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28/02/2015

RESPIRE 1

au magma présent de l'écriture,

 

RESPIRE

1



Donne-moi un baiser de mère,
C'est peu et c'est tant un baiser de mère!
Ces mots ne font qu'exprimer des obsessions
Qui sont comme fustigées par le fil du temps.

Ils errent, turbulente fragrance de souvenirs,
Bouffée clandestine aux senteurs de promesses.
Baiser maternel qui étreindrait le démesuré
Lié à la chute forcée dans l'incessible souffrance
Et la béance rituelle par qu'elle aura engendrée.

Il est impératif de respirer pour ne plus jamais oublier
Ce que je suis pour toi, ce que tu devrais être pour moi.
Respire pour confisquer l'instant au disponible du temps.
Circonstance laminée qui roule dans l'espace sans limites.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

22/02/2014

GEORGES SCHAEHADE: "POÉSIES" Lecture par CÉLINE SAMIE

 

GEORGES SCHAEHADE

"POÉSIES"

Lecture par CÉLINE SAMIE

Références:

in Les Poésies 

© Gallimard 2001

 

Georges Schehadé (1905 Alexandrie-Paris 1989) est un poète et auteur dramatique libanais de langue française.

Issu d’une famille libanaise aristocrate, Schehadé est l’auteur d’une importante œuvre théâtrale proche des conceptions du nouveau théâtre, dont il est l’un des chefs de file avec, entre autres, Beckett, Ionesco ou Arthur Adamov. La plupart de ses pièces ont été créées par Jean-Louis Barrault et la plus célèbre d’entre elles, Histoire de Vasco (1956), a été traduite en 25 langues, jouée un peu partout dans le monde pendant les années 1950 et 1960.

Schehadé est également l’auteur de plusieurs recueils poétiques (Rodogune Sinne, L’Écolier Sultan, Poésies I à VI, Poésies VII (posthume). Tôt reconnue, son œuvre a été saluée et défendue par les plus grands (Paul Éluard, André Breton, Saint-John Perse, René Char, Jean-Louis Barrault, Octavio Paz, Philippe Jaccottet, Salah Stétié...).

En 1986, il se voit décerner par l’Académie française le Grand Prix de la Francophonie, créé l’année même.

Fuyant la guerre civile (1975-1990) qui menace le Liban, Georges Schehadé quitte Beyrouth en 1978 et s'installe à Paris où il meurt en 1989.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

20/02/2014

GEORGES SCHAEHADE: "TROIS POEMES"

 

GEORGES SCHAEHADE

"TROIS POEMES"

Lecture par CÉLINE SAMIE

Références:

in Les Poésies 

© Gallimard 2001

 

Georges Schehadé (1905 Alexandrie-Paris 1989) est un poète et auteur dramatique libanais de langue française.

Issu d’une famille libanaise aristocrate, Schehadé est l’auteur d’une importante œuvre théâtrale proche des conceptions du nouveau théâtre, dont il est l’un des chefs de file avec, entre autres, Beckett, Ionesco ou Arthur Adamov. La plupart de ses pièces ont été créées par Jean-Louis Barrault et la plus célèbre d’entre elles, Histoire de Vasco (1956), a été traduite en 25 langues, jouée un peu partout dans le monde pendant les années 1950 et 1960.

Schehadé est également l’auteur de plusieurs recueils poétiques (Rodogune Sinne, L’Écolier Sultan, Poésies I à VI, Poésies VII (posthume). Tôt reconnue, son œuvre a été saluée et défendue par les plus grands (Paul Éluard, André Breton, Saint-John Perse, René Char, Jean-Louis Barrault, Octavio Paz, Philippe Jaccottet, Salah Stétié...).

En 1986, il se voit décerner par l’Académie française le Grand Prix de la Francophonie, créé l’année même.

Fuyant la guerre civile (1975-1990) qui menace le Liban, Georges Schehadé quitte Beyrouth en 1978 et s'installe à Paris où il meurt en 1989.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

GEORGES SCHAEHADE: "SUR UNE MONTAGNE..." SUIVI DE "A CEUX QUI PARTENT..."

 

GEORGES SCHAEHADE

"SUR UNE MONTAGNE..."

SUIVI DE

"A CEUX QUI PARTENT..."

(il s'agit des premiers mots de ce poème sans titre)

Lecture par CÉLINE SAMIE

Références:

in Les Poésies 

© Gallimard 2001

 

Georges Schehadé (1905 Alexandrie-Paris 1989) est un poète et auteur dramatique libanais de langue française.

Issu d’une famille libanaise aristocrate, Schehadé est l’auteur d’une importante œuvre théâtrale proche des conceptions du nouveau théâtre, dont il est l’un des chefs de file avec, entre autres, Beckett, Ionesco ou Arthur Adamov. La plupart de ses pièces ont été créées par Jean-Louis Barrault et la plus célèbre d’entre elles, Histoire de Vasco (1956), a été traduite en 25 langues, jouée un peu partout dans le monde pendant les années 1950 et 1960.

