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29/11/2017

SUR LA POINTE DE L'ÂME 1

au magma présent de l'écriture,

 

SUR LA POINTE DE L'ÂME

1

 

Chacun ressent, avec plus ou moins de conscience, que la solitude ne s'éprouve pas seulement sur une île déserte dans le ruissellement du vent, ou dans une maisonnette végétale perchée dans la canopée des arbres, en une autarcie outrageusement revendiquée et pour le moins approximative.

Cela se peut certes, mais il est à considérer aussi que cela ne peut pas être que ça!

Elle peut, c'est un exemple, se révéler être une alternative délibérément choisie pour s'autoriser le luxe de se replier sur soi-même, de se refermer peut-être.

 

Quelquefois, de manière imprévisible pour l'alentour, on change insensiblement sa trajectoire jusqu'à ce qu'un jour, n'y résistant plus, tout bascule.

Assaillis de questions insoupçonnées, on décide de s'abstenir, le temps qu'il faudra, de ce monde décidément trop chaotique, pour en tenir à distance toutes les médiocrités et autres laideurs qui encombrent et détournent certaines existences.

On s'engage alors dans une ardente errance qui aboutira sans doute à une mise à l'écart.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/07/2016

ZONE DE TURBULENCES

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ZONE DE TURBULENCES

 

La vie n'est décidément qu'une étrange zone de turbulences,

Un désordre suscité par l'omniprésence avérée

D'un cortège de souffrances et de malheurs cumulés.

 

Nous vivons dans un monde de folie,

Un monde de hantises et de pulsions secrètes,

De plaisanteries vaniteuses et de pitreries douteuses.

Nous sommes tellement aveuglés par un panel de nuances

Que l'on subit, tourmenté, au fil de leurs contradictions.

 

Il y a tellement de motivations saugrenues

Dans les infimes événements du quotidien.

 

Alors on erre le long des images intérieures

Animées d'un jeu fascinant et terrible,

Assujetti au malentendu permanent

Au déphasage chronique.

 

Il faut dire que les hommes sont mus parfois

Par de bien misérables passions,

Taraudés qu'ils sont sans cesse

Par un insidieux doute existentiel,

Et parce qu'ils refusent la tyrannie de la norme,

Ils ressassent jusqu'à la nausée

Le passage du temps, les occasions manquées

Ainsi que le souhait indéniable et obstiné

De réaliser enfin des choses remarquables.

Des choses insensées qui bousculeront

Peut-être, le cours de son existence.

 

Pour dissimuler leurs faiblesses?

Pour s'affranchir de leur médiocrité?

 

Et encore ne savent-ils rien du futur!...

 

P. MILIQUE

24/11/2015

IRRÉFRAGABLE UNICITÉ 7

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

IRRÉFRAGABLE UNICITÉ

7

Au final, il convient de considérer l'identité comme l'image un peu aléatoire, un peu trompeuse, d'une conscience de soi appelée à s'émousser au fil du temps. La pensées même qu'elle puisse être définitive ne peut être qu'intangible. Ce n'est qu'un songe irrationnel au large d'un espace que contredit la durée.

A force de nous adapter au plus près du mouvement sans ne plus connaître vraiment qui nous sommes, il ne nous reste plus dès lors, avec l'espoir fou niché au cœur d'atteindre un jour à une quelconque éternité, qu'à choisir de devenir pour ne pas demeurer.

(FIN)

P. MILIQUE

24/11/2013

IMPRÉVISIBLE CHAMBARDEMENT

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IMPRÉVISIBLE CHAMBARDEMENT


Cela a débuté par un imprévisible chambardement personnel.

Peu de temps après,
L’indifférence a entamé son lent et sournois travail d’érosion,
Le laissant épuisé par le trop long, démoralisant et inutile combat
Contre une existence de plus en plus végétative. Négative.

Alors son esprit s’aliène dans une songerie sombre et douloureuse.
Il n’a plus en fait la moindre parcelle d’énergie pour résister à ce naufrage,
Pour tenter une fois encore de renverser cette inéluctable tendance.

