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29/12/2016

RENAISSANCE

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RENAISSANCE



Il manque toujours quelque chose au présent
Qui laisse soudain les mains vides pour accueillir la vie.

Le soleil, volontiers boudeur, n'incendie plus
Que quelques effilochures de nuages désabusés
Et le temps, lui, persiste à se dilapider en mots,
Ces mêmes mots dont on imagine pouvoir jouer avec
Alors que depuis toujours, ce sont eux qui se jouent de nous.

L'existence nous oblige à grandir de tous ceux qui nous manquent
Éparpillant notre quotidien en fragments de songes épurés,
Voyage de lumière déposé sur la vitre du cœur.

Pièce égarée dans l'indifférent puzzle humain,
On s'accroche au féroce viscéral du vivre.
Le front cogné de braises aux quêtes erratiques,
On croit pourtant encore à l'invisible tendresse.
Des pas résonnent dans le couloir où l'espoir danse,
Et le cœur démasqué retrouve ce que les yeux avaient perdu.

La vie, inépuisable et obstinée, finit par prendre le dessus.
Même s'il n'est pas facile d'être ce qu'on rêve,
Il arrive parfois que ce qui laborieusement s'écrit
Frôle de près ce qui s'apprêtait à se dire:
Des arbres frémissants qui se balancent au soleil,
L'odeur tiède du vent dans la chair d'un paysage,
Un oiseau qui se faufile dans le bruissement des feuilles,
Une pierre qui chante dans une nuit parsemée d'étoiles,
Un enfant qui sème son sourire avec des yeux de piège,
Des effluves de rire sur la peau caressée de chaleur,
Un peu d'âme enfin attentive qui comble l'espérance,
Un regard échangé de l'intérieur et qui soudain désire,
Toute cette rare beauté de l'essentiel en pulsés cajoleurs!

Et l'arc-en-ciel déjà soulève la ligne d'horizon,
Le cœur qui démesure et redessine le monde,
Scintillé de joie allumée à la braise de l'amour...
Il y a des jours bienveillants où les heures font relâche.

P.  MILIQUE

18/07/2016

NÉVROSE ORDINAIRE

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NÉVROSE ORDINAIRE

 

La force insaisissable d'une assurance de façade

Offre un fragile répit dans le besoin d'affirmation

Au cœur d'un destin difficile qu'il est difficile d'apprivoiser.

 

Constamment égaré entre attirance et répulsion,

Le grotesque le dispute à l'ignoble répugnant

Et s'inscrit d'emblée sous le signe d'une discorde

Qui s'édifie autour des plus terribles névroses

Contaminées par la folie ordinaire des hommes.

 

Aussi, dans les complicités inavouées

De moments de basculement incertains,

Il reste encore à résister aux pulsions animales

D'un refoulé qui, avec obstination, incite à choisir le pire.

 

P. MILIQUE

03/03/2016

FÉLIN POUR ELLE 29

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

FÉLIN POUR ELLE

29

Ce jaillissement continu alimenté d'ondes de force positive l'a réinstallée sur le chemin d'un épanouissement qui s'était quelque peu égaré. L'émerveillement est de fait un éternel recommencement qui tire sa délectation première du sensoriel. En vérité, j'aimerais savoir mieux te matérialiser cette fulgurance qui exalte de potentiel créatif. Et poétise chaque infime de quotidien. Mais je suis pauvre pour le dire, je m'en rends bien compte, et je n'y parviens pas vraiment...


Ne te fatigue pas! Sans vouloir aucunement t'offenser, le fil de ma réflexion m'aurait conduit à la même conclusion!
Cependant, et pardonne-moi d'insister avec quelque lourdeur, tu n'as pas vraiment, si je ne m'abuse, répondu à ma question. Pour le coup, la seule qui soit réellement importante. Parce qu'elle les contient toutes.


Ah ça Eliott, tu me connais mal! Je ne suis pas Ours à me défausser. Je n'ai aucune envie d'esquiver ta requête. Pas même l'intention. Mieux, j'éprouve une grande nécessité à y répondre. Si je ne le faisais pas, cela pourrait rester une zone mystérieuse prompte à engendrer malentendus et quiproquos. Et ça vois-tu...