Schehadé est également l’auteur de plusieurs recueils poétiques (Rodogune Sinne, L’Écolier Sultan, Poésies I à VI, Poésies VII (posthume). Tôt reconnue, son œuvre a été saluée et défendue par les plus grands (Paul Éluard, André Breton, Saint-John Perse, René Char, Jean-Louis Barrault, Octavio Paz, Philippe Jaccottet, Salah Stétié...).

En 1986, il se voit décerner par l’Académie française le Grand Prix de la Francophonie, créé l’année même.

Fuyant la guerre civile (1975-1990) qui menace le Liban, Georges Schehadé quitte Beyrouth en 1978 et s'installe à Paris où il meurt en 1989.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

19/02/2014

GEORGES SCHAEHADE: "ILS NE SAVENT PAS..."

 

GEORGES SCHAEHADE

"ILS NE SAVENT PAS..."

(il s'agit des premiers mots de ce poème sans titre)

Lecture par CÉLINE SAMIE

Références:

in Les Poésies 

© Gallimard 2001

 

Georges Schehadé (1905 Alexandrie-Paris 1989) est un poète et auteur dramatique libanais de langue française.

Issu d’une famille libanaise aristocrate, Schehadé est l’auteur d’une importante œuvre théâtrale proche des conceptions du nouveau théâtre, dont il est l’un des chefs de file avec, entre autres, Beckett, Ionesco ou Arthur Adamov. La plupart de ses pièces ont été créées par Jean-Louis Barrault et la plus célèbre d’entre elles, Histoire de Vasco (1956), a été traduite en 25 langues, jouée un peu partout dans le monde pendant les années 1950 et 1960.

Schehadé est également l’auteur de plusieurs recueils poétiques (Rodogune Sinne, L’Écolier Sultan, Poésies I à VI, Poésies VII (posthume). Tôt reconnue, son œuvre a été saluée et défendue par les plus grands (Paul Éluard, André Breton, Saint-John Perse, René Char, Jean-Louis Barrault, Octavio Paz, Philippe Jaccottet, Salah Stétié...).

En 1986, il se voit décerner par l’Académie française le Grand Prix de la Francophonie, créé l’année même.

Fuyant la guerre civile (1975-1990) qui menace le Liban, Georges Schehadé quitte Beyrouth en 1978 et s'installe à Paris où il meurt en 1989.

 

Poèmes choisis par Lorette Nobécourt

Prise de son Djaisan Taouss

Montage Anne-Laure Chanel

18/02/2014

TRANSFORMATION: COMMENT DAVID DEVIENT SOPHIA

 

TRANSFORMATION
COMMENT DAVID DEVIENT SOPHIA

(7’08’’)
« LE ROSE RAJEUNIT TOUJOURS »

 

Avant de recevoir ses habitués, David se métamorphose en travesti : douche, épilation, maquillage, perruque. Un rituel qui procède de la magie et de l'illusion, pour des clients qui ignorent qui se cache derrière la grande Sophia : David Dumortier, poète ("For intérieur") et auteur de livres pour enfants.

 

Enregistrements : avril 13
Mise en ondes & mix : Arnaud Forest
Réalisation : Claire Hauter

10/06/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : "SA CONCORDE EST EN CARTON"

 

LA PARISIENNE LIBEREE

"SA CONCORDE EST EN CARTON"

Paroles et musique : la Parisienne Libérée

 

C’est déjà pas terrible de prononcer un discours de président-candidat avec l’Assemblée Nationale en toile de fond, mais si en plus c’est vraiment une toile…

 

On sait déjà tout de lui
De son œuvre et de sa vie
Sur sa psychologie
On a déjà tout dit
Et comme ça fait dix ans que ça dure
On ne peut plus voir sa figure
Ni en photo, ni en peinture
Ça devient vraiment très dur…
Il est temps de conclure.

 

C’est un président-santon
Dans sa crèche de Noël
Sa concorde est en carton
Son assemblée, en pastel
C’est un vieux manège tournant
Dans un décor de série B
Devant 30 000 figurants
Comme des petits pains multipliés !

 

[citation N. Sarkozy - 15.04.12]
« La vocation de la France c’est de parler pour ceux
qui ne peuvent pas parler, c’est d’être aux côtés des peuples
qui veulent être libres et notamment d’être aux côtés
des chrétiens d’orient quand ils sont persécutés »

 

On l’aura vu faire son jogging
A pied à cheval ou en voiture
Dans tous les magazines
Sur toutes les couvertures
Pour apporter dans le monde entier
La bonne parole aux mécréants
Le monde s’en est moqué
Bien évidemment…
Le monde est bien patient.

 

C’est un président-santon
Dans sa crèche de Noël
Sa concorde est en carton
Son assemblée, en pastel
C’est un vieux manège tournant
Dans un décor de série B
Devant 30 000 figurants
Comme des petits pains multipliés !

