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19/03/2017

RÉFLEXIONS NOCTURNES

au magma présent de l'écriture,

 

RÉFLEXIONS NOCTURNES


Il est bien de se tenir prudent et en alerte
Sur les bords friables du paradis suggéré.

Faire preuve d'une plus grande lucidité s'impose
Que le manque de vision éclaire de cruelle réalité.

C'est bien là le minimum qu'il convient d'observer
Pour s'offrir le luxe de rester en vie encore un peu.

Il n'est aucune objection à me faire une telle promesse
Qui se chargerait d'une quelconque forme de déception.
Telle est l'âpreté solitaire de mes délibérations nocturnes.


P. MILIQUE

06/12/2014

REGARD 1

au magma présent de l'écriture,

 

REGARD

1


Est-ce une vraie prérogative
Que le pouvoir d'écrire?
La question est vaste bien sûr
A laquelle je ne saurais répondre.
Ou, pour le dire plus exactement,
Il existe beaucoup trop de réponses
Aux thématiques fort contradictoires.

En premier lieu, il faudrait pouvoir faire
Une vraie distinction entre avoir besoin,
En éprouver le vif désir et savoir le faire.
Il est clair que chacun en âge et en mesure
De maîtriser l'usage du crayon et du papier,
Peut se trouver en phases avec ses possibles.

Le seul d'eux qui en l’occurrence concerne
La plèbe scribouillarde dont je fait partie
Est d'évidence, constatons-le, celui de savoir.

(A SUIVRE....)

 

P. MILIQUE

13/11/2014

EN MODE SURVIE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MODE SURVIE

2

 

Parfois la tristesse est une enfant

Qui, en descendant sur l'esprit, se pose comme la nuit.

Ou alors, redondante voyageuse solitaire,

Elle s'affirme telle l'ultime fleur

D'un vieil arbre décharné et agonisant.

 

Un long chemin de pluie sous un immense ciel gris

Sur lequel flâne la tristesse, nonchalante.

On a beau aimer entendre la nuit tomber,

Le froid et l'humidité ralentissent tout de même nos envies.

 

Et l'on tangue, désarticulé, au roulis du chagrin

Qui est en nous tel une barque qui flotte

Toute en ondulations, chevauchant les remous.

Ce faisant, le moral lui aussi est à la pluie et à la brume,

Et la tristesse semble prendre un malin plaisir

A toujours se déposer sur les points déjà sensibles

Et, lorsque l'on est accablé, on ne voit bien sûr plus

Que la face lasse et sombre de chaque chose.

 

Après la pluie vient le beau temps assure-t-on !

Cela tombe bien, demain est un autre jour.

Joie prévisible de l'alternance.

D'ailleurs, tout n'était certainement que de la fatigue...

 (A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE