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27/03/2017

VIOLENTE DÉFERLANTE

au magma présent de l'écriture,

 

VIOLENTE DÉFERLANTE



La force de certains mots transperce l'instant
D'une stridence sublime et menaçante à la fois.

C'est une écriture apte, en certaines occasions,
A vriller les neurones déjà saturés d'intensités.

Il faut dire qu'à la seule lueur d'une fin de monde,
Il est bien difficile de contrôler aussi peu soit-il
La violente déferlante qui roule au creux de moi.

Dans l'inévitable fusion qui bientôt se dessine,
La solitude absolue de l'homme inquiet empêtré
Dans son atrabile singularité s'avère terrifiante.

En cela, la colère est juste qui revendique la paix.

P. MILIQUE

30/06/2016

PARADOXE ABSOLU

au magma présent de l'écriture,

 

PARADOXE ABSOLU

Il y a des mots si forts qu'ils transpercent
Jusqu'au sublime et à l'effrayant parfois.
Écriture qui vrille et agace les neurones...

C'est que, dans une lueur de fin du monde,
Il est bien difficile de juguler l'impétuosité
De la déferlante qui roule au tréfonds de soi.

Dans la fusion des lendemains en devenir,
La solitude suprême de l'homme empêtré
S'avère en paradoxe absolu et terrifiant.

Et la colère est juste qui quémande la paix!


P. MILIQUE

25/02/2015

AU SILLON DU SILENCE

au magma présent de l'écriture,

 

AU SILLON DU SILENCE

Entre ce qu'il s'imagine déposer sur la page
Et le résultat final, s'impose le déclencheur
De toutes une coulée de brûlures échevelées.

Certaines observations reviennent, récurrentes,
En gouttes d'atmosphères lourdes et oppressantes ,
Et provoque d'emblée importante dissension
Qui met tout en valeur dans l'entière acceptation
D'une violence entretenue par le spectre rémanent,
D'un regard acéré qui se porte là où ça fait mal,
La où ça n'est pas joli. Là où parfois ça trompe.

L'écrit alors est en état d'écoute et de recevoir
Qui glisse comme volupté sur fil de soie,
Sensible seulement au devenir d'une vie
Transperçant son refuge d'un sillon du silence.

P. MILIQUE

20/09/2014

EXPÉRIENCES HALLUCINOGÈNES 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...

 

EXPÉRIENCES HALLUCINOGÈNES

2

La beauté et la complexité du monde artificiel émerveillent
De fulgurances, qui pourtant exposent déjà
En résonances les silences aiguisés en deux
Qui prospèrent et font écho dans l'aridité désertique.

Dans cette errance au fil d'un blanc de parole
C'est à peine perceptible et même pas audible,
Cependant, il n'est pas de silence sans son contrefort le cri
Saturant la vérité intime qui le transperce d'inexorable
Jusqu'à ce que cette noire dérive soit brutalement interrompue
Par le bruissement évocateur d'une espérance bientôt anéantie.

(FIN)

P. MILIQUE

26/02/2014

MARIANNE MOORE: "SOLEIL"

 

MARIANNE MOORE

 

 

"SOLEIL"
LECTURE PAR

 

 

JENNIFER DECKER
RÉFÉRENCES:

 

 

MARIANNE MOORE, POÉSIE COMPLÈTE, LICORNES ET SABLIERS
édité et traduit par

 

 

Thierry GILLYBOEUF

 

© éditions José CORTI, 2004.  

 

Marianne Moore (1887-1972) professeur puis bibliothécaire, contemporaine et amie de William Carlos William et Wallace Stevens, elle participa au prestigieux journal The Dial dont elle assura même la responsabilité éditoriale entre 1925 et 1929.  Elle a obtenu pour son œuvre les prix les plus importants (National Book Award, Pulitzer Prize, etc). 

 

 Prise de son Amandine Grévoz
Réalisation Gilles Davidas

19/10/2013

LE JOURNAL DE PERSONNE: "LES MAUVIETTES"

 

LE JOURNAL DE PERSONNE

"LES MAUVIETTES"

 

Vous vous levez un matin…

Et vous tombez de haut, en apprenant que vous n’étiez rien qu’une couverture pour l’homme de votre vie, qu’il ne vous a épousé que pour dissimuler sa véritable identité, sa véritable activité, sa double vie puisqu’il est agent trouble… un espion ou quelque chose dans le genre qui s’est servi de vous, sans que vous ayez l’ombre d’un soupçon!

Moralité : Vous avez été victime d’un coup monté…

Victime expiatoire condamnée à broyer du noir.

Ne croyez surtout pas que vous êtes en dehors du coup…

Parce que vous y êtes pour beaucoup.

On ne vous l’a peut être jamais dit , mais si, mais si…

L’histoire n’est pas autre chose qu’un scénario… montée par un salaud et racontée à un idiot.

Ainsi font, font, font… les marionnettistes à leurs petites marionnettes.

Il n’y a pas plus tragique que la politique :

Derrière chaque peine, il y a une mise en scène…

Parce que le monde se divise en deux : Les méchants d’un côté… et les mauvais de l’autre.

Je vous rassure, les plus à plaindre sont en même temps les plus à craindre :

Les mauvais… les sots… et tous ceux qui vous ressemblent et qui veulent nous faire croire qu’il y a autre chose que des méchants et des mauvais…

Je les appelle : les mauviettes…

 

Le plus simple c’est de vous creuser la tête au lieu de vous laisser absorber par des histoires sans queue ni tête !

Réécrivez votre scénario si vous ne voulez pas jouer dans celui d’un autre. Et comme je suis un peu allumée, je ne peux pas m’empêcher de vous éteindre.

02/05/2012

EXPERIENCES HALLUCINOGENES

HALLUCINOGENE.jpeg

 

EXPERIENCES HALLUCINOGENES



L'analyse ponctuelle s'acharne, à l'aune du présent,
A rimer vivement  les peurs et les pulsions qui engendrent
L’irrépressible besoin de maquiller la réalité.

Pour s'inventer d'autres pistes improbables,
Il a recours à l'action violente d'expériences hallucinogènes.

Tout l'espace de plénitude ainsi atteint
Irradie en continue d'un sourire magnifié
Et séduisant par ses contrastes et ses mystères.

La beauté et la complexité du monde artificiel émerveillent
De fulgurances, qui pourtant exposent déjà
En résonances les silences aiguisés en deux
Qui prospèrent et font écho dans l'aridité désertique.

Dans cette errance d'un blanc de parole
C'est à peine perceptible et même pas audible,
Cependant, il n'est pas de silence sans son contrefort le cri
Saturant la vérité intime qui le transperce inexorable
Jusqu'à ce que cette noire dérive soit brutalement interrompue
Pat le bruissement évocateur d'une espérance bientôt tuée.

P.  MILIQUE