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

29/01/2016

CASTING ERRONÉ

au magma présent de l'écriture,

 

CASTING ERRONÉ



Il n'est pas superflu de préciser que la vie
Me pose problème depuis longtemps déjà.

Depuis longtemps, oui, ma relation à elle est faussée,
Me la rendant parfois incroyablement inhospitalière.
Elle n'est pas l'unique responsable: je le suis tout autant!
Chacun sait cela: pour un jour être un, il faut être deux!

Je me suis souvent perçu comme égaré, pas à ma place.
Cela m'a bien sûr exposé, m'a rendu vulnérable jusqu'à
Me faire me poser des questions aussi essentielles que
La simple raison d'être dans un contexte aussi hostile.

En préambule précisons-le: la maladie n'y est pour rien.
Elle n'est même qu'un élément tout à fait secondaire
De mon mal-être chronique, et peut-être anecdotique.
C'est sans doute pour cela que je m'en préoccupe si peu.



P. MILIQUE

09/01/2016

IL EST DES JOURS

au magma présent de l'écriture,

 

IL EST DES JOURS

Il est des jours chagrins
Où la vie dégrade la vie,
Où l'amour perd la face.

Il est des jours où ta main
Cherche la mienne égarée
Dans l'ombre crépusculaire.

Il est certains grands soirs
Où elles se rapprochent,
Se tortillent, s’enlacent,
Et se bouleversent enfin
Dans un dernier sursaut
De pudeur ou de peur.

Il est des nuits qui me font rire,
Elles devraient me faire gémir.
Et mes yeux en ces moments
Se raccrochent, suppliants,
A l'étoile infinie des tiens.
Il est des heures enténébrées
Qui n'en finissent pas d'exister
Tandis que des vagues bleutées
Déferlent sur ton corps dénudé,
Avec mon âme à fleur de cœur.

Il est des jours telles des vies mon amour,
Qui ne devraient jamais fermer les yeux.

P. MILIQUE

25/09/2015

SONGE CARESSANT

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SONGE CARESSANT

 

Sur l'étroit sentier du jamais encore foulé

Surgit parfois l'inattendu et le déroutant.

 

Les forces de l'ordre et du désordre

Qui trament l'imaginaire amoureux

Installent un rapport inédit au monde.

 

S'il est un chemin sur lequel il est aisé de se perdre,

C'est bien celui, quêteur, qui se cache

Sous l'envoûtante flambée d'amour.

 

Victime de ses propres égarements,

Il perçoit le retour d'une lumière dans le désert

Qui devient rayonnement d'extrême douceur.

 

Petit miracle de sensibilité et de délicatesse

Débordant d'une toute puissance sublime et dérisoire

Qui ouvre grand l'horizon d'un probable

Et transforme la vie en songe caressant

Ne serait-ce que pour brûler un peu le désespoir.

 

P. MILIQUE

04/09/2015

QU'A-T-IL FAIT DE SES RÊVES 1

au magma présent de l'écriture,

 

QU'A-T-IL FAIT DE SES RÊVES

1

La délicate remise en ordre de son univers
Éclaire ses noirceurs pour éviter les malentendus.
De quel champ faut-il disparaître pour paraître à soi?

Qu'à-t-il fait de ses rêves?
Sa faiblesse récurrente l'avait entraîné
Vers de vastes contrées incertaines,
Vers certaines formes d'ennui et de médiocrités
Engendrés par la société contemporaine.
Système occidental qui égare les mécaniques
Intellectuelles sur les routes secondaires de la vie.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

28/04/2015

AU BRASIER DU MYSTÈRE 3

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

AU BRASIER DU MYSTÈRE

3

Avec un peu d'inquiétude embuée dans le regard,
Et quelques traces de pesante gravité sous-jacentes,
Il est catapulté dans un pays perdu aux espaces hésitants,
Désenchanté comme un enfant que l'on force à sourire,
Par l'insignifiance suprême et fascinante
Qui vient de le projeter dans l'égarement de la raison.