Rien n’y fait plus désormais !
Le goût de vivre s’est brisé sans retour.
Il n’est plus qu’une plaie à vif.
Et dans sa tête maintenant flottent des idées parasites.

Il a la vision folle et fugitive d’une délicieuse errance
Embarquée malgré elle dans l’enfer de sa déraison.
Le voilà envoûté par la probabilité d’un cataclysme phénoménal,
D’un grand carambolage cosmique au centre desquels il pourrait,
Dans un grand apaisement
Se désintégrer en un flash de particules invisibles.

La vie n’est décidément qu’une immense zone de turbulences.
Un désordre suscité par l’omniprésence
De son cortège de souffrances et de malheurs cumulés.
Nous vivons dans un monde de folie,
Un monde de hantises et de pulsions secrètes,
De plaisanteries vaniteuses et de pitreries même pas savantes,
Aveuglés que nous sommes par un véritable panel
De nuances plutôt contradictoires et tourmentées.

Il y a tellement de motivations étranges
Dans les infimes événements du quotidien.
Alors, on erre le long des images intérieures,
Dans un jeu terrible et fascinant.
Assujetti au malentendu permanent, au déphasage chronique.

C’est que les hommes sont animés de bien misérables passions,
Taraudés qu’ils sont sans cesse par un insidieux doute existentiel
Et, parce qu’ils refusent violemment la tyrannie de la norme,
Ils ressassent jusqu’à la nausée
Le passage du temps et les occasions manquées.
Ils souhaitent invariablement réaliser des choses remarquables.
Jamais faites par personne.
Des choses qui bousculent l’existence.

Pour dissimuler leurs faiblesses peut-être ?
Leur médiocrité sûrement !

Et encore ne savent-ils rien du futur…

P. MILIQUE

07/11/2012

RÉVOLTE OBLIGATOIRE

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RÉVOLTE OBLIGATOIRE

 

Il est malade!

Et depuis qu'il le sait il lutte contre l'absurdité,

L'injustice, la dureté, la bêtise crasse

Et la méchanceté ordinaire de l’époque.

Quelquefois contre l'effluve de la haine aussi.

Une haine dissonante, vive, violente, aveugle.

 

C'est une histoire qui encombre le maintenant

Depuis qu'elle est devenue la compagne cruelle

De singularités ordinaires conjuguées au pluriel.

 

Les conséquences de ce cataclysme physique

Sont déclinées au panel disparate du multiple.

Et il peut en suivre le tracé au jour le jour

Dans la progression lente qui ravage sa vie.

Il devient abandon et solitude absolues,

Se désagrège dans la destruction et rejoint

L'univers depuis longtemps trop peuplé

Des rejetés ostensibles, des méprisés silencieux.

Il entre en agonie dans la fin de son monde

Et se retrouve, exténué, interdit de futur.

 

Dans ce triste temps qui est le nôtre,

Tout de moralisme et de normalisation,

Nous nous devons de tout tenter

Pour bousculer les consciences,

Nous affranchir des préjugés mortellement

Tenaces qui nous engorgent l'esprit,

Et lancer un défi aux idées reçues.

Il faut que l'on se libère des morsures de la peur,

Que l'on tienne compte de l'urgence de notre action

Et des obstacles qui l’entraverons, redoutables.

Redoutable, oui... mais pas insurmontables.

 

La maladie, insidieuse, se fait inquisitrice...

Si nous lui déclarons la guerre, elle ne la gagnera pas!

 

Aussi, rejoins-nous sans attendre,

Indigne-toi!

Ne sombre pas dans indéfendable indifférence,

Révolte-toi!

Ne franchis pas les bornes de l'intolérable,

Insurge-toi!

N'adopte pas une attitude criminelle et silencieuse,

Rebelle-toi!

Afin que s'exprime l'éternelle beauté de la vie

Investis-toi!

Répond présent aux appels pressants de détresse,

Ajoute ton aide, même infime, aux compétences multiples!

Alors... Sers aux positifs!

 

P. MILIQUE