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25/11/2016

IL NE CRIERA PLUS

au magma présent de l'écriture,

 

IL NE CRIERA PLUS



C'est une comédie mortifère aux allures de religion:
Nommons la guerre. La stupide et horrible guerre
Qui n'offre toujours à voir que du déjà mille fois vu:
Ferrailles enchevêtrées, bris de verre, décombres.
Immeubles effondrés, villes violemment dévastées
Par l'abjecte déflagration des bombes meurtrières.

Un cri stupéfait hurle son incompréhension à l'infini,
Puis, peu à peu, s'amenuise dans un silence instable,
Contraint par le non-sens lancinant du martyr subi.

Gémit-il encore? Ne criera-t-il donc plus jamais? Non!
Il s'est éteint, martyr ordinaire de la folie des hommes.

Parviendra-t-on un jour à préserver l'humanité
De cette monstruosité sanguinaire et continue?
De cette guerre ou d'une autre? De toutes les autres?

Expression aveuglante de l'obstination brute à être,
D'un monde convulsé, éructant, barbare ancestral,
Asséché de tout sens véritable en sa violence ultime!


P. MILIQUE

25/11/2014

AUX HARMONIES D'UN REQUIEM 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AUX HARMONIES D'UN REQUIEM

2

Comment ne pas être dévasté et stigmatisé à vie
Tandis que tout n'est qu'à l'aune de son contraire
Dans l'hémorragie planifiée d'un cœur déjà sec,
Comme un feuille trop tôt étriquée, morte peut-être?

Cela quête la connaissance instinctive et convulsée...
Le goût du temps emprunte ses harmonies à un requiem
Qui bat la mesure à l'envergure d'un possible initial
Ourlé d’abondantes tresses ultimes vouées à l'inaugural.

(FIN)

P. MILIQUE

 

15/06/2014

CHIMÈRES EFFONDRÉES

au magma présent de l'écriture,

 

CHIMÈRES EFFONDRÉES

 

Être à l'affût d'un geste, aux aguets d'une attitude,

Qui restituera les lueurs crépusculaires

Dans la reddition des corps et l'amertume des cœurs

Parcourus d'un feu qui refuse de s'éteindre.

 

Mais la dalle des possibles doucement se lézarde,

Et l'obscure et folle terreur d'une fusion des extrêmes

Tisse serré une sorte d'intimité brève et singulière

A cet étourdi désœuvré au bord d'une folie

Déployant la nausée et les frissons.

 

Aux marges incertaines de la convulsion

C'est comme le testament d'un rêve déchu

Qui approche feutré sur la pointe de l'âme.

 

Dans l'incertitude requise au plus près d'une temporalité chaotique

Malgré les chimères effondrées en oripeaux

Exultant l'intenable l'arriéré d'espoir

L’être se nourri encore à la substance explosive de la vie

 

P.MILIQUE

15/04/2014

CHIMÈRES EFFONDRÉES

au magma présent de l'écriture,

 

CHIMÈRES EFFONDRÉES

 

Être à l'affût d'un geste, aux aguets d'une attitude,

Qui restituera les lueurs crépusculaires

Dans la reddition des corps et l'amertume des cœurs

Parcourus d'un feu qui refuse de s'éteindre.

 

Mais la dalle des possibles doucement se lézarde,

Et l'obscure et folle terreur d'une fusion des extrêmes

Tisse serré une sorte d'intimité brève et singulière

A cet étourdi désœuvré au bord d'une folie

Déployant l'ample nausée et les frissons.

 

Aux marges incertaines de la convulsion

C'est comme le testament d'un rêve déchu

Qui approche feutré sur la pointe de l'âme.

 

Dans l'incertitude requise au plus près d'une temporalité chaotique

Malgré les chimères effondrées en oripeaux

Exultant l'intenable arriéré de l'espoir,

L’être se nourri encore à la substance explosive de la vie

 

P. MILIQUE

15/11/2013

CHIMÈRES EFFONDRÉES

CHIMERE.jpg

 

CHIMÈRES EFFONDRÉES

 

Être à l'affût d'un geste, aux aguets d'une attitude,

Qui restituera les lueurs crépusculaires

Dans la reddition des corps et l'amertume des cœurs

Parcourus d'un feu qui refuse de s'éteindre.

 

Mais la dalle des possibles doucement se lézarde,

Et l'obscure et folle terreur d'une fusion des extrêmes

Tisse serré une sorte d'intimité brève et singulière

A cet étourdi désœuvré au bord d'une folie

Déployant la nausée et les frissons.

 

Aux marges incertaines de la convulsion

C'est comme le testament d'un rêve déchu

Qui approche feutré sur la pointe de l'âme.

 

Dans l'incertitude requise au plus près d'une temporalité chaotique

Malgré les chimères effondrées en oripeaux

Exultant l'intenable l'arriéré d'espoir,

L'être se nourri encore à la substance explosive de la Vie.

 

P. MILIQUE

17/06/2013

NOUVELLES PERSPECTIVES

BEAUX YEUX.jpg

 

NOUVELLES PERSPECTIVES

 

A nourrir la trouble détestation de soi-même,

Il devient difficile d'occulter la sensation désagréable

Procurée par l'amoncellement  continu de menaces

Parfois stupéfiantes de laideurs revendiquées.

 

C'est toutefois l’occurrence d'un mélange détonant

Aux effets secondaires par nature insoupçonnés

Et capables de proposer une réconciliation

Avec l'ordre d'un monde tout en convulsions.

 

Voilà que s'offre la touchante beauté de nouvelles perspectives,

Et instaure, imprévisible autorité, de la lumière dans les yeux.

 

P.  MILIQUE

20/03/2013

INITIALEMENT FATAL

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INITIALEMENT FATAL

 

Chaque mot que j'écris là perle d'une profonde blessure.

 

Lorsque la souffrance devient aussi palpable,

La rage dilatée ne peut plus se contenir

Et noie tout dans une gangue de nuit et d'horreur.

 

L'enfer sur terre, c'est la mort lente !

 

Quel effroyable malentendu dans ce long murmure

Qui impose de faire face, armé d'inutile dignité,

A une situation aussi obscène que douloureuse.

 

Corps-à-corps convulsés jusqu'à l'ultime,

Jusqu'au terme d'une vie initialement fatale.

 

P. MILIQUE