Remuer la couteau dans la plaie du souvenir cuisant
Développa une force paradoxale à l'acuité particulière.
Lumière d'abord un peu pâle, un peu jaune,
Initiant une histoire de délivrance marquée de l'empreinte
D'un espoir à naître au cœur rugissant du mystère.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

08/03/2015

MÉTEMPSYCHOSE 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

MÉTEMPSYCHOSE

2

Pièce égarée dans l’irrésistible complexité du puzzle humain,
On s’accroche avec obstination au féroce viscéral du vivre.
Le front ceint d’une tresse de braises vives aux quêtes erratiques,
On se prend néanmoins à croire encore à l’imprévisible tendresse.
A ce moment, des pas résonnent dans le couloir où l’espoir balance,
Et le cœur révélé retrouve ce que les yeux avaient un temps perdu.

La vie, inépuisable et têtue, finit par reprendre le dessus
Et, même s’il n’est pas facile d’être ce qu’en soit on rêve,
Il arrive parfois que le fil du quotidien de ce qui s’écrit
Frôle de manière surprenante ce qui s’apprêtait à se dire.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

20/01/2015

NUIT DE NEIGE 1

au magma présent de l'écriture,

 

NUIT DE NEIGE
1

C'est dans le froid d'une nuit de neige peuplée d'ombres et de fantômes que, souvent, la vie charrie son lot de questions déclinant la précarité de l'existence.


Lorsque tout tangue dans une actualité proche, les événements eux-mêmes ne sont que des confirmations à la fois cruelles et contraignantes.

Dans l'universel combat mené contre l'enjeu existentiel, la responsabilité première impose un détachement nécessaire.

Mais tout est affaire de cohérence: la vie est décidément bien difficile et mouvementée.

Aussi, dans l'immense équivoque des postures tronquées, des doutes, des vanités et des échecs, tout sens commun s'égare dans l'irrémédiable.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

22/11/2014

ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN

au magma présent de l'écriture,

 

ARRÊT SUR LE PRESQUE RIEN



Que se passe-t-il dans le suspendu d'une phrase?
Que devient-elle dans l'aride tendu du silence?
Qui succède à cet intriguant point d'interrogation?...

Arrêt sur le presque rien qu'on écrit sans vraiment l'écrire,
Pour tenter de comprendre le sens de cette étrange énergie
Qui fait que ce qu'on aurait pu espérer du bout de la plume
Ne peut plus être poursuivi par privation de raison d'être.

Écrire, c'est parfois côtoyer les ondes du silence,
C'est porter le confus du langage jusqu'à sa limite,
Le laisser s'égarer, devenir provocateur et aérien,
C'est éprouver, enfin, un ciel s’égayant de ses mots
Jusqu'à identifier les sibyllins points de suspension. ...

P. MILIQUE

09/10/2014

DU TEMPS VOLE A L’ÉTERNITÉ

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DU TEMPS VOLE A L’ÉTERNITÉ


Le destin décidément est inflexible.
Il impose l'intégration dans cette épopée,
Exaltante tout de même,
Qu'est la Vie.

Une vie splendide et redoutable tout à la fois.
Avec quelque chose de précieux et de rare
En même temps que précaire dans sa brillance variable,
Et qui, sur le chemin de l'inévitable affrontement avec soi-même,
Nous contraint à la recherche d'une vérité qui n'est peut-être après tout
Qu'une abstraction égarée dans un flou minutieux.

La vie, il faut la prendre par le bon bout.
Et bâtir avec elle une aventure sans limites,
Accomplissement perpétuel d'aspirations personnelles.
Nous devons écarter avec fermeté
Les petits ennuis négligeables,
Les contraintes infimes et dérisoires
Qui la défigurent sans ménagement.
Et l'agrémenter si possible de sages excès,
Générateurs de douceurs propres à de salutaires instants d"apaisement.
L'investir enfin d'une satisfaction harmonieuse et continue.
Pleine, entière et sans ombre.

La Vie est belle souvent,
Dans le plaisir inépuisable de son extraordinaire diversité.
Parce qu'elle est riche d'inachèvements programmés.
Parce qu'elle est fragment de temps volé à l'éternité !


P. MILIQUE