 

[citation N. Sarkozy - 15.04.12]
« Nous n’avons pas le droit ici, place de la Concorde,
de laisser dilapider l’héritage de la France Éternelle »

 

Il va falloir faire une cure
De désintoxication
Ranger la miniature
Et ses gesticulations
En parler c’était le promouvoir
Ne rien dire c’était encore pire
Et s’il est entré dans l’histoire
Il va falloir l’en faire sortir.

 

C’est un président-santon
Dans sa crèche de Noël
Sa concorde est en carton
Son assemblée, en pastel
C’est un vieux manège tournant
Dans un décor de série B
Devant 30 000 figurants
Comme des petits pains multipliés !


CITATIONS
Discours de N. Sarkozy à la Concorde – 15.04.12

26/05/2013

LA PARISIENNE LIBEREE : " Y'A PAS QUE LES FADETTES..."

 

LA PARISIENNE LIBEREE

" Y'A PAS QUE LES FADETTES..."

Paroles et musique : la Parisienne Libérée


On ne demande jamais les fadettes
On fait des vérifications
Pour être complètement honnête
Il y a peut-être eu des exceptions

D’accord on épluche les fadettes
Mais pas le contenu des SMS
C’est comme ça qu’on fait nos enquêtes
Mais là c’est sorti dans la presse

On a bien demandé les contenus
Mais on ne les a pas obtenus
Vous admettrez que c’est une nuance
Qui a tout de même son importance

Pourquoi prévenir la Commission ?
On n’a mis personne sur écoute
C’est peut-être une obligation
Mais du moment qu’on n’y voie goutte

Y’a pas que les fadettes
Tout le monde vous le dira
La loi, on la respecte
Ou bien on la changera !

S’il y a eu des gens écoutés
C’était jamais des gazetiers
Encore qu’il peut évidemment
Y avoir eu quelques accidents

On l’a écouté pour être sûr
On n’a pas pris son disque dur
De vous à moi vous conviendrez
Que celui-ci l’avait cherché

Pour toutes les autres rédactions
C’était une simple précaution
Vous savez bien que les journaleux
Ont tendance à parler entre eux

Jamais on n’a mis de filocheur
Derrière des investigateurs
On les a suivis au pas de course
Simplement pour connaître leurs sources

Y’a pas que les fadettes
Tout le monde vous le dira
La loi, on la respecte
Ou bien on la changera !

S’il y a des officines privées
Elles ont agi de leur plein gré
A moins que votre enquête judiciaire
N’arrive à prouver le contraire

On a fait quelques siphonnages
Mais jamais de cambriolage
Les barbouzeries c’est pas notre style
Même si parfois c’est bien utile

Oui c’était une idée à moi
Et je l’assume pleinement
Je n’ai pas vraiment eu le choix
C’était classé Très Très Urgent

Les ordres de mes supérieurs
Me sont parvenus oralement
Et j’ai bien regretté d’ailleurs
D’avoir pas fait d’enregistrement

Y’a pas que les fadettes
Tout le monde vous le dira
La loi, on la respecte
Ou bien on la changera !

Je vous garantis Madame le Juge
Que ça ne vient pas du Ministère
Ou alors c’est un subterfuge,
Rien n’est exclu dans cette affaire

Et s’il y a eu commandement
Ça ne venait pas du Château
A moins, bien sûr, que le Président
Ne se soit mis à lire les journaux…

[citations B. Hortefeux / C. Guéant / F. Péchenard]

 

31/03/2013

LE CADRAN SOLAIRE

icadran solaire.jpeg

Précepte d'une sagesse absolue.

 

 

 

LE CADRAN SOLAIRE

 

Sur un vieux cadran solaire, cette devise :

Il est plus tard que vous ne croyez !

 

Et pourtant, il est déjà bien tard semble-t-il !

Malgré la vie qui se consomme,

Qui se consume de toutes ses passions.

Sans aucune modération.

Mais..

 

Il y a l'enchaînement fatal,

L'effritement tragique,

La réalité rigoureuse et imposante

De proximité d'un vieillissement inquiétant.

 

Au moins n'aura-t-il jamais existé l'angoisse de ne pas savoir !

 

Il a toujours cru pour sa part

A la malveillance acharnée du destin.

A cause de cela, arrive fatalement le moment,

Où il devient vital de mettre un terme à cette mascarade.

De s'arracher violemment de l'histoire pour,

Si possible, investir l'imaginaire.

En épouser les possibles en se dotant de certitudes...

 

Des yeux indéchiffrables posent sur le monde

Un regard dépourvu d'avenir.

Avec pour seul lien, mais il est intime,

Un soleil noir qui brûle l'enfer.

Un enfer à la beauté parfaitement dépouillée

Qui rend le périple indolore,

Et soulage la désespérance en réveillant les ombres.

 

Les apparences sont irréfutables.

Il est déjà bien tard, mais :

Il est tellement plus tard que vous ne croyez !

 

 

P. MILIQUE