24/05/2016
T'APPROCHES PAS DU FEU 1
T'APPROCHES PAS DU FEU
1
Et voilà qu'elle dit les douleurs enflammées
De ce qui est, qui n'aurait jamais dû exister,
Et dont il est à parier qu'elle le déplore déjà.
Pourtant, il se peut que l'on paraisse tous
Astreint à la même dictature de l'ingérable.
Car c'est en quelque sorte irrémissible acéré
De ce qui est proposé en fragments émancipés
A tous ceux qui ont faim de cet Amour différent
Qu'ils savent en attente depuis l'éternel originel.
Toi, tu possèdes un Ami qui t'exalte la vie!
Peut-on imaginer plus précieuse aubaine?
T'approches pas du feu
Tu vas t'abîmer les yeux
Plus t'es loin du brasier
Mieux tu vois le danger.
Ces mots-là sont de ceux qui ne peuvent s'exprimer
Que dans la relation privilégiée avec un Ami proche.
Il saura s'appliquer à ne jamais émouvoir
Et se dégager d'une objectivité encombrante.
Sa présence sera de s'attacher à ne prononcer
Que des mots de vérité: ceux de l'homme vrai.
(A SUIVRE...)
P. MILIQUE
11:38 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, approche, feu, douleur, enflammé, confortable, déplorer, astreinte, dictature, ingérable, irrémissible, acéré, proportion, fragment, émancipation, faim, différentiel, attentif, éternel, originel, possession, préciosité, aubaine, abîmer, yeux, brasier, danger, relation, trier sur le volet, émouvoir, dégager, encombrant, retraite, claironner
19/02/2014
GEORGES SCHAEHADE: "ILS NE SAVENT PAS..."
GEORGES SCHAEHADE
"ILS NE SAVENT PAS..."
(il s'agit des premiers mots de ce poème sans titre)
Lecture par CÉLINE SAMIE
Références:
in Les Poésies
© Gallimard 2001
Georges Schehadé (1905 Alexandrie-Paris 1989) est un poète et auteur dramatique libanais de langue française.
Issu d’une famille libanaise aristocrate, Schehadé est l’auteur d’une importante œuvre théâtrale proche des conceptions du nouveau théâtre, dont il est l’un des chefs de file avec, entre autres, Beckett, Ionesco ou Arthur Adamov. La plupart de ses pièces ont été créées par Jean-Louis Barrault et la plus célèbre d’entre elles, Histoire de Vasco (1956), a été traduite en 25 langues, jouée un peu partout dans le monde pendant les années 1950 et 1960.
Schehadé est également l’auteur de plusieurs recueils poétiques (Rodogune Sinne, L’Écolier Sultan, Poésies I à VI, Poésies VII (posthume). Tôt reconnue, son œuvre a été saluée et défendue par les plus grands (Paul Éluard, André Breton, Saint-John Perse, René Char, Jean-Louis Barrault, Octavio Paz, Philippe Jaccottet, Salah Stétié...).
En 1986, il se voit décerner par l’Académie française le Grand Prix de la Francophonie, créé l’année même.
Fuyant la guerre civile (1975-1990) qui menace le Liban, Georges Schehadé quitte Beyrouth en 1978 et s'installe à Paris où il meurt en 1989.
Poèmes choisis par Lorette Nobécourt
Prise de son Djaisan Taouss
Montage Anne-Laure Chanel
00:21 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma présent de l'écriture, transformation, david, sophia, rose, rajeunir, claire hauter, recevoir, habitué, se métamorphoser, travestis, douche, épilation, maquillage, perruque, rituel, procéder, magie, illusion, client, ignorer, se cacher, derrière, la grande sophie, verger, exil, plage, familier, trise, beauté, oubli, griller, dormir, emperré, tendreté, souvenir, oiseau, charnel, montagneux, enfance, folie, cri de rage, vivaldi, faim, assassin, multimédia, grondement, volcan, dynamiter, compresser
03/10/2013
POT DE DÉPART COLLÈGUE A DURÉE DÉTERMINÉE « LEUR GENTILLESSE ET LEUR BONNE HUMEUR»
Chers collègues,
Chers amis,
Ca se passe à ARTE comme partout ailleurs, j'imagine. Partout où on a la chance de travailler avec de la moquette au sol et des écrans plats. On arpente ces couloirs familiers en chantant le Morrissey qui convient au baryton extraverti, tout est comme d'habitude, sauf qu'un beau jour on ne reconnaît plus personne. Qui sont ces jeunes gens qui se croient chez eux ? On se frotte les verres : serait-ce déjà Noël ? A Noël les enfants des salariés envahissent l'entreprise. Un autocar les prend pour les mener aux clowns, laissant les employés nullipares déprimer en silence à la cafétéria. J'en profite pour m'élever contre la politique outrageusement familiale du comité d'entreprise. Je réclame pour les salariés célibataires une fiesta du même ordre, avec distribution de prophylactiques et de mdma. Bref, ces coiffures en cascade, ces tatoués de frais, ces grandes tiges inconnus passent ici sans nous voir. Ils répondent en vouvoyant et louvoient en nous voyant. Une seule chose console de leur impudence, ils ne durent pas. On apprend leur prénom à leur pot de départ, devant un pâté en croûte et des bonbons. Cette semaine nous rendons hommage à cette jeunesse précaire, ces salariés jetables. Nous parlons du silence entre les images. Écoutons l'homme qui trompe la mort. Jetons dans un piano des objets contondants. Des sons, des blagues et un adieu.
