent et cultivent l'art d'un silence
Qui, malgré leur délicatesse à retranscrire les moments sombres
Figent subitement un regard perdu dans un ailleurs grave.
P. MILIQUE
09:51 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, poésie, rodeur, texte, hallucination, cruel, indicible, dureté, impénétrable, douleur, mélancolie, noiceur, impulsion, impulsif, constat, sans détour, uniformité, honnir, dénoncer, violent, pression, destructeur, écriture, pulsion, sensitif, rare, unicité, degré d'exigence, optimal, exprimer, puissance, émotion, étreindre, toucher au coeur, blancheur, instant de vie, défiler, cultiver, l'art du silence, délicatesse, retranscrire, sombre, moment, figer, subit, regard perdu, ailleurs, grave
10/12/2012
LISE MARTIN: "Les plaintes d'un Icare" (Charles Baudelaire)
LISE MARTIN
"Les plaintes d'un Icare"
(Charles Baudelaire)
Les plaintes d’un Icare
Les amants des prostituées
Sont heureux, dispos et repus;
Quant à moi, mes bras sont rompus
Pour avoir étreint des nuées.
C’est grâce aux astres non pareils,
Qui tout au fond du ciel flamboient;
Que mes yeux consumés ne voient
Que des souvenirs de soleils.
En vain j’ai voulu de l’espace
Trouver la fin et le milieu;
Sous je ne sais quel oeil de feu
Je sens mon aile qui se casse.
Et brûlé par l’amour du beau,
Je n’aurai pas l’honneur sublime;
De donner mon nom à l’abîme
Qui me servira de tombeau.
Musique: Lise Martin
Chant: Lise Martin
Guitare: Cyrille Aubert
Violoncelle: Camille Ablard
01:24 Publié dans GOUTTES d'ÂME, MUSIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, lise martin, charles baudelaire, les plaintes d'un icare, amant, prostituée, heureux, dispos, repu, brassard, rompre, étreindre, nuées, astre, sans pareil, tout au fond, ciel, flamboiement, yeux, concumer, voir, souvenir, soleil, en vain, vouloir, spacieux, trouver le milieu, folie, aile, à la casse, brûler, l'amour du beau, honorifique, sublimer, donner son avis, nommination, abîme, servitude, tombeau, musique, chant, guitare, cyrille aubert, violoncelle, camille ablard