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16/08/2016

IL EST DES REGARDS 1

au magma présent de l'écriture,

 

IL EST DES REGARDS
1



Il est des regards qu'il faut s'interdire de porter.

Afin de ne pas se laisser entraîner
Dans les remous de la désespérance,
Il doit s'opposer avec une vive fermeté
Aux miasmes destructeurs de l'existence,
Et refuser, au plus profond de ses viscères,
Le constat d'un présent muer en regrets.

Il est des regards qu'il faut s'interdire de porter.

Après l'altération puis le discrédit
De ses ancrages et de ses fixations,
Émerge l'apathique introspection
De son destin parfaitement immobile.
Dans son comportement assujetti
Aux frissons du moindre soubresaut,
La douleur s'engouffre dans l'ombre
Lancinante d'une improbable rencontre.

Il est des regards qu'il faut s'interdire de porter.

(A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

30/10/2015

L'AMPLITUDE DE MA LÂCHETÉ 2

au magma présent de l'écriture,

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

L'AMPLITUDE DE MA LÂCHETÉ

2


Une fois l'onde passée, le liquide se referme.
Il y avait, il n'y aura plus. Quelle paix soudaine.

Alors, ça sert à quoi de méditer longtemps
Face aux remous tumultueux du Rhône,
Ou à la masse des psychotropes libérateurs?
L'idée d'une cessation totale et immédiate
Du pesant traitement vital qui est le mien
Me fait miroiter combien il est aisé d'en finir.

Ça sert à quoi d'y songer? A rien bien sûr!
A part à me confronter rudement
A l'âcre amplitude de ma lâcheté.

(FIN)

P. MILIQUE

13/11/2014

EN MODE SURVIE 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EN MODE SURVIE

2

 

Parfois la tristesse est une enfant

Qui, en descendant sur l'esprit, se pose comme la nuit.

Ou alors, redondante voyageuse solitaire,

Elle s'affirme telle l'ultime fleur

D'un vieil arbre décharné et agonisant.

 

Un long chemin de pluie sous un immense ciel gris

Sur lequel flâne la tristesse, nonchalante.

On a beau aimer entendre la nuit tomber,

Le froid et l'humidité ralentissent tout de même nos envies.

 

Et l'on tangue, désarticulé, au roulis du chagrin

Qui est en nous tel une barque qui flotte

Toute en ondulations, chevauchant les remous.

Ce faisant, le moral lui aussi est à la pluie et à la brume,

Et la tristesse semble prendre un malin plaisir

A toujours se déposer sur les points déjà sensibles

Et, lorsque l'on est accablé, on ne voit bien sûr plus

Que la face lasse et sombre de chaque chose.

 

Après la pluie vient le beau temps assure-t-on !

Cela tombe bien, demain est un autre jour.

Joie prévisible de l'alternance.

D'ailleurs, tout n'était certainement que de la fatigue...

 (A SUIVRE...)

 

P. MILIQUE

02/02/2014

POLAROÏD: (21/11/2013) TEXTE: MARIE RICHEUX MUSIQUE: LA MAISON TELLIER

 

POLAROÏD

 

(21/11/2013)

 

 

 

TEXTE

 

MARIE RICHEUX

 

MUSIQUE

 

LA MAISON TELLIER
"L'EXPOSITION UNIVERSELLE