POT DE DÉPART
COLLÈGUE A DURÉE DÉTERMINÉE
« LEUR GENTILLESSE ET LEUR BONNE HUMEUR»
(1'26")
Dans toutes les entreprises c'est pareil. Le temps de retenir un prénom, on lui dit déjà au revoir devant un pâté en croûte et des bonbons haribo. Et on reçoit une lettre touchante de salarié précaire.
Enregistrement : 20 septembre 13
Idée : Silvain Gire
Voix : Cécile Cozzolino
Réalisation : Samuel Hirsch
17:11 Publié dans SONARTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma présent de l'écriture, pot de départ;collègue, contrat à durée déterminée, gentillesse, bonne humeur, silvain gire, entreprise, pareil, temps, retenir, prénom, au-revoir, pâté en croute, bonbon haribo, recevoir une lettre, touchant, salarié précaire, cécile cozzolino, samuel hirsch, payer, taxi, se pieuter, papiers, penser à toi, de la boe au fond du coeur, amour, coeur, bonheur, salaud, voleur, mourir, souffrir, faim, frois, malade, paumé, raté, camé, abandonné, miné, trempé, nuit, front, promettre, illusion, frisson, soulager, faire du bien, avoir l'air d'un con
27/08/2013
SI NOUS VIVIONS EN 1913 : NOUS AURIONS PEUT-ÊTRE VISITE L'USINE RENAULT
SI NOUS VIVIONS EN 1913
NOUS AURIONS PEUT-ÊTRE VISITE L'USINE RENAULT
Voiture Renault 1900 - musée de la voiture Compiegne ©
Wikimedia commons - 2013 / P.poschadel
Poursuite de notre remontée en 1913, un an avant la seconde guerre monde. Aujourd'hui, visite de l'usine Renault de Boulogne-Billancourt. Elle ressemblait plutôt à une multitude d'ateliers, employait 4000 ouvriers, et produisait 1300 voitures par an...
17:33 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, antoine prost, vivre, siècle, vacances, baimmeul, intérieur, gare, ferroviaire, époque, épopée, personne, partir en vacances, rentier, profession libérale, fonctionnaire, commerçant, nseignant, pouvoir, permettre, permission, ouvier, ouverture, s'arrêter, travailler, choix, choisir, marteau-piqueur, retour, retourner, arriéré, paysan, campagne, agriculteur, zone rurale, condition de vie, variable, variabilité, notion de temps, éclabousser, boue, froid, faim, mal d'amour, métro, taxi, manger du pain, soupe, chicorée, la base de l'alimentation
26/08/2013
SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS MANGERIONS SURTOUT DU PAIN
SI NOUS VIVIONS EN 1913
NOUS MANGERIONS SURTOUT DU PAIN
pain © Wikimedia commons - 2013 / Copyright © 2005 David Monniaux
Retour un siècle en arrière, comme chaque jour. Antoine PROST nous parle ce matin du pain, qui constituait en 1913 la base de notre alimentation.
17:11 Publié dans GOUTTES d'ÂME | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : : au magma present de l'ecriture, antoine prost, vivre, siècle, vacances, baimmeul, intérieur, gare, ferroviaire, époque, épopée, personne, partir en vacances, rentier, profession libérale, fonctionnaire, commerçant, nseignant, pouvoir, permettre, permission, ouvier, ouverture, s'arrêter, travailler, choix, choisir, marteau-piqueur, retour, retourner, arriéré, paysan, campagne, agriculteur, zone rurale, condition de vie, variable, variabilité, notion de temps, éclabousser, boue, froid, faim, mal d'amour, métro, taxi, manger du pain, soupe, chicorée, la base de l'alimentation
25/08/2013
SI NOUS VIVIONS EN 1913: NOUS VIVRIONS A LA CAMPAGNE
SI NOUS VIVIONS EN 1913
NOUS VIVRIONS A LA CAMPAGNE
Retour un siècle en arrière. Même s'il n'y avait pas que des paysans à la campagne, en 1913, il y avait entre 7 et 8 millions d'agriculteurs qui vivaient en zone rurale. Leurs conditions de vie étaient très variables.
Paysans et chaumière en Ardèche cévenole © wikimedia commons - 2013
17:06 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : au magma present de l'ecriture, antoine prost, vivre, siècle, vacances, baimmeul, intérieur, gare, ferroviaire, époque, épopée, personne, partir en vacances, rentier, profession libérale, fonctionnaire, commerçant, nseignant, pouvoir, permettre, permission, ouvier, ouverture, s'arrêter, travailler, choix, choisir, marteau-piqueur, retour, retourner, arriéré, paysan, campagne, agriculteur, zone rurale, condition de vie, variable, variabilité, notion de temps, éclabousser, boue, froid, faim, mal d'amour, métro